Dans les pays de l’OCDE, les travailleurs qui n’ont pas terminé le deuxième cycle de l’enseignement secondaire gagnent en moyenne 18 % de moins que ceux qui sont diplômés de ce niveau d’enseignement. En parallèle, les diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent en moyenne 56 % de plus que ceux qui sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
Entre 2013 et 2022, le différentiel salarial entre les hommes et les femmes s’est globalement réduit dans tous les pays de l’OCDE. Le degré d’amélioration en la matière dépend toutefois du pays et du niveau de formation. Dans la plupart des pays, ce sont les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui ont le plus bénéficié de la réduction du différentiel salarial entre les hommes et les femmes
Les écarts salariaux associés au niveau de formation ont tendance à se creuser avec l’âge. Dans les pays de l’OCDE, les 25-34 ans gagnent en moyenne 39 % de plus s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire que s’ils sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Cet avantage s'élève à 68 % chez les 45-54 ans.
Regards sur l'éducation 2024

Chapitre A4. Quel avantage salarial le niveau de formation procure-t-il ?
Copier le lien de Chapitre A4. Quel avantage salarial le niveau de formation procure-t-il ?Faits marquants
Copier le lien de Faits marquantsContexte
Un niveau de formation élevé est le plus souvent synonyme de meilleurs débouchés (voir le chapitre A3) et d’une meilleure rémunération. Conjuguée à d’autres retombées sociales, la perspective de percevoir une rémunération plus élevée et de la voir de surcroît augmenter au fil du temps est un aiguillon important qui incite à poursuivre ses études.
L’avantage salarial associé à une élévation du niveau de formation peut toutefois varier selon l’âge, le sexe, la filière et le domaine d’études. L’intensité de la participation au marché du travail, comme le nombre d’heures travaillées, a aussi une incidence sur la rémunération : le travail à temps partiel est généralement moins rémunérateur, que ce soit sur le versant de la rémunération globale ou du taux horaire. De la même manière, les travailleurs plus chevronnés ont tendance à être mieux rémunérés. Le différentiel salarial entre les hommes et les femmes persiste dans le monde entier, quel que soit l’âge, le niveau de formation ou le cursus suivi.
D’autres facteurs entrent en jeu dans la rémunération et contribuent aux différences dans la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération : la demande de compétences sur le marché du travail, l’offre de main-d’œuvre aux divers niveaux de formation, la législation sur le salaire minimum et les réglementations professionnelles. Les facteurs propres aux pays, comme la puissance des syndicats, le champ d’application des conventions collectives et la qualité des conditions de travail sont également déterminants. Par ailleurs, la présence de travailleurs nés à l’étranger peut avoir une influence sur la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération, puisque ces actifs peuvent se heurter à des contraintes différentes de celles de leurs homologues nés dans le pays, comme des obstacles à l’accès au marché du travail, des disparités salariales et différents degrés de reconnaissance de leurs qualifications. Les politiques d’intégration et les systèmes d’aide dont peuvent bénéficier les travailleurs nés à l’étranger influent également sur leurs résultats économiques et, par conséquent, sur la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération d’un pays.
Graphique A4.1. Rémunération relative par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation (2022)
Copier le lien de Graphique A4.1. Rémunération relative par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation (2022)Actifs âgés de 25 à 64 ans rémunérés (occupés à temps plein toute l’année), effectif diplômé du deuxième cycle du secondaire = 100
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’indice 100 correspond à l’effectif diplômé des niveaux 3 et 4 de la CITE 2011. Les niveaux de la CITE sont listés dans le Guide du lecteur.
2. L’année de référence n’est pas 2022. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
3. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Les pays sont classés par ordre décroissant de la rémunération relative des diplômés de l’enseignement tertiaire âgés de 25 à 64 ans.
Voir le Tableau A4.1. Pour les données et la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Autres faits marquants
Le différentiel salarial entre hommes et femmes se creuse entre les 25-34 ans et les 45-54 ans dans la quasi-totalité des pays membres de l’OCDE, partenaires ou candidats à l’adhésion. Chez les 25-34 ans occupés à temps plein toute l’année, les femmes gagnent entre 83 et 85 % de la rémunération des hommes, en fonction du niveau de formation ; elles ne gagnent plus que 76 à 79 % de la rémunération des hommes chez les 45-54 ans.
Le taux de rendement interne de l’enseignement tertiaire est de 15 % chez les hommes et de 18 % chez les femmes en moyenne dans les pays de l’OCDE. C’est en Irlande que ce taux est le plus élevé, puisqu’il s'élève à 26 % chez les hommes et 41 % chez les femmes.
L’épargne de prévoyance est un matelas de sécurité important pour parer aux difficultés financières en cas de dépenses imprévues ou de pertes de revenus. Même en comparant uniquement des ménages aux revenus analogues, les individus au niveau de formation peu élevé sont beaucoup plus susceptibles d’être dépourvus d’une épargne de prévoyance de base que des individus au niveau de formation élevé.
Un niveau de formation élevé se traduit généralement par un différentiel salarial plus faible entre les travailleurs nés à l’étranger et ceux nés dans le pays, même s’il existe des variations significatives. Aux États-Unis et en Lettonie, les adultes nés à l’étranger et diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent en moyenne un peu plus que les adultes nés dans le pays. A contrario, en Autriche et en Espagne, les actifs nés à l’étranger et titulaires d’un diplôme de l’enseignement tertiaire gagnent nettement moins. Autrement dit, des obstacles aux opportunités économiques subsistent malgré des niveaux de formation élevés.
Les diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court gagnent en moyenne 20 % de plus que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE. Cet avantage salarial augmente et passe à 42 % après une licence (ou équivalent) et à 90 % après un master ou un doctorat (ou équivalent).
Remarque
Dans cette analyse, trois rémunérations différentes sont tour à tour utilisées comme valeur de référence : 1) la rémunération des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ; 2) la rémunération des hommes ; et 3) la rémunération des adultes nés dans le pays. Dans tous les cas, l’accent est mis sur la rémunération relative, de sorte que la variation des écarts à la hausse ou à la baisse peut s’expliquer par un changement dans le groupe à l’étude (le numérateur) ou le groupe de référence (le dénominateur). Il est recommandé au lecteur de s’en tenir au salaire effectif indiqué dans les Tableaux X3.A4.4 et X3.A4.5 de l’annexe « Sources, méthodes et notes techniques » de Regards sur l’Éducation 2024, lors de l’interprétation de la rémunération relative (https://doi.org/10.1787/1aabb39d-fr).
Comme les méthodes de collecte de données varient entre les pays, l’analyse de la rémunération relative porte sur les actifs occupés à temps plein toute l’année dans un souci de comparabilité internationale. Voir l’annexe « Source, méthodes et notes techniques » de Regards sur l’éducation 2024 pour de plus amples informations sur les méthodes de collecte des données (https://doi.org/10.1787/1aabb39d-fr). Les chiffres sur la rémunération relative des actifs (à temps plein et partiel) peuvent être consultés en ligne (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Analyse
Copier le lien de AnalyseRémunération relative, par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire
Dans l’ensemble, l’élévation du niveau de formation entraîne une augmentation de l’avantage salarial. Les aptitudes, les compétences et les connaissances de base inculquées au deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont essentielles sur le marché du travail ; elles garantissent un niveau minimal de littératie et de numératie indispensable à la plupart des emplois. Sans elles, les débouchés se limitent souvent à des emplois peu rémunérateurs.
L’enseignement tertiaire est le sésame vers une mobilité ascendante : il permet d’atteindre un statut socio-économique plus élevé à la faveur d’un avantage salarial. Les connaissances et les compétences spécialisées acquises à l’issue d’un cursus tertiaire constituent un atout sur le marché du travail. Un diplôme tertiaire ouvre également davantage de portes en matière d’emploi, y compris vers des postes qualifiés et de gestion, habituellement plus rémunérateurs. D’autre part, les universités et les établissements post-secondaires professionnels donnent à leurs étudiants la possibilité de se constituer un réseau avec leurs pairs, leurs enseignants et des professionnels du secteur, avec à la clé de meilleures perspectives et un avantage salarial.
Dans les pays de l’OCDE, les actifs occupés à temps plein toute l’année âgés de 25 à 64 ans qui n’ont pas terminé le deuxième cycle de l’enseignement secondaire gagnent en moyenne 18 % de moins que leurs homologues diplômés de ce niveau d’enseignement. La différence est de plus de 50 % au Chili et de seulement 7 % en Australie et en Lituanie, tandis qu’en Finlande, les salaires des actifs avec et sans diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont similaires (voir le Tableau A4.1. et le Graphique A4.1).
La rémunération moyenne des actifs occupés à temps plein toute l’année diplômés de l’enseignement tertiaire est sensiblement plus élevée que celle des actifs dont le niveau de formation ne dépasse par le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. L’avantage salarial moyen des titulaires d’un diplôme de l’enseignement tertiaire est d’environ 56 % dans les pays de l’OCDE. Les différences entre les pays sont également très marquées pour cette variable : l’avantage salarial des actifs diplômés de l’enseignement tertiaire est de 25 % ou moins au Danemark, en Norvège et en Suède, mais de plus de 100 % au Chili, en Colombie et au Costa Rica (voir le Graphique A4.1).
L’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire tend à augmenter avec le niveau d’enseignement. Dans la plupart des pays membres de l’OCDE, partenaires ou candidats à l’adhésion, les actifs occupés à temps plein toute l’année gagnent plus après un master ou un doctorat (ou équivalent) qu’après une licence (ou équivalent) et après une licence qu’après un cursus de cycle court. Les diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court gagnent en moyenne 20 % de plus que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE. L’avantage salarial moyen passe à 42 % après une licence (ou équivalent), voire à 90 % après un master ou un doctorat (ou équivalent).
Le différentiel salarial lié au niveau de formation tend à se creuser avec l’âge. Dans les pays de l’OCDE, les 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire gagnent en moyenne 15 % de moins que ceux qui sont diplômés de ce niveau d’enseignement. Cet écart atteint 20 % chez les 45-54 ans. Quant à l’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire par rapport aux diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, il atteint 39 % chez les 25-34 ans et passe la barre des 68 % chez les 45-54 ans (voir le Tableau A4.1).
Différentiel salarial entre les hommes et les femmes, selon le niveau de formation et le groupe d’âge, au fil du temps
L’élévation du niveau de formation réduit la variation du taux d’emploi entre les femmes et les hommes (voir le chapitre A3), mais le différentiel salarial varie peu entre les niveaux de formation. Chez les actifs occupés à temps plein toute l’année, les femmes gagnent en moyenne 77 % de la rémunération des hommes dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire, contre 81 % dans celui diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 79 % dans celui non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE (voir le Tableau A4.3). Comme les femmes sont plus susceptibles de travailler à temps partiel ou une partie de l’année seulement, les différentiels salariaux sont plus élevés tous actifs occupés confondus que dans l’effectif occupé à temps plein toute l’année (OCDE, 2023[1]).
Le différentiel salarial se creuse jusqu’à l’âge de 54 ans, quel que soit le niveau de formation. Chez les 25-34 ans occupés à temps plein toute l’année, les femmes gagnent entre 83 et 85 % de la rémunération des hommes, en fonction du niveau de formation ; elles ne gagnent plus que 76 à 79 % de la rémunération des hommes chez les 45‑54 ans. Le différentiel salarial entre les hommes et les femmes chez les 45-54 ans dépasse en moyenne celui des 25-34 ans d’au moins 5 points de pourcentage. Ce n’est toutefois pas le cas dans tous les pays et à tous les niveaux de formation. Par exemple, en Italie, le différentiel salarial entre les hommes et les femmes chez les 45-54 ans diplômés de l’enseignement tertiaire est inférieur de plus de 10 points de pourcentage à celui des 25-34 ans ayant le même niveau de formation. Par ailleurs, il se réduit en moyenne dans les pays de l’OCDE chez les 55-64 ans non diplômés de l’enseignement tertiaire et ne s’écarte pas de la moyenne tous groupes d’âge confondus chez leurs homologues diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le Tableau A4.3).
La persistance du différentiel salarial entre les hommes et les femmes ne tient pas à un seul facteur. Même si les femmes surpassent les hommes en termes de niveau de formation (voir le chapitre A1), le différentiel salarial entre les hommes et les femmes traduit une multitude de paramètres complexes comme la ségrégation professionnelle, les biais à l’embauche et les inégalités en matière d’avancement de carrière (Forum économique mondial, 2023[2]). Les femmes sont moins susceptibles que les hommes d’obtenir une promotion ou une forte augmentation de salaire en cas de changement d’employeur. De surcroît, les interruptions de carrière qui s’observent chez les femmes en âge de procréer contribuent largement au différentiel salarial entre femmes et hommes dans de nombreux pays de l’OCDE (OCDE, 2022[3]). Les femmes sont plus susceptibles de rechercher une voie professionnelle moins compétitive et une plus grande flexibilité au travail afin de composer avec leurs engagements familiaux. Leur rémunération est donc inférieure à celle des hommes ayant le même niveau de formation. Même s’il y a eu des progrès en matière d’égalité salariale entre les hommes et les femmes, des disparités significatives subsistent à l’échelle mondiale, ce qui conduit les femmes à gagner souvent moins que les hommes pour un travail comparable en raison de discriminations et de biais structurels pérennes (Organisation internationale du travail, 2022[4]).
Bon nombre de pays se sont dotés de politiques visant à réduire les disparités en matière de rémunération entre les hommes et les femmes, parmi lesquelles des mesures concrètes comme la transparence salariale (OCDE, 2017[5]). Le Graphique A4.2 présente l’amélioration globale du différentiel salarial pour les femmes entre 2013 et 2022. Le degré d’amélioration en la matière dépend toutefois du pays et du niveau de formation. Dans la majorité des pays, le différentiel de rémunération entre les hommes et les femmes se réduit davantage chez les adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire Il est en particulier intéressant de constater qu’en Estonie et en Lituanie, le différentiel salarial entre les hommes et les femmes chez les adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a baissé d’au moins 15 points de pourcentage entre 2013 et 2022. Par contraste, le Danemark et le Luxembourg font figure d’exceptions puisque leur différentiel salarial chez les adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’est creusé au cours de cette période, de respectivement un et cinq points de pourcentage. Chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, il s’est réduit de 10 points de pourcentage au plus dans tous les pays dont les données sont disponibles et comparables. À noter, à des fins de comparabilité, l’analyse porte uniquement sur les actifs occupés à temps plein toute l’année. Les résultats ne peuvent être extrapolés à l’ensemble de la population active, où les femmes sont plus susceptibles de travailler à temps partiel.
Graphique A4.2. Évolution de la rémunération des femmes par comparaison avec celle des hommes de 2013 à 2022
Copier le lien de Graphique A4.2. Évolution de la rémunération des femmes par comparaison avec celle des hommes de 2013 à 2022Actifs âgés de 25 à 64 ans occupés à temps plein toute l’année, en points de pourcentage
Lecture du graphique : au Luxembourg, de 2013 à 2022, l’écart de rémunération entre les sexes s’est réduit chez les femmes âgées de 25 à 64 ans diplômées de l’enseignement tertiaire et s’est creusé chez les femmes non diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Au cours de cette période, la rémunération relative des diplômées de l’enseignement tertiaire a augmenté de 10 points de pourcentage, passant de 76 % de la rémunération des hommes en 2013 à 86 % en 2022. Par contraste, la rémunération relative des non-diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire a diminué de 5 points de pourcentage pour passer de 83 % de la rémunération des hommes en 2013 à 78 % en 2022.
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. Revenus nets d’impôts sur le revenu.
Les pays sont classés par ordre décroissant de l’évolution en points de pourcentage de la rémunération relative des diplômées de l’enseignement tertiaire entre 2013 et 2022.
Voir le Tableau A4.3 et l’Outil d’exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s) pour les données et la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Investir dans une formation a une incidence significative sur le potentiel de rémunération et les résultats au regard de l’emploi (voir le chapitre A3). Les disparités en la matière entre les hommes et les femmes sont particulièrement flagrantes. Ce facteur occupe une place de choix parmi la panoplie de mesures destinées à remédier au différentiel salarial entre les hommes et les femmes, qui persiste sous l’effet conjugué de forces complexes. En dépit d’améliorations sur le versant de l’égalité salariale dans certains pays, des disparités profondes subsistent. Comprendre ces dynamiques est essentiel alors que les pays se dotent de politiques pour réduire les disparités en matière de rémunération. Encadré A4.1 examine les implications financières de l’investissement personnel en matière de formation et explique en quoi faire le choix de suivre des études tertiaires a des répercussions sur les résultats économiques individuels.
Encadré A4.1. Rendement financier de la formation
Copier le lien de Encadré A4.1. Rendement financier de la formationInvestir du temps et de l’argent dans une formation équivaut à investir en faveur du capital humain. De meilleures perspectives (voir le chapitre A3) et un avantage salarial incitent fortement les adultes à poursuivre leurs études et à différer leur entrée dans la vie active.
Cet encadré présente les éléments qui peuvent inciter un individu à investir dans une formation à la lumière de trois indicateurs : le rendement financier privé net, le taux de rendement interne et le rapport coûts-avantages. Il examine les conséquences financières liées à la décision d’investir dans des études tertiaires au lieu d’entrer sur le marché du travail avec un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Les avantages de l’enseignement tertiaire résident dans la différence entre les revenus estimés des actifs diplômés du tertiaire à l’issue de leur carrière (déduction faite de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales) et ceux des actifs qui sont entrés dans la vie active à l’âge typique de fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Cette analyse tient aussi compte des coûts de l’enseignement tertiaire ainsi que du manque à gagner pendant la durée des études (voir la section « Définitions »). Elle estime le rendement financier de l’investissement envers une formation jusqu’à un âge théorique de départ à la retraite de 64 ans et n’inclut donc pas les pensions de retraite (OCDE, 2021[6]). Elle ne tient pas non plus compte des prêts d’études ou des emplois à temps partiel ou saisonniers, ce qui simplifie à outrance la réalité de certains pays. Dans la mesure où l’argent de demain vaut moins que celui d’aujourd’hui, cette analyse calcule la valeur actuelle nette des flux financiers futurs estimés. Dans les résultats ci-dessous, les flux financiers futurs sont « actualisés » à un taux de 2 %.
Les adultes qui élèvent leur niveau de formation bénéficient d’un rendement financier positif tout au long de leur vie active. Les gains auxquels les individus peuvent s’attendre au fil de leur carrière dépassent les coûts encourus pendant leurs études. Investir dans des études tertiaires est rentable à long terme tant pour les hommes que pour les femmes. En moyenne dans les pays de l’OCDE, le rendement financier privé des études tertiaires pour un emploi à temps plein toute l’année se monte à 343 000 USD pour un homme et 292 700 USD pour une femme. Les hommes en retirent un rendement financier net privé supérieur à celui des femmes dans la plupart des pays de l’OCDE : l’inverse n’est vrai qu’en Australie, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en Norvège, en République de Türkiye (ci-après dénommée « Türkiye ») et en Suède (voir le Graphique A4.3). En dépit de ce rendement inférieur, les jeunes femmes sont plus susceptibles d’arriver au terme de leurs études tertiaires que leurs homologues masculins (voir le chapitre A1). Cette situation s’explique en partie par le fait que le différentiel salarial et d’emploi entre le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et l’enseignement tertiaire est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
Graphique A4.3. Rendement financier net privé pour un homme ou une femme diplômés de l’enseignement tertiaire (2021)
Copier le lien de Graphique A4.3. Rendement financier net privé pour un homme ou une femme diplômés de l’enseignement tertiaire (2021)En comparaison au rendement du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, en équivalents USD convertis sur la base des PPA pour le PIB
Remarque : les coûts et les avantages futurs sont soumis à un taux d’actualisation de 2 %.
1. Rendement financier de l’enseignement tertiaire en comparaison au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à l’enseignement post-secondaire confondus.
2. L’année de référence n’est pas 2021. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
3. Seuls les revenus nets sont disponibles : les calculs utilisent ces valeurs comme des revenus bruts.
Les pays sont classés par ordre décroissant du rendement financier net privé de l’enseignement tertiaire pour un homme.
Voir le Tableau A4.5 pour les données et la section Tableaux du chapitre A4 pour le lien StaLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Le total des coûts et des avantages d’un diplôme de l’enseignement tertiaire varie d’un pays à l’autre, avec des différences marquées entre les hommes et les femmes. La Türkiye présente les coûts et les avantages les plus faibles chez les hommes comme chez les femmes, tandis que le Luxembourg et la Suisse affichent des coûts et des avantages relativement élevés chez les deux sexes. À noter, les chiffres sont ajustés en parités de pouvoir d’achat (PPA) et offrent donc une mesure comparable de l’effort financier consenti par les individus pour financer leurs études par rapport au coût de la vie ordinaire dans leur pays respectif.
Calculer le rendement financier de l’éducation implique d’appliquer un taux d’actualisation pour déterminer la valeur actuelle des flux financiers futurs. Le choix du taux d’actualisation est délicat et joue un rôle déterminant lors de l’analyse du rendement d’investissements à long terme, tels qu’un investissement dans une formation.
Le Tableau A4.a présente en quoi le rendement financier privé chez les hommes et les femmes titulaires d’un diplôme de l’enseignement tertiaire change en fonction de trois taux d’actualisation. Passer d’un taux d’actualisation de 2 % (comme dans l’analyse ci-dessus) à un taux de 3.75 % réduit la valeur actuelle nette d’au moins 32 % dans tous les pays dont les données sont disponibles. Avec un taux d’actualisation de 8 %, la valeur actuelle nette recule de plus de 65 % dans tous les pays. Ces comparaisons soulignent la sensibilité de la valeur actuelle nette aux changements du taux d’actualisation.
Une autre méthode pour analyser le rendement de l’éducation consiste à se pencher sur le taux de rendement interne, à savoir le taux d’intérêt réel susceptible d’équilibrer les coûts et les avantages des études, ce qui conduit à récupérer l’investissement en ce sens. Il peut être interprété comme le taux d’intérêt sur l’investissement en faveur de l’élévation du niveau de formation qu’un individu peut s’attendre à recevoir chaque année au cours de sa vie active. Il doit être comparé au coût de l’argent, qui correspond au taux d’actualisation utilisé pour calculer la valeur actuelle nette (2 % dans le cas de la présente analyse). Le rapport coûts-avantages reflète l’incitation financière à investir dans une formation et correspond à la différence entre le total des avantages et le total des coûts des études. Il exprime les avantages financiers découlant de l’élévation du niveau de formation pour chaque USD investi en ce sens. En fonction de l’indicateur utilisé, les incitatifs relatifs à l’investissement en faveur de l’élévation du niveau de formation varient entre les hommes et les femmes. Le taux de rendement interne de l’enseignement tertiaire est de 15 % chez les hommes et de 18 % chez les femmes en moyenne dans les pays de l’OCDE. C’est en Irlande que ce taux est le plus élevé, puisqu’il s'élève à 26 % chez les hommes et à 41 % chez les femmes (voir le Tableau A4.5).
Tableau A4.a. Rendement financier net pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire, selon le taux d’actualisation (2021)
Copier le lien de Tableau A4.a. Rendement financier net pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire, selon le taux d’actualisation (2021)En comparaison au rendement du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, en équivalents USD convertis sur la base des PPA pour le PIB
Voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink et l’Encadré A4.3 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OECD/ILO/UIS (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Répartition de la rémunération des actifs, selon le niveau de formation
Un indicateur clé des inégalités sur le marché du travail est la proportion d’individus à chaque niveau de formation qui gagnent nettement plus ou moins que la rémunération médiane. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’actifs qui ne gagnent pas plus de la moitié de la rémunération médiane est en moyenne de l’ordre de 28 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 17 % chez les diplômés de ce niveau ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 10 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire. À l’inverse, le pourcentage moyen d’actifs qui gagnent plus que la rémunération médiane s’élève à 26 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 42 % chez les actifs diplômés de ce niveau ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 69 % chez les actifs diplômés de l’enseignement tertiaire (Tableau A4.2).
Les différences sont encore plus marquées si l’analyse porte sur les actifs qui gagnent plus du double de la rémunération médiane. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’actifs qui gagnent plus du double de la rémunération médiane s’élève en moyenne à 23 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire, contre seulement 6 % dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 3 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau A4.2).
Il est important d’analyser ces chiffres à l’aune du niveau de formation de l’ensemble de la population. Dans des pays comme le Brésil, le Costa Rica et le Mexique, la proportion de diplômés de l’enseignement tertiaire est relativement restreinte, mais une grande partie d’entre eux gagnent plus du double de la rémunération médiane, signe que dans ces pays, l’enseignement tertiaire est fortement corrélé à un avantage salarial. A contrario, ces pays présentent aussi une grande proportion d’actifs avec un niveau de formation peu élevé, dont une grande partie ne gagne pas plus de la moitié de la rémunération médiane, ce qui sous-entend des inégalités salariales marquées en fonction du niveau de formation. Par ailleurs, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, la Roumanie et la Slovénie affichent une faible proportion d’actifs diplômés de l’enseignement tertiaire dont la rémunération est élevée et d’actifs non diplômés dont la rémunération est basse. Avec une proportion inférieure à 20 % dans les deux cas, on peut supposer que dans ces pays, la rémunération et les avantages économiques de l’éducation sont répartis plus équitablement au sein de la population (voir le Graphique A4.4).
Les avantages financiers associés à un niveau de formation plus élevé ne se cantonnent pas à la rémunération. L’Encadré A4.2 montre une corrélation positive entre le niveau de formation et la sécurité financière.
Graphique A4.4. Pourcentage d’actifs qui gagnent nettement plus ou moins que la rémunération médiane, selon le niveau de formation (2022)
Copier le lien de Graphique A4.4. Pourcentage d’actifs qui gagnent nettement plus ou moins que la rémunération médiane, selon le niveau de formation (2022)Ensemble des actifs rémunérés non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou diplômés de l’enseignement tertiaire âgés de 25 à 64 ans, en pourcentage
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Les pourcentages entre parenthèses représentent la proportion des actifs âgés de 25 à 64 ans respectivement non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et diplômés de l’enseignement tertiaire. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2022. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
2. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d’actifs diplômés de l’enseignement tertiaire âgés de 25 à 64 ans qui gagnent plus du double de la rémunération médiane.
Voir le Tableau A4.2 pour les données et la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Encadré A4.2. Niveau de formation et épargne de précaution
Copier le lien de Encadré A4.2. Niveau de formation et épargne de précautionLes actifs financiers liquides jouent un rôle décisif pour parer aux difficultés financières en cas d’imprévus. Le Graphique A4.5 examine le pourcentage d’adultes dont le ménage ne dispose pas d’une épargne de prévoyance suffisante, selon le niveau de formation. Les ménages dépourvus d’une épargne de prévoyance suffisante sont ceux dont les actifs financiers liquides ne leur permettent pas de faire face à une perte de revenus de trois semaines. Puisque les diplômés de l’enseignement supérieur gagnent généralement plus que leurs homologues moins qualifiés (voir ci-dessus), ce chiffre se concentre sur les ménages du quintile intermédiaire de la rémunération brute. Cela étant, cette approche ne peut pas totalement éviter le biais induit par le niveau de formation sur la rémunération, compte tenu de l’influence des revenus gagnés par le passé sur les économies : les personnes moins diplômées sont plus susceptibles d’avoir eu une rémunération antérieure peu élevée, et vice versa.
En moyenne dans les pays de l’OCDE ayant pris part à l’enquête sur le budget des ménages de l’UE de 2021 (UE-EBM), 46 % des adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire appartenant à un ménage à revenu intermédiaire n’ont pas assez d’épargne pour assumer leurs dépenses courantes pendant trois semaines sans revenus. Ce pourcentage passe à 37 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 22 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire. La Lituanie est le seul pays où les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et au-delà sont beaucoup plus susceptibles d’être dépourvus d’une épargne de prévoyance (voir le Graphique A4.5).
Graphique A4.5. Pourcentage d’adultes sans épargne de prévoyance suffisante pour faire face à une perte de revenus de trois semaines, selon le niveau de formation (2021)
Copier le lien de Graphique A4.5. Pourcentage d’adultes sans épargne de prévoyance suffisante pour faire face à une perte de revenus de trois semaines, selon le niveau de formation (2021)Adultes âgés de 25 à 64 ans dont le ménage se situe dans le quintile intermédiaire de la rémunération brute, en pourcentage
Remarque : l’épargne de prévoyance désigne les actifs financiers liquides comme les dépôts, les fonds communs de placement, les obligations, la valeur d’une société privée, les actions cotées en bourse et les comptes gérés. Les trois semaines de revenus concernent les revenus du ménage. La moyenne correspond à la valeur non pondérée de tous les pays ayant pris part à l’EBM 2021.
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d’adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui ne possèdent pas d’épargne de prévoyance suffisante pour faire face à une perte de revenus de trois semaines.
Voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Différentiel salarial entre les actifs nés dans le pays et à l’étranger, selon le niveau de formation
Les individus nés à l’étranger peuvent être confrontés à des obstacles systémiques qui freinent leur intégration économique et leur capacité à tirer profit de leurs diplômes. Ils peuvent éprouver plus de difficultés que leurs homologues nés dans le pays à trouver un emploi en raison de problèmes tels que des diplômes étrangers non reconnus, des compétences insuffisantes, des barrières linguistiques ou encore des discriminations. Ils sont dès lors plus enclins à accepter n’importe quel emploi disponible, ce qui se traduit souvent par des revenus inférieurs à ceux de leurs homologues nés dans le pays (OCDE, 2023[7]).
Sans qu’une tendance nette se dégage, on constate un écart marqué entre la rémunération des actifs nés dans le pays et à l’étranger selon le niveau de formation entre les pays. Le Graphique A4.6 présente la rémunération relative de la population née à l’étranger selon le niveau de formation ainsi que la rémunération relative des diplômés de l’enseignement tertiaire (le niveau le plus fréquent en moyenne chez les adultes nés à l’étranger), selon l’âge auquel ils sont arrivés dans le pays d’accueil. Dans des pays comme les États-Unis et la Lettonie, les actifs nés à l’étranger et diplômés du tertiaire gagnent légèrement plus que leurs homologues nés dans le pays, ce qui pourrait traduire une meilleure intégration des actifs nés à l’étranger sur le marché du travail exigeant un diplôme tertiaire ainsi qu’une reconnaissance accrue des qualifications obtenues à l’étranger. Dans les pays présentant une proportion élevée de la population née à l’étranger et de diplômés de l’enseignement tertiaire chez les adultes nés à l’étranger (voir le chapitre A1), ceux-ci gagnent jusqu’à 10 % de moins que leurs homologues nés dans le pays. Enfin, dans des pays comme l’Autriche et l’Espagne, les diplômés de l’enseignement tertiaire nés à l’étranger gagnent nettement moins (au moins 15 % de moins) que leurs homologues nés dans le pays, signe que les immigrants ne bénéficient pas d’une pleine égalité des chances en dépit de leur niveau de formation élevé (voir le Graphique A4.6).
La rémunération relative varie aussi selon l’âge d’arrivée dans le pays d’accueil. Cette tendance est flagrante chez les diplômés de l’enseignement tertiaire dans des pays comme le Canada, la Norvège et la Nouvelle-Zélande, où ceux arrivés plus tôt ont une rémunération sensiblement identique, voire supérieure, à celle de leurs homologues nés dans le pays. Cette tendance souligne le rôle prépondérant de l’intégration sociale et pédagogique précoce dans la réussite économique, en particulier en ce qui concerne l’origine des qualifications (voir le Graphique A4.6).
Graphique A4.6. Rémunération relative des actifs nés à l’étranger, selon le niveau de formation et l’âge de l’immigration (2022)
Copier le lien de Graphique A4.6. Rémunération relative des actifs nés à l’étranger, selon le niveau de formation et l’âge de l’immigration (2022)Actifs âgés de 25 à 64 ans occupés à temps plein toute l’année, adultes nés dans le pays = 100
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2022. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
2. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Les pays sont classés par ordre décroissant de la rémunération relative des diplômés de l’enseignement tertiaire nés à l’étranger.
Voir le Tableau A4.4 pour les données et la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Définitions
Copier le lien de DéfinitionsLe terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans ; et l’expression « jeunes (adultes) », la population âgée de 25 à 34 ans. L’analyse du rendement financier de l’éducation porte sur la valeur actuelle nette des revenus acquis tout au long de la vie active, définie comme la période entre 16 et 64 ans.
Le rapport coûts-avantages correspond à la différence entre le total des avantages et le total des coûts. Il exprime les avantages financiers découlant de l’élévation du niveau de formation pour chaque USD investi en ce sens.
Pays de naissance : les individus nés dans le pays correspondent à ceux qui sont nés dans le pays dans lequel ils ont répondu à l’enquête tandis que les individus nés à l’étranger correspondent à ceux qui sont nés en dehors du pays dans lequel ils ont répondu à l’enquête.
Les coûts directs correspondent aux dépenses directes au titre de l’éducation par étudiant pendant la scolarité. Les coûts directs de l’éducation ne comprennent pas les prêts d’études. Les coûts directs privés sont les dépenses totales des ménages consacrées à l’éducation. Ils comprennent les paiements nets aux établissements d’enseignement ainsi que les paiements des biens et services d’éducation extérieurs aux établissements d’enseignement (fournitures, tutorat, etc.). Le manque à gagner correspond à la rémunération nette à laquelle un individu pourrait s’attendre s’il ne poursuivait pas ses études.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
L’épargne de prévoyance désigne les actifs financiers liquides comme les dépôts, les fonds communs de placement, les obligations, la valeur d’une société privée, les actions cotées en bourse et les comptes gérés.
Les actifs occupés dont la rémunération est nulle sont ceux qui perçoivent une rémunération, mais dont le résultat de l’activité professionnelle est nul.
Les actifs occupés dont la rémunération est négative sont ceux dont l’activité professionnelle est déficitaire.
L’avantage salarial brut correspond à la somme actualisée de l’avantage salarial obtenu tout au long de la vie active en raison de l’élévation du niveau de formation. L’effet de l’impôt sur le revenu correspond à la somme actualisée de l’impôt sur le revenu supplémentaire payé par un individu tout au long de sa vie active en raison de l’élévation de son niveau de formation. L’effet des cotisations sociales correspond à la somme actualisée des cotisations sociales supplémentaires payées par un salarié tout au long de sa vie active en raison de l’élévation de son niveau de formation.
Le taux de rendement interne est le taux d’intérêt réel (hypothétique) susceptible d’équilibrer les coûts et les avantages associés à l’investissement dans une formation. Il peut être interprété comme le taux d’intérêt qu’un individu peut s’attendre à recevoir chaque année de sa vie active sur son investissement en faveur d’une élévation de son niveau de formation.
Niveaux d’enseignement : les niveaux de la Classification internationale type de l’éducation (CITE) 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Le rendement financier net désigne la valeur actuelle nette de l’investissement financier en faveur du niveau de formation, à savoir la différence entre les avantages financiers actualisés et le coût financier de l’éducation actualisé. Il représente la plus-value de l’éducation au-delà des 2 % d’intérêts réels appliqués à ces flux financiers.
Méthodologie
Copier le lien de MéthodologieDans l’analyse de la rémunération relative par niveau de formation et de la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération, le temps de travail n’est pas contrôlé, alors qu’il peut influer sur la rémunération en général et sur la répartition entre les catégories de rémunération en particulier. Concernant la rémunération des actifs occupés à temps plein, les pays ont précisé s’ils se sont basés sur une définition spécifique du travail à temps plein ou sur le temps de travail hebdomadaire minimum.
La période de référence des données sur les rémunérations est annuelle, mensuelle ou hebdomadaire, selon les pays. Ce chapitre présente des données annuelles ; les données dont la période de référence est inférieure à un an sont ajustées. Pour de plus amples informations sur les méthodes d’ajustement, voir le Tableau X3.A4.1 de l’annexe « Sources, méthodes et notes techniques » (https://doi.org/10.1787/1aabb39d-fr) de Regards sur l’éducation 2024. Dans la plupart des pays, les données se rapportent aux revenus avant impôts. La rémunération des travailleurs indépendants est exclue des chiffres de nombreux pays ; il n’existe pas de méthode simple et comparable qui permette de faire la distinction entre la rémunération et le rendement du capital investi dans l’activité.
Ce chapitre ne tient pas compte de l’impact des revenus effectifs générés par les services publics gratuits. En conséquence, la rémunération peut être moins élevée dans certains pays que dans d’autres, mais les soins de santé et l’enseignement peuvent être gratuits. La rémunération moyenne des hommes et des femmes n’est pas la moyenne simple de leur rémunération, mais est calculée sur la base de la rémunération de l’ensemble de la population. Pour calculer cette moyenne globale, la rémunération moyenne des hommes et des femmes est pondérée en fonction du pourcentage d’hommes et de femmes à chaque niveau de formation.
Dans les données sur la rémunération, les actifs dont la rémunération est nulle ou négative doivent être considérés comme des actifs rémunérés. Les actifs à rémunération négative sont aussi à prendre en considération dans le calcul de la rémunération médiane. Les données sur les actifs dont la rémunération est nulle ou négative ne sont toutefois pas disponibles dans tous les pays. Les actifs à rémunération nulle sont inclus en Allemagne, en Belgique, au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Irlande, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, en Suède, en Suisse et en Türkiye. Les actifs à rémunération négative sont inclus en Belgique, au Canada, au Danemark, en Espagne, aux États-Unis, en Italie, en Norvège, en Nouvelle-Zélande et en Suède. Voir la définition des actifs à rémunération nulle ou négative dans la section « Définitions ». Il convient d’en tenir compte également au sujet de la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération. Il y a lieu de préciser que les actifs à rémunération nulle ou négative sont très peu nombreux chez les actifs occupés à temps plein toute l’année dans les pays dont les données sont disponibles. La prise en considération ou non des actifs à rémunération nulle ou négative a un effet minime sur la rémunération relative et la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération.
Pour de plus amples informations, consulter le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2018[8]) et l’annexe « Sources, méthodes et notes techniques » de Regards sur l’éducation 2024 (https://doi.org/10.1787/1aabb39d-fr).
Pour calculer le rendement de l’éducation, Encadré A4.1 s’appuie sur la valeur actuelle nette de l’investissement. Afin de pouvoir comparer directement les coûts et les avantages, la valeur actuelle nette exprime la valeur actuelle de transferts pécuniaires qui interviendront ultérieurement. Aussi, les coûts et les avantages cumulés tout au long de la vie active sont ramenés au début de l’investissement. Pour cela, tous les flux monétaires sont actualisés avec un taux d’intérêt fixe correspondant au début de l’investissement (taux d’actualisation). Le modèle part du principe que les taux d’imposition et les cotisations sociales demeurent identiques à ceux d’aujourd’hui. De même, la rémunération et le taux d’emploi selon l’âge et le niveau de formation sont réputés identiques aux valeurs les plus récentes.
Source
Copier le lien de SourceCe chapitre est basé sur la collecte de données sur l’enseignement et la rémunération du réseau LSO (Labour Market and Social Outcomes of Learning) de l’OCDE qui est chargé d’élaborer les données relatives aux retombées de l’éducation sur l’économie, le marché du travail et la société. La collecte de données porte sur la rémunération des actifs occupés à temps plein ou partiel toute l’année ou une partie de l’année durant la période de référence. Cette base de données contient des données sur la répartition des travailleurs entre les catégories de rémunération ainsi que sur la rémunération des actifs scolarisés et non scolarisés. Les données de la plupart des pays proviennent d’enquêtes nationales auprès des ménages, telles que les enquêtes sur la population active, les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (UE-SILC) et d’autres collectes de données spécifiques sur la rémunération. Un quart environ des pays utilisent les données fiscales ou autres. Pour les notes spécifiques aux pays, voir l’annexe « Sources, méthodes et notes techniques » de Regards sur l’éducation 2024 (https://doi.org/10.1787/1aabb39d-fr). L’Encadré A4.1 relatif au rendement financier de l’éducation fait appel à différentes sources :
Les coûts directs de l’éducation proviennent de la collecte de données relatives au financement de l’éducation réalisée conjointement par l’UNESCO, l’OCDE et Eurostat (UOE) (dont l’année de référence est 2021 sauf mention contraire dans les tableaux). Les données concernant la rémunération brute proviennent de la collecte de données relatives à la rémunération du réseau LSO (Labour Market and Social Outcomes of Learning) de l’OCDE qui ont été compilées à partir d’enquêtes nationales sur la population active, des statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie, d’enquêtes sur la structure des salaires et d’autres enquêtes et sondages nationaux. La rémunération dépend de l’âge, du sexe et du niveau de formation.
Les données relatives à l’impôt sur le revenu sont calculées à l’aide du modèle utilisé dans Les impôts sur les salaires de l’OCDE, qui détermine le taux d’imposition en fonction du niveau de rémunération. Ce modèle calcule la tranche d’imposition sur le revenu de plusieurs profils de ménages. Pour cet indicateur, le profil type est celui d’un actif seul et sans enfant. Pour les informations détaillées sur l’impôt sur le revenu par pays, voir Les impôts sur les salaires 2024 (OCDE, 2024[9]).
Les cotisations sociales des salariés sont calculées à l’aide du profil d’actif seul de 40 ans sans enfant utilisé dans Les impôts sur les salaires 2024 de l’OCDE. Pour les informations détaillées sur les cotisations sociales des salariés par pays, voir Les impôts sur les salaires 2024 (OCDE, 2024[9]).
Les données de Encadré A4.2 relatives au niveau de formation et à l’épargne de prévoyance proviennent de l’enquête sur le budget des ménages de l’UE de 2021 (UE-EBM).
Références
[2] Forum économique mondial (2023), Global Gender Gap Report 2023, https://www.weforum.org/publications/global-gender-gap-report-2023/ (consulté le 5 juillet 2024).
[9] OCDE (2024), Les impôts sur les salaires 2024 (version abrégée) : La fiscalité et le genre sous l’angle du deuxième apporteur de revenu, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/bb9d7ef8-fr.
[1] OCDE (2023), Éducation et revenus, http://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_EARNINGS.
[7] OCDE (2023), Perspectives des migrations internationales 2023, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/87c79978-fr.
[3] OCDE (2022), « Same skills, different pay: Tackling gender inequalities at firm level », OCDE, Paris, https://www.oecd.org/gender/same-skills-different-pay-2022.pdf.
[6] OCDE (2021), Regards sur l’éducation 2021 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/5077a968-fr.
[8] OCDE (2018), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[5] OCDE (2017), Atteindre l’égalité femmes-hommes : Un combat difficile, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264203426-fr.
[4] Organisation internationale du travail (2022), Rapport mondial sur les salaires 2022-23. L’impact de l’inflation et du COVID-19 sur les salaires et le pouvoir d’achat, https://doi.org/10.54394/OUBL3093.
Tableaux du chapitre A4
Copier le lien de Tableaux du chapitre A4Tableaux du chapitre A4. Quel avantage salarial le niveau de formation procure-t-il ?
Copier le lien de Tableaux du chapitre A4. Quel avantage salarial le niveau de formation procure-t-il ?
Rémunération relative par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022) |
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Répartition des actifs entre les niveaux de formation et les catégories de rémunération dérivées de la rémunération médiane (2022) |
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Rémunération des femmes en pourcentage de celle des hommes, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022) |
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Rémunération des actifs nés à l’étranger en pourcentage de celle des actifs nés dans le pays, selon le niveau de formation, l’âge de l’immigration et le groupe d’âge (2022) |
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Coûts et avantages privés pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire (2021) |
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Tableau A4.a |
Rendement financier net pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire, selon le taux d’actualisation (2021) |
Date butoir pour les données : 14 juin 2024 Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Tableau A4.1. Rémunération relative par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022)
Copier le lien de Tableau A4.1. Rémunération relative par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022)Actifs rémunérés (occupés à temps plein toute l’année), diplômés du deuxième cycle du secondaire = 100 dans chaque groupe d’âge

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink et l’Encadré A4.3 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A4.2. Répartition des actifs entre les niveaux de formation et les catégories de rémunération dérivées de la rémunération médiane (2022)
Copier le lien de Tableau A4.2. Répartition des actifs entre les niveaux de formation et les catégories de rémunération dérivées de la rémunération médiane (2022)Rémunération médiane des actifs rémunérés (occupés à temps plein et partiel) âgés de 25 à 64 ans, tous niveaux de formation confondus

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink et l’Encadré A4.3 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A4.3. Rémunération des femmes en pourcentage de celle des hommes, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022)
Copier le lien de Tableau A4.3. Rémunération des femmes en pourcentage de celle des hommes, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022)Rémunération moyenne des actifs occupés à temps plein toute l’année

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink et l’Encadré A4.3 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A4.4. Rémunération des actifs nés à l’étranger en pourcentage de celle des actifs nés dans le pays, selon le niveau de formation, l’âge de l’immigration et le groupe d’âge (2022)
Copier le lien de Tableau A4.4. Rémunération des actifs nés à l’étranger en pourcentage de celle des actifs nés dans le pays, selon le niveau de formation, l’âge de l’immigration et le groupe d’âge (2022)Rémunération moyenne des actifs occupés à temps plein toute l’année

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink et l’Encadré A4.3 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A4.5. Coûts et avantages privés pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire (2021)
Copier le lien de Tableau A4.5. Coûts et avantages privés pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire (2021)En comparaison à un homme ou une femme diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, en équivalents USD convertis sur la base des PPA pour le PIB ; les coûts et les avantages futurs sont soumis à un taux d’actualisation de 2 %

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A4 pour le StatLink et l’Encadré A4.3 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Encadré A4.3. Notes des tableaux du chapitre A4
Copier le lien de Encadré A4.3. Notes des tableaux du chapitre A4Tableau A4.1 Rémunération relative par comparaison avec les diplômés du deuxième cycle du secondaire, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022)
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Les chiffres sur la rémunération relative des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire peuvent être consultés en ligne (voir le StatLink). Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 pour la Belgique, la Bulgarie, le Canada, l’Espagne, la Finlande, l’Irlande, Israël, l’Italie et la Suisse ; 2019 pour la France ; et 2018 pour la Grèce et le Mexique.
2. L’indice 100 correspond à l’effectif diplômé des niveaux 3 et 4 de la CITE 2011. Les niveaux de la CITE sont listés dans le Guide du lecteur.
3. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Tableau A4.2. Répartition des actifs entre les niveaux de formation et les catégories de rémunération dérivées de la rémunération médiane (2022)
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. La somme des pourcentages par catégorie de rémunération selon le niveau de formation n’est pas nécessairement égale à 100 % du fait des données manquantes. Les chiffres ventilés par sexe peuvent être consultés en ligne (voir le StatLink). Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 pour la Bulgarie, le Canada, l’Espagne, la Finlande, l’Irlande, Israël, l’Italie et la Suisse ; 2019 pour la France ; et 2018 pour la Grèce et le Mexique.
2. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Tableau A4.3 Rémunération des femmes en pourcentage de celle des hommes, selon le niveau de formation et le groupe d’âge (2022)
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 pour la Belgique, la Bulgarie, le Canada, l’Espagne, la Finlande, l’Irlande, Israël, l’Italie et la Suisse ; 2019 pour la France ; et 2018 pour la Grèce et le Mexique.
2. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Tableau A4.4. Rémunération des actifs nés à l’étranger en pourcentage de celle des actifs nés dans le pays, selon le niveau de formation, l’âge de l’immigration et le groupe d’âge (2022)
Remarque : les différences entre les pays sont en partie imputables à la prise en compte ou non des actifs dont la rémunération est nulle ou négative. Les chiffres relatifs à d’autres groupes d’âge peuvent être consultés en ligne (voir le StatLink). Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2022, mais 2021 pour la Bulgarie, le Canada, Israël et l’Italie ; et 2019 pour l’Australie, la Suisse et la Türkiye.
2. Les données renvoient aux revenus nets d’impôts sur le revenu en Türkiye et aux revenus bruts (actifs indépendants) et nets (actifs salariés) confondus en Argentine.
Tableau A4.5. Coûts et avantages privés pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire (2021)
Remarque : les valeurs reposent sur la différence entre les hommes diplômés de l’enseignement tertiaire et ceux diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Les valeurs sont arrondies à la centaine la plus proche. Les coûts directs de l’éducation ne comprennent pas les prêts d’études. Les coûts et les avantages sont cumulés tout au long de la vie active et ramenés au début de l’investissement. Les chiffres relatifs aux coûts directs, au manque à gagner, aux avantages bruts, à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales peuvent être consultés en ligne (voir le StatLink). Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
3. Année de référence : 2020.
4. Rendement financier de l’enseignement tertiaire en comparaison au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à l’enseignement post-secondaire confondus.
5. Seuls les revenus nets sont disponibles : les calculs utilisent ces valeurs à la façon de revenus bruts.
Tableau A4.a. Rendement financier net pour un homme et une femme diplômés de l’enseignement tertiaire, selon le taux d’actualisation (2021)
1. Année de référence : 2020.
2. Rendement financier de l’enseignement tertiaire en comparaison au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et à l’enseignement post-secondaire confondus.
3. Seuls les revenus nets sont disponibles : les calculs utilisent ces valeurs à la façon de revenus bruts.