Le taux d’emploi des jeunes adultes (25-34 ans) s’est légèrement amélioré dans la plupart des pays entre 2016 et 2023, tous niveaux de formation confondus. Cependant, l’écart du taux d’emploi entre les jeunes adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et ceux qui détiennent un diplôme de l’enseignement tertiaire s’est élargi dans plus de la moitié des pays partenaires ou candidats à l’adhésion de l’OCDE dont les données sont comparables pour les deux années.
Entre 2016 et 2023, les entités infranationales dotées d’un taux d’emploi particulièrement bas pour les 25-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ont connu une amélioration considérable qui a mené à une convergence des taux d’emploi régionaux dans certains pays.
Les travailleurs plus âgés non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont plus susceptibles de quitter le marché du travail plus tôt. En moyenne dans les pays de l’OCDE, près de la moitié des 55-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ont quitté le marché du travail, contre seulement un cinquième des adultes diplômés de l’enseignement tertiaire dans ce groupe d’âge.
Regards sur l'éducation 2024

Chapitre A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?
Copier le lien de Chapitre A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?Faits marquants
Copier le lien de Faits marquantsContexte
Les économies modernes sont largement tributaires de la présence de travailleurs hautement qualifiés, lesquels jouissent des fruits de leur travail. Dans l’ensemble des pays de l’OCDE, la promesse de recueillir ces fruits combinée à la multiplication des possibilités de formation a encouragé les individus à faire des études et à acquérir des compétences supplémentaires. Comme la demande de compétences a augmenté, les marchés du travail ont absorbé l’afflux de travailleurs hautement qualifiés, auxquels ils continuent d’offrir de meilleures perspectives professionnelles (OCDE, 2023[1]). À l’inverse, les adultes moins qualifiés sont confrontés à des perspectives plus difficiles sur le marché du travail, notamment à des revenus inférieurs (voir chapitre A4) et à un risque accru de chômage.
L’automatisation constitue une menace permanente pour le marché du travail actuel, puisque les professions les plus exposées au risque d'automatisation représentent 27 % de l’emploi dans les pays de l’OCDE (OCDE, 2023[1]). Le développement rapide de l'intelligence artificielle (IA) a également introduit de nouveaux défis et de nouvelles opportunités sur le marché du travail. À mesure que l’IA élargit l’éventail des tâches susceptibles d’être automatisées au-delà des tâches routinières et non cognitives, elle fait naître le besoin de nouvelles compétences. En outre, le vieillissement a un impact inégal sur les travailleurs âgés : ceux qui n’ont pas fait d'études supérieures, notamment, sont plus susceptibles de quitter prématurément le marché du travail, ce qui entraîne des disparités en matière de pensions ainsi qu’une insécurité économique (OCDE, 2019[2]). Les systèmes d’éducation à tous les niveaux doivent trouver des réponses à ces nouveaux défis et garantir à tous les individus des opportunités économiques, tous genres, âges ou statuts migratoires confondus.
Graphique A3.1. Évolution de l'écart entre les sexes du taux d'emploi des 25-34 ans disposant d'au moins un diplôme de licence (ou diplôme équivalent) (2016 et 2023)
Copier le lien de Graphique A3.1. Évolution de l'écart entre les sexes du taux d'emploi des 25-34 ans disposant d'au moins un diplôme de licence (ou diplôme équivalent) (2016 et 2023)Taux d’emploi des femmes moins le taux d’emploi des hommes, en points de pourcentage
1. La moyenne de l'OCDE est dérivée de la moyenne non pondérée de tous les pays dont les données sont disponibles et comparables pour les deux années de référence.
Les pays sont classés par ordre décroissant de l'écart du taux d’emploi entre les hommes et les femmes de 25-34 ans en 2023.
Voir l’Outil d'exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s) pour les données et la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Autres faits marquants
Entre 2016 et 2023, chez les jeunes titulaires d’au moins une licence (ou diplôme équivalent), l’écart entre le taux d’emploi des hommes et des femmes est passé en moyenne de 8 à 5 points de pourcentage dans les pays de l’OCDE disposant de données comparables.
Les femmes nées à l'étranger sont confrontées à un double défi sur le marché du travail, en tant qu'immigrantes et en tant que femmes, quel que soit leur niveau de formation. Par exemple, parmi les adultes diplômés de l’enseignement tertiaire, l’écart entre le taux d’emploi des hommes et des femmes nés dans le pays est en moyenne de 5 points de pourcentage en faveur des hommes dans les pays de l’OCDE, mais il atteint 13 points de pourcentage, soit plus du double, chez les individus nés à l’étranger.
Les travailleurs non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont plus susceptibles que leurs pairs avec un niveau de formation supérieur d’obtenir des contrats temporaires ou d’occuper involontairement des postes à temps partiel. Par exemple, en moyenne, dans les pays de l’OCDE dont les données sont disponibles, 12 % des 2564 ans actifs sont en contrat temporaire, contre 8 % chez ceux qui ont un niveau de formation supérieur.
Analyse
Copier le lien de AnalyseUn niveau de formation élevé est associé à un haut taux d’emploi ainsi qu’à un taux de chômage et d’inactivité sur le marché du travail moindre. Cette relation s’observe dans la quasi-totalité des pays membres et partenaires ou candidats à l’adhésion de l’OCDE dont les données sont disponibles, tous genres, groupes d’âge, contextes migratoires et entités infranationales confondus. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’adultes (25-64 ans) actifs s’élève en moyenne à 60 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 77 % chez les diplômés de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, et 87 % chez les diplômés du tertiaire (Tableau A3.1). En parallèle, 9.0 % des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont au chômage et 34 % sont inactifs, 5.1 % des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire sont au chômage et 19 % sont inactifs, et 3.4 % des diplômés de l’enseignement tertiaire sont au chômage et 10 % sont inactifs (OCDE, 2024[3]).
L’analyse du présent chapitre se concentre sur les débouchés sur le marché du travail et les niveaux de formation, ce qui correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés. Il convient de noter que le parcours scolaire n’est pas toujours linéaire. Une étude canadienne récente a montré que les adultes titulaires d’une licence ou d’un diplôme équivalent peuvent poursuivre leurs études au même niveau d’enseignement ou à un niveau inférieur, afin de compléter et d’améliorer les compétences qu’ils ont acquises au cours de leurs études supérieures (Wall, 2021[4]). L’interprétation des chiffres relatifs à la situation sur le marché du travail en fonction du niveau de formation tient compte du fait que le niveau d’études d’une personne ne reflète pas toujours le dernier diplôme qu’elle a obtenu.
Niveau de formation et taux d’emploi
Un niveau de formation plus élevé offre généralement de meilleures opportunités d’emploi pour les jeunes. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 25-34 ans actifs s’élève en moyenne à 61 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 79 % parmi les diplômés de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire. Le taux d'emploi des jeunes adultes diplômés de l'enseignement tertiaire est encore plus élevé, puisqu'il atteint 87 %. Entre 2016 et 2023, le taux d'emploi s'est légèrement amélioré pour les jeunes adultes, quel que soit leur niveau de formation, dans la plupart des pays disposant de données tendancielles comparables. Ces hausses tendent à être les plus marquées pour les diplômés de l'enseignement tertiaire. La Grèce, la Hongrie et l’Italie ont observé l’augmentation en points de pourcentage la plus importante du taux d’emploi pour les 25-34 ans diplômés de l’enseignement tertiaire : au moins 10 points de pourcentage au cours de cette période (Tableau A3.2).
L’évolution rapide des capacités de l'intelligence artificielle (IA) fait redouter des pertes d’emplois ou une diminution des débouchés pour certaines tâches cognitives non routinières effectuées par des adultes plus instruits. Toutefois, les premiers éléments indiquent que les postes vacants liés à l’IA ne représentent encore qu’une petite part de l'ensemble des postes vacants sur le marché du travail. En effet, l’adoption des technologies liées à l’IA est fortement concentrée dans les établissements dont la structure des tâches est adaptée au déploiement d’algorithmes alimentés par l'IA (Acemoglu et al., 2022[5] ; Borgonovi, 2023[6]). Si l’impact de l’IA sur le marché du travail est actuellement minime en raison d’une faible adoption de l’IA, la progression est si rapide que les effets en 2024 devront être attentivement mesurés.
Bien que l’intelligence artificielle (IA) et les autres technologies numériques sont susceptibles de transformer la structure des compétences sur le marché de l’emploi en créant une demande de compétences complétées par la technologie plutôt que remplacée par elle, les adultes avec un faible niveau de formation sont moins susceptibles d’être capables de s’adapter à cette évolution des compétences demandées (Lassébie, 2022[7] ; Autor, 2024[8]). Entre 2016 et 2023, l’écart du taux d’emploi entre les 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et ceux qui détiennent un diplôme de l’enseignement tertiaire s’est élargi dans plus de la moitié des pays partenaires ou candidats à l’adhésion de l’OCDE dont les données sont comparables pour les deux années. La République tchèque fait figure d’exception unique : l’écart du taux d'emploi entre les jeunes adultes ayant un niveau inférieur au deuxième cycle de l'enseignement secondaire et ceux diplômés du tertiaire s’est réduit de plus de 10 points de pourcentage au cours de la même période (Tableau A3.2).
Écart du taux d'emploi entre hommes et femmes
Les responsabilités personnelles et familiales, y compris les tâches et soins non rémunérés, affectent souvent les femmes de manière disproportionnée. Ces rôles traditionnellement genrés peuvent empêcher les femmes non seulement de travailler, mais aussi de rechercher activement un emploi ou d’être disponible pour travailler à brève échéance (Gomis et al., 2023[9]). Dans la majorité des pays membres, partenaires ou candidats à l'adhésion de l’OCDE, le taux d’emploi moyen des femmes est moins élevé que chez les hommes, quel que soit le niveau de formation, mais la différence de taux tend à se combler avec l’élévation du niveau de formation. En moyenne dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des 25-64 ans varie entre les hommes et les femmes dans une mesure égale en moyenne à 21 points de pourcentage chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, mais tombe à 14 points de pourcentage chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire. Parmi les diplômés de l’enseignement tertiaire, l’écart entre les hommes et les femmes se réduit encore pour atteindre 7 points de pourcentage (OCDE, 2024[3]).
Dans de nombreux pays, des signes de réduction de l’écart entre les hommes et les femmes en matière d’emploi ont été observés ces derniers temps. Parmi les jeunes adultes, bien que l’écart entre les hommes et les femmes en matière d’emploi reste en faveur des hommes, il s’est réduit de 1 point de pourcentage entre 2016 et 2023 pour les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de 3 points de pourcentage pour les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, ou les diplômés du tertiaire dans les pays de l’OCDE disposant de données tendancielles comparables. Ces différences contribuent à creuser l’écart entre les hommes et les femmes à tous les niveaux de formation (Tableau A3.4).
Outre l’évolution des normes culturelles, les compétences sociales et interpersonnelles plus développées chez les femmes peuvent avoir joué un rôle dans la réduction des écarts entre les hommes et les femmes en matière d’emploi, en particulier chez les diplômées ayant un niveau de formation plus élevé (Cortes, Jaimovich et Siu, 2018[10] ; Deming, 2017[11]). Entre 2016 et 2023, chez les 25-34 ans titulaires d’au moins une licence (ou diplôme équivalent), l’écart entre le taux d'emploi des hommes et des femmes est passé en moyenne de 8 à 5 points de pourcentage dans les pays de l’OCDE disposant de données tendancielles comparables. Cet écart a diminué d'au moins 10 points de pourcentage en Estonie, en Grèce, en Hongrie et en République slovaque. En Grèce et au Portugal, les jeunes femmes titulaires d’une licence au moins (ou diplôme équivalent) affichent aujourd'hui un taux d’emploi similaire ou supérieur à celui des hommes (Graphique A3.1). Cette tendance est susceptible de se confirmer à l’ère de l’IA, puisque les compétences sociales sont souvent complémentaires à celles de l’IA (Alekseeva et al., 2021[12]).
Variations infranationales du taux d’emploi
Les disparités régionales du taux d’emploi tendent à être moindres parmi les adultes dotés d’un niveau de formation supérieur. En Espagne, par exemple, le taux d’emploi des 25-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ne s’élevait qu’à 38 % à Melilla, alors qu’il s’élevait à 69 % à Aragon en 2023, soit une différence de 30 points de pourcentage. En parallèle, le taux d’emploi parmi les adultes diplômés de l’enseignement tertiaire ne varie qu’entre 79 % dans les îles Canaries et 87 % en Catalogne, soit une différence de seulement 8 points de pourcentage (OCDE, 2024[13]).
Certaines entités infranationales dotées d’un taux d’emploi relativement bas parmi les adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire rattrapent les régions plus performantes du pays, ce qui se traduit par une convergence des taux. La Türkiye en est un exemple notable : l’écart entre le taux d’emploi dans l’est de la mer Noire (la région avec le taux le plus élevé) et le sud-est de l’Anatolie orientale (région avec le taux le plus bas) a diminué de plus de 10 points de pourcentage entre 2016 et 2022. En revanche, les différences régionales de taux d’emploi parmi les adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire se sont creusées de 20 points de pourcentage ou plus en Pologne et en Roumanie au cours de la même période. Le taux d’emploi des adultes diplômés au minimum du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est resté relativement stable entre 2016 et 2022 dans la plupart des régions du pays (OCDE, 2024[13]).
Taux d'emploi selon le statut au regard de l’immigration
Pour les adultes nés dans le pays comme pour ceux nés à l'étranger, la probabilité d'avoir un emploi augmente avec le niveau de formation, mais la hausse est plus marquée pour les adultes nés dans le pays, ce qui suggère que le marché du travail a tendance à sous-utiliser les compétences potentielles des adultes nés à l'étranger. Dans les pays de l’OCDE, 60 % des adultes nés dans le pays et 63 % des adultes nés à l'étranger et non-diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire exercent un emploi, contre 77 % des adultes nés dans le pays et 75 % des adultes nés à l'étranger qui sont diplômés de deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire. Pour les adultes diplômés de l'enseignement tertiaire, le taux d’emploi est de 88 % pour les adultes nés dans le pays et de 82 % pour les adultes nés à l’étranger (Tableau A3.4). Un facteur clé pour expliquer ces valeurs est la difficulté de transférer les qualifications étrangères dans le contexte du marché du travail du pays d’accueil (OCDE/Union européenne, 2014[14]).
Les écarts observés sur le marché du travail entre les adultes nés à l’étranger et les adultes nés dans le pays varient considérablement d’un pays de l’OCDE à l'autre, mais dans presque tous les pays, les adultes nés à l’étranger et diplômés de l’enseignement tertiaire ont tendance à avoir des taux d’emploi inférieurs à ceux de leurs homologues nés dans le pays. La différence excède 10 points de pourcentage en faveur des adultes nés dans le pays en Allemagne, en Autriche, en Bulgarie, en France, en Italie, en Lettonie et aux Pays-Bas. Par contraste, cet écart n’excède pas 2 points de pourcentage au Luxembourg, en République slovaque et en République tchèque. Le Chili se démarque en étant le seul pays où les adultes nés à l’étranger et diplômés de l’enseignement tertiaire jouissent d’un taux d’emploi légèrement plus élevé que leurs pairs nés dans le pays (Tableau A3.4).
En revanche, les tendances en matière de taux d’emploi entre les adultes nés dans le pays et ceux nés à l’étranger qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varient largement. Ces différences s’expliquent en grande partie par des disparités dans la composition de la migration par catégorie (OCDE/Commission européenne, 2023[15])). Dans 14 des 34 pays membres, partenaires ou candidats à l'adhésion de l’OCDE dont les données sont disponibles, les adultes nés dans le pays et non diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ont un taux d’emploi plus élevé que leurs pairs nés à l’étranger. C’est en Estonie que l’on observe la différence la plus frappante : elle dépasse les 20 points de pourcentage. Par ailleurs, aux États-Unis, en Hongrie et en Israël, la probabilité d’occuper un emploi est supérieure de plus de 20 points de pourcentage pour les adultes nés à l'étranger et non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que pour les adultes nés dans le pays dotés d’un niveau de formation équivalent (Tableau A3.4).
Si le marché du travail présente des difficultés pour toutes les femmes, la situation est particulièrement éprouvante pour celles qui sont nées à l’étranger. Elles sont confrontées à un double défi, quel que soit leur niveau de formation (Tableau A3.4). Par exemple, parmi les adultes diplômés de l’enseignement tertiaire, l’écart entre le taux d’emploi des hommes et des femmes nés dans le pays est en moyenne de 5 points de pourcentage en faveur des hommes dans les pays de l’OCDE, mais il atteint 13 points de pourcentage, soit plus du double, chez les individus nés à l’étranger. Cependant, Israël et la République tchèque se distinguent puisqu’on y observe le même écart entre les hommes et les femmes en matière de taux d’emploi parmi les adultes nés dans le pays et ceux nés à l’étranger, tandis que l’écart est moindre parmi les adultes nés à l’étranger et diplômés de l’enseignement tertiaire que parmi leurs pairs nés dans le pays (Graphique A3.2).
Graphique A3.2. Écart entre les sexes du taux d'emploi des adultes diplômés de l'enseignement tertiaire, selon le pays de naissance (2023)
Copier le lien de Graphique A3.2. Écart entre les sexes du taux d'emploi des adultes diplômés de l'enseignement tertiaire, selon le pays de naissance (2023)Individus de 25-64 ans ; taux d’emploi des femmes moins le taux d’emploi des hommes, en points de pourcentage
1. L’année de référence n’est pas 2023. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
Les pays sont classés par ordre décroissant de l'écart du taux d’emploi entre les hommes et les femmes nés dans le pays et diplômés de l'enseignement tertiaire.
Voir le Tableau A3.4 pour les données et la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Un niveau de formation supérieur augmente non seulement le taux d’emploi, mais il protège également les actifs contre les temps partiels et les emplois temporaires non choisis. L’Encadré A3.1 illustre la façon dont les adultes avec un niveau de formation moins élevé sont plus susceptibles d’être soumis à des modalités d’emploi atypiques.
Encadré A3.1. Niveau de formation et emplois atypiques
Copier le lien de Encadré A3.1. Niveau de formation et emplois atypiquesLe taux d’emploi constitue, certes, un indicateur crucial des débouchés sur le marché du travail, mais il n’illustre pas totalement la qualité et la stabilité des emplois. Il est donc essentiel de tenir compte de la nature des emplois. En effet, de nombreux actifs pourraient se retrouver dans des emplois atypiques, à l’instar de postes à temps partiels ou temporaires qu'ils n'ont pas choisis, et qui n’offrent souvent pas les avantages et la sécurité d’un emploi permanent à temps plein.
Emploi à temps partiel et emploi à temps partiel non choisi
Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 25-64 ans à temps partiel s’élève en moyenne à 20 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Ce pourcentage diminue pour atteindre 16 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, et 13 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire. L’emploi à temps partiel est souvent associé à une pénalisation salariale, à l’insécurité de l’emploi et à moins de perspectives d’évolution de carrière (OCDE, 2020[16]), mais dans la plupart des pays, les actifs à temps partiel sont susceptibles de travailler moins d’heures par choix, en particulier parmi les diplômés de l’enseignement tertiaire. En moyenne, environ 25 % des actifs à temps partiel non-diplômés de l’enseignement tertiaire n’ont pas choisi d’être à temps partiel, contre 19 % parmi leurs pairs diplômés de l’enseignement tertiaire. Cette différence excède les 20 points de pourcentage en Finlande, où environ 40 % des actifs à temps partiel non-diplômés de l’enseignement tertiaire n’ont pas choisi de travailler à temps partiel, contre 10 % parmi leurs pairs diplômés de l’enseignement tertiaire. Le Danemark, la Lettonie, les Pays-Bas et le Portugal sont les seules exceptions, puisque les actifs de 25-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire sont plus susceptibles d’être employés à temps partiel malgré eux que leurs pairs non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (Graphique A3.3).
Graphique A3.3. Actifs à temps partiel malgré eux parmi tous les actifs à temps partiel, par niveau de formation (2022)
Copier le lien de Graphique A3.3. Actifs à temps partiel malgré eux parmi tous les actifs à temps partiel, par niveau de formation (2022)25-64 ans, en pourcentage
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage actifs à temps partiel malgré eux parmi tous les actifs à temps partiel non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
Voir le Tableau A3.5, disponible en ligne, pour les données et la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Les femmes sont plus susceptibles d’opter pour le travail à temps partiel comme principal moyen de concilier vie professionnelle et vie privée ou de s’acquitter de leurs responsabilités familiales (OCDE, 2023[17]). Par exemple, des études récentes menées aux Pays-Bas ont montré que les femmes qui travaillent à temps partiel n’augmentent pas leur temps de travail, même lorsque les besoins en matière de garde d’enfant ont baissé. Les facteurs qui déterminent la décision de travailler un plus grand nombre d’heures sont les revenus et le recul des besoins en matière de garde d’enfants. Mais le type d’emploi, les encouragements (ou le manque d’encouragement) dans l’environnement professionnel, ou de la part de l’employeur ou encore du partenaire, les soins informels et la santé personnelle jouent un rôle presque équivalent. Combinés ensemble, ces facteurs ne semblent pas toujours rendre nécessaire ou attrayante une participation accrue au marché du travail (Portegijs, 2022[18]).
Dans la majeure partie des pays dont les données sont disponibles, la part d’actifs à temps partiel est plus forte chez les femmes que chez les hommes, et les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel par choix que les hommes. Un niveau de formation supérieur a tendance à réduire l’écart entre les hommes et les femmes en ce qui concerne l’incidence des emplois à temps partiel non choisis dans la plupart des pays. Par exemple, aux États-Unis, le pourcentage part d’homme non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire travaillant à temps partiel sans le vouloir par rapport à l’ensemble des actifs à temps partiel est supérieur de 24 points de pourcentage à la part parmi les femmes qui possèdent le même niveau de formation. Parmi les hommes et les femmes diplômés du deuxième cycle du secondaire ou du post-secondaire non tertiaire, cet écart s’élève à 19 points de pourcentage en faveur de hommes. Parmi les hommes et les femmes diplômés de l’enseignement tertiaire, cet écart s’élève à 15 points de pourcentage en faveur des hommes. La Lituanie fait figure d’exception notable, puisque les femmes y sont plus susceptibles de travailler à temps partiel contre leur gré que les hommes. De plus, l’écart entre hommes et femmes augmente parmi les adultes diplômés de l’enseignement tertiaire (Tableau A3.5, disponible en ligne).
Emplois temporaires
Dans les pays de l’OCDE dont les données sont disponibles, environ un employé sur dix dispose d’un contrat temporaire. Les adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont plus susceptibles de disposer de contrats temporaires. En moyenne, dans les pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles, 12 % des employés de 25 à 64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont en contrat temporaire, contre 8 % chez ceux qui ont un niveau de formation supérieur. C’est en Argentine et en Hongrie que cet écart se fait particulièrement sentir : la probabilité d’avoir un emploi temporaire y est 20 points de pourcentage plus élevée parmi les actifs non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que parmi les diplômés de l’enseignement tertiaire. Le Portugal fait figure d’exception, puisque la probabilité d’avoir un contrat temporaire y augmente avec le niveau de formation (Tableau A3.6, disponible en ligne).
Les adultes qui occupent un emploi temporaire ou à temps partiel courent un risque accru de verser dans la pauvreté et manquent souvent du soutien des allocations de chômage (OCDE, 2020[16]). Le risque est particulièrement prononcé parmi les actifs dotés des niveaux les plus bas de formation, qui sont plus susceptibles de subir ces situations instables d’emploi.
Niveau de formation et taux de chômage
Dans une grande majorité des pays, le taux de chômage baisse à mesure que le niveau de formation augmente. Dans de nombreux pays membres et partenaires de l’OCDE, le taux de chômage (soit le pourcentage de sans-emploi recherchant activement du travail et prêts à travailler immédiatement dans la population active) est particulièrement élevé chez les jeunes moins instruits. Estimer le taux de chômage peut être difficile chez les jeunes, puisque beaucoup sont encore scolarisés ou sont en formation et ne cherchent pas nécessairement du travail activement. Pour surmonter cette difficulté, Regards sur l’éducation se base sur d’autres indicateurs au sujet des jeunes, dont le pourcentage de sans-emploi qui ne sont ni scolarisés, ni en formation (NEET, de l’anglais neither employed nor in education or training) du chapitre A2, qui complète la comparaison du taux de chômage ci-dessous.
Dans les pays de l’OCDE, le taux de chômage des 25-34 ans s’élève en moyenne à 13.2 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, soit près du double de ce qui s’observe chez les diplômés de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (7.0 %). Ce taux baisse encore davantage chez les diplômés de l’enseignement tertiaire et atteint 4.7 %. Les jeunes non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont particulièrement mal lotis en Afrique du Sud, où près de la moitié d’entre eux sont au chômage. De même, en République slovaque, plus d’un jeune adulte sur trois non-diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est confronté au chômage (Tableau A3.3).
Les jeunes femmes risquent davantage d'être au chômage que leurs pairs masculins, mais les diplômes de l’enseignement tertiaire réduisent considérablement l’écart entre les sexes. En moyenne dans les pays de l’OCDE, le chômage touche 11.8 % des jeunes hommes non-diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, contre 16.4 % chez les jeunes femmes. Le taux de chômage tombe à 6.3 % parmi les jeunes hommes diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou du post-secondaire non tertiaire, contre 8.3 % chez les femmes. Parmi les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire, le taux de chômage est plus ou moins le même pour les hommes et pour les femmes, et s’élève autour de 4.5 %. En fait, dans près de la moitié des pays membres, partenaires ou candidats à l'adhésion de l’OCDE dont les données sont disponibles, l’écart entre les hommes et les femmes s’inverse en faveur des femmes parmi les jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire (Tableau A3.3).
Niveau de formation et taux d’inactivité sur le marché du travail
Le taux d’inactivité économique – qui correspond au pourcentage de personnes en âge de travailler qui ne sont ni occupées, ni à la recherche active d’un emploi – est un autre indicateur important de l’offre de main-d’œuvre. Le taux d’inactivité des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire varie fortement entre les pays de l’OCDE. Le pourcentage des 25-34 ans inactifs dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire s’élève à 9 %, mais il s’élève à 5 % en Hongrie, en Lituanie et aux Pays-Bas et à 21 % en République tchèque (Tableau A3.3).
Le maintien des adultes plus âgés sur le marché du travail fait l’objet d’une attention politique croissante, car les populations des pays de l’OCDE sont appelées à vieillir au cours des prochaines décennies. De nombreux pays de l'OCDE entreprennent actuellement des réformes en matière de retraite et du marché du travail dans le but de retarder le départ à la retraite et de prolonger les carrières, assurant ainsi la viabilité des pensions publiques (OCDE, 2019[2]). Toutefois, ces efforts visant à prolonger la vie active peuvent comporter le risque d’accroître les disparités en matière de pension, car les actifs non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont plus susceptibles de quitter prématurément le marché du travail (Venti et Wise, 2015[19]). Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage des 55-64 ans actifs s’élève en moyenne à 46 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 32 % chez les diplômés de ce niveau d’enseignement ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, et 21 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire (Graphique A3.4).
Graphique A3.4. Taux d’inactivité des 55-64 ans, selon le niveau de formation (2023)
Copier le lien de Graphique A3.4. Taux d’inactivité des 55-64 ans, selon le niveau de formation (2023)En pourcentage
1. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25-64 ans se classent dans cette catégorie).
2. L’année de référence n’est pas 2023. Consulter l'Outil d'exploration des données de l’OCDE pour plus de détails (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Les pays sont classés par ordre décroissant du taux d’inactivité des 55-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
Voir l'Outil d'exploration des données de l’OCDE pour plus de détails (http://data-explorer.oecd.org/s/4s) pour les données et la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Les pouvoirs publics et les responsables politiques au sein des pays membres de l’OCDE ont pris des mesures pour promouvoir l’emploi des adultes plus âgés. Par exemple, le Royaume-Uni a lancé la mesure « returnership », qui vise les adultes de plus de 50 ans qui reviennent sur le marché du travail ou qui souhaitent se reconvertir (Gouvernement, Royaume-Uni, 2023[20]).
Le taux d’inactivité parmi les adultes plus âgés a baissé dans les pays de l’OCDE au cours des dernières années. Entre 2016 et 2023, le taux d’inactivité parmi les 55-64 ans a baissé en moyenne d’environ 5 points de pourcentage dans les pays de l’OCDE dont les données sont comparables, tous niveaux de formation confondus. C’est en Hongrie, en République tchèque et en Slovénie qu’on a observé les baisses du taux d’inactivité les plus importantes parmi les 55-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire : cette baisse a atteint au moins 15 points de pourcentage (OCDE, 2024[3]).
Définitions
Copier le lien de DéfinitionsGroupes d'âge : par adultes, on entend la population âgée de 25 à 64 ans. Par jeunes adultes, on entend la population âgée de 25 à 34 ans. Par adultes plus âgés, on entend la population âgée de 55 à 64 ans.
Pays de naissance : par individus nés dans le pays, on entend ceux qui sont nés dans le pays dans lequel ils ont répondu à l'enquête tandis que par individus nés à l'étranger, on entend ceux qui sont nés en dehors du pays dans lequel ils ont répondu à l'enquête.
Par niveau de formation, on entend le plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés. Les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Par individus actifs, on entend les actifs qui, durant la semaine de référence, ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire ou un bénéfice ou avaient un emploi, mais étaient temporairement absents de leur travail. Par taux d’emploi, on entend le pourcentage d’actifs occupés dans la population.
Par individus inactifs, on entend les individus qui n’étaient ni occupés, ni au chômage durant la semaine de référence. Les individus scolarisés sont considérés comme inactifs s’ils ne cherchent pas d’emploi. Par taux d’inactivité, on entend le pourcentage d’inactifs dans la population en âge de travailler (c.-à-d. que le nombre d’inactifs est divisé par le nombre total d’individus en âge de travailler).
Par main-d’œuvre (population active), on entend le nombre total d’actifs occupés et au chômage, conformément à la définition de l’Enquête sur les forces de travail.
Par actifs à temps partiel, on entend ceux dont les heures de travail habituelles dans le cadre de leur emploi principal sont moindres en comparaison aux actifs à temps plein. Les heures habituelles travaillées dans le cadre de l’emploi principal se basent sur les définitions nationales. Par actifs à temps partiel non choisi, on entend ceux qui travaillent à temps partiel, mais souhaiteraient travailler davantage d'heures (pas nécessairement à temps plein). Pour obtenir plus de détails sur les définitions nationales, voir Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Par actifs en emploi temporaire, on entend les actifs dont l’emploi principal a une limite dans le temps, ainsi que leurs revenus.
Par chômeurs, on entend les actifs qui, durant la semaine de référence, n’ont pas travaillé et ont activement cherché un emploi et étaient disponibles pour commencer à travailler. Par taux de chômage, on entend le pourcentage de chômeurs dans la population active (c.-à-d. le nombre de chômeurs divisé par la somme des actifs occupés et des chômeurs).
Méthodologie
Copier le lien de MéthodologieVoir les informations sur la méthodologie dans le chapitre A1. Le taux d’emploi est estimé abstraction faite du temps de travail.
Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Source
Copier le lien de SourcePour en savoir plus sur les sources, voir le chapitre A1.
Les données infranationales de certains indicateurs sont disponibles dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE sur l’éducation et les compétences (indicateurs infranationaux sur l’éducation) (OCDE, 2024[13]).
Références
[5] Acemoglu, D. et al. (2022), « Artificial intelligence and jobs: Evidence from online vacancies », Journal of Labor Economics, vol. 40/S1, pp. S293-S340, https://doi.org/10.1086/718327.
[12] Alekseeva, L. et al. (2021), « The demand for AI skills in the labor market », Labour Economics, vol. 71, p. 102002, https://doi.org/10.1016/j.labeco.2021.102002.
[8] Autor, D. (2024), « Applying AI to rebuild middle class jobs », NBER Working Paper, n° 32140, National Bureau of Economic Research, Cambridge, MA, https://doi.org/10.3386/w32140.
[6] Borgonovi, F. (2023), « Emerging trends in AI skill demand across 14 OECD countries », OECD Artificial Intelligence Papers, n° 2, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/7c691b9a-en.
[10] Cortes, G., N. Jaimovich et H. Siu (2018), « The « end of men » and rise of women in the high-skilled labor market », NBER Working Paper, n° 24274, National Bureau of Economic Research, Cambridge, MA, https://doi.org/10.3386/w24274.
[11] Deming, D. (2017), « The growing importance of social skills in the labor market* », The Quarterly Journal of Economics, vol. 132/4, pp. 1593-1640, https://doi.org/10.1093/qje/qjx022.
[9] Gomis, R. et al. (2023), « New data shine light on gender gaps », Spotlight on Work Statistics, n° 12, International Labour Organization, https://www.ilo.org/publications/new-data-shine-light-gender-gaps-labour-market (consulté le 22 mai 2024).
[20] Gouvernement, Royaume-Uni (2023), Budget 2023: What are ‘returnerships’ and who are they for?, Blogs UK.GOV, https://educationhub.blog.gov.uk/2023/03/17/budget-2023-what-are-returnerships-and-who-are-they-for/.
[7] Lassébie, J. (2022), « What skills and abilities can automation technologies replicate and what does it mean for workers? : New evidence », Documents de travail de l’OCDE sur les questions sociales, l’emploi et les migrations, n° 282, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/646aad77-en.
[13] OCDE (2024), Éducation et compétences-Statistiques infranationales d’éducation, http://data-explorer.oecd.org/s/3q (consulté le 31 May 2024).
[3] OCDE (2024), Explorateur des données de l’OCDE, http://data-explorer.oecd.org/s/4s.
[17] OCDE (2023), Agir ensemble pour l’égalité des genres (version abrégée) : Quelles priorités ?, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/6a24b253-fr.
[1] OCDE (2023), Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2023 : Intelligence artificielle et marché du travail, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/aae5dba0-fr.
[16] OCDE (2020), Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2020 : Crise du COVID-19 et protection des travailleurs, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/b1547de3-fr.
[2] OCDE (2019), Working Better with Age, Ageing and Employment Policies, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/c4d4f66a-en.
[15] OCDE/Commission européenne (2023), Les indicateurs de l’intégration des immigrés 2023 : Trouver ses marques, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/d5253a21-fr.
[14] OCDE/Union européenne (2014), Gérer les migrations économiques pour mieux répondre aux besoins du marché du travail, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264217027-fr.
[18] Portegijs, W. (2022), Eens deeltijd, altijd deeltijd. Waarom vrouwen in deeltijd blijven werken als ze ’uit’ de kleine kinderen zijn, https://www.scp.nl/publicaties/publicaties/2022/09/28/eens-deeltijd-altijd-deeltijd.-waarom-vrouwen-in-deeltijd-blijven-werken-als-ze-uit-de-kleine-kinderen-zijn.
[19] Venti, S. et D. Wise (2015), « The long reach of education: Early retirement », The Journal of the Economics of Ageing, vol. 6, pp. 133-148, https://doi.org/10.1016/j.jeoa.2015.08.001.
[4] Wall, K. (2021), « Obtention d’un certificat ou d’un diplôme d’études collégiales après l’obtention d’un baccalauréat », Regards sur la société canadienne, Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2021001/article/00001-fra.htm.
Tableaux du chapitre A3
Copier le lien de Tableaux du chapitre A3Tableaux du chapitre A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?
Copier le lien de Tableaux du chapitre A3. Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?
Taux d’emploi des 25-64 ans, selon le niveau de formation (2023) |
|
Évolution du taux d’emploi des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2016 et 2023) |
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Taux d’emploi et d’inactivité des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2023) |
|
Taux d’emploi des adultes nés dans le pays et nés à l'étranger, selon l’âge d'arrivée dans le pays, le niveau de formation et le sexe (2023) |
|
WEB Table A3.5 |
Part-time employment and involuntary part-time employment, by educational attainment and gender (2022) |
WEB Table A3.6 |
Temporary employment, by educational attainment and gender (2022) |
Date butoir pour les données : 14 juin 2024. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne. Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Tableau A3.1. Taux d’emploi des 25-64 ans, selon le niveau de formation (2023)
Copier le lien de Tableau A3.1. Taux d’emploi des 25-64 ans, selon le niveau de formation (2023)Pourcentage d’actifs occupés dans l'effectif total de 25-64 ans

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink et l’Encadré A3.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A3.2. Évolution du taux d’emploi des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2016 et 2023)
Copier le lien de Tableau A3.2. Évolution du taux d’emploi des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2016 et 2023)Pourcentage d’actifs occupés dans l'effectif total de 25-34 ans

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink et l’Encadré A3.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A3.3. Taux de chômage et d’inactivité des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2023)
Copier le lien de Tableau A3.3. Taux de chômage et d’inactivité des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2023)Le taux de chômage des 25-34 ans correspond au pourcentage de chômeurs dans la population active de cet âge ; le taux d’inactivité des 25-34 ans correspond au pourcentage d'inactifs dans la population de cet âge

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink et l’Encadré A3.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A3.4. Taux d’emploi des adultes nés dans le pays et nés à l'étranger, selon l’âge d'arrivée dans le pays, le niveau de formation et le sexe (2023)
Copier le lien de Tableau A3.4. Taux d’emploi des adultes nés dans le pays et nés à l'étranger, selon l’âge d'arrivée dans le pays, le niveau de formation et le sexe (2023)Pourcentage d’actifs occupés dans l'effectif total de 25-64 ans

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A3 pour le StatLink et l’Encadré A3.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Encadré A3.2. Notes des tableaux du chapitre A3
Copier le lien de Encadré A3.2. Notes des tableaux du chapitre A3Tableau A3.1 Taux d’emploi des 25-64 ans, selon le niveau de formation (2023)
Remarque : les données sont basées sur la CITE 2011 dans la plupart des pays. En Argentine et en Inde, les données se basent sur la CITE 97. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili et l’Indonésie.
2. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
3. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25‑64 ans se classent dans cette catégorie).
Tableau A3.2 Évolution du taux d’emploi des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2016 et 2023)
Remarque : les données sont basées sur la CITE 2011 dans la plupart des pays. En Argentine et en Inde, les données se basent sur la CITE 97. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations. Les colonnes indiquant le total des hommes et des femmes peuvent être consultées en ligne.
1. L’année de référence n’est pas 2016, mais 2015 pour le Chili et la Roumanie et 2014 pour l’Argentine.
2. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili et l’Indonésie.
3. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
4. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25‑64 ans se classent dans cette catégorie).
Tableau A3.3 Taux d’emploi et d’inactivité des 25-34 ans, selon le niveau de formation et le sexe (2023)
Remarque : les données sont basées sur la CITE 2011 dans la plupart des pays. En Argentine et en Inde, les données se basent sur la CITE 97. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations. Les colonnes indiquant le total des hommes et des femmes peuvent être consultées en ligne.
1. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili et l’Indonésie.
2. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
3. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25‑64 ans se classent dans cette catégorie).
Tableau A3.4 Taux d’emploi des adultes nés dans le pays et nés à l'étranger, selon l’âge d'arrivée dans le pays, le niveau de formation et le sexe (2023)
Remarque : consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations. Les colonnes indiquant la répartition par sexe peuvent être consultées en ligne.
1. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili et 2017 pour l’Irlande.
2. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25‑64 ans se classent dans cette catégorie).
Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Les symboles représentant les données manquantes et les abréviations figurent dans le Guide du lecteur.