La conscience environnementale est largement répandue parmi les élèves âgés de 15 ans, mais seule une minorité déclare avoir entrepris des actions positives pour protéger l'environnement. La conscience et les actions environnementales sont en lien avec le milieu socio-économique : 88 % des élèves du quartile le plus favorisé et 68 % des élèves du quartile le moins favorisé déclarent être conscients du changement climatique, alors que seulement 40 % des élèves favorisés et 33 % des élèves défavorisés déclarent avoir entrepris au moins une action en faveur de l'environnement.
Les diplômés de l'enseignement tertiaire sont plus susceptibles de déclarer qu'ils se sentent hautement concernés et veulent apporter leur contribution à la lutte contre le changement climatique que les individus ayant un niveau de formation moins élevé.
Dans presque tous les pays de l'OCDE, les 18-24 ans sont plus susceptibles que les 25-64 ans de reconnaître que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique. Les exceptions sont la Hongrie, Israël et la Tchéquie.
Regards sur l'éducation 2024

Chapitre A6. En quoi les retombées sociales sont-elles liées à l’éducation ?
Copier le lien de Chapitre A6. En quoi les retombées sociales sont-elles liées à l’éducation ?Faits marquants
Copier le lien de Faits marquantsContexte
La lutte contre le changement climatique est l'un des défis mondiaux les plus importants et les plus urgents du XXIe siècle. Comme l'ont montré de précédents travaux de l'OCDE, l'éducation peut doter les individus et les collectivités locales des outils nécessaires pour analyser de manière critique les défis associés au changement climatique, encourager les solutions innovantes et favoriser un état d'esprit qui stimule non seulement les actions individuelles, mais aussi les efforts collectifs en vue d'un avenir plus durable et plus résilient (Nusche, Fuster Rabella et Lauterbach, 2024[1]). C'est le canal par lequel des décisions éclairées et des actions significatives peuvent être orchestrées pour faire face à l'ensemble complexe des problèmes environnementaux qui découlent du changement climatique (Rodrigues et al., 2019[2]).
La compréhension du point de vue des élèves sur le changement climatique s'avère utile pour déterminer la mesure dans laquelle ils sont prêts à s'engager dans l'action. Leurs attitudes à l'égard de ce phénomène constituent un point de référence pour évaluer leur capacité à prendre en compte les préoccupations environnementales et à y répondre de manière consciencieuse. Leurs attitudes pro-environnementales sont ce qui les motive à prendre des mesures en faveur de l'environnement, et dans le Tableau A6.1 de la section « Méthodologie » de ce chapitre (OCDE, 2022[3]), elles constituent une variable explicative probante de leur adoption de telles mesures.
Les retombées de l'éducation sur la défense de l'environnement sont difficiles à mesurer pour plusieurs raisons. En premier lieu, dans la mesure où les enquêtes se concentrent généralement sur les intentions des individus plutôt que sur leur comportement réel, il est important de tenir compte de l'écart potentiel entre les comportements pro-environnementaux déclarés et les conséquences environnementales réelles des actions d'un individu (Hadler et al., 2022[4]). En second lieu, il peut y avoir des idées fausses sur l'impact de différents choix comportementaux par rapport à la réduction des émissions individuelles de gaz à effet de serre, et l'on constate que même les personnes favorables à la protection de l'environnement s'engagent le plus souvent dans des changements de comportements à faible impact, faciles à mettre en œuvre, plutôt que dans des changements à fort impact qui pourraient demander plus d'efforts ou être plus coûteux. Enfin, il est important de noter que les individus sont limités dans leur comportement par des facteurs financiers et infrastructurels plus larges, ce qui peut expliquer pourquoi les actions liées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre sont souvent en relation avec les caractéristiques sociodémographiques.
Graphique A6.1. Conscience du changement climatique et du réchauffement de la planète, selon le milieu socio-économique des élèves (2018)
Copier le lien de Graphique A6.1. Conscience du changement climatique et du réchauffement de la planète, selon le milieu socio-économique des élèves (2018)Élèves âgés de 15 ans, Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2018 ; en pourcentage
Remarque : les élèves favorisés correspondent au quartile supérieur et les élèves défavorisés au quartile inférieur.
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d'élèves favorisés qui ont un bon niveau de connaissance sur le changement climatique et le réchauffement de la planète.
Voir le Tableau A6.1 pour les données et la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Autres faits marquants
Parmi les pays membres et partenaires de l'OCDE ayant participé au Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) en 2018, la proportion de jeunes de 15 ans issus de milieux socio-économiques favorisés qui sont conscients du changement climatique est en moyenne supérieure de 20 points de pourcentage à celle de jeunes issus de milieux défavorisés. Dans un quart des pays environ, l'écart est de 27 points de pourcentage ou plus.
La proportion d'individus qui considèrent le changement climatique et d'autres questions environnementales comme importants est généralement plus élevée chez ceux qui disposent d'un niveau de formation plus élevé.
Remarque
La prudence est de mise lorsqu'il s'agit d'interpréter les résultats provenant de différentes enquêtes. Le moment où les données ont été collectées est un facteur important pour mesurer le niveau de conscience environnementale et des actions qui en découlent. Les données de l'enquête PISA ont été recueillies en 2018 et sont donc antérieures à des facteurs importants qui influencent la façon dont les jeunes perçoivent le monde actuel et le changement climatique, et la façon dont ils y réagissent, tels que le mouvement « Fridays for Future ».
En outre, il convient d'être prudent lorsque l'on compare les résultats relatifs à la conscience ou à l'action environnementales d'un pays à l'autre, étant donné que les réactions et les priorités de chaque pays (et même des régions au sein d'un même pays) sont différentes en ce qui concerne le climat.
Analyse
Copier le lien de AnalyseLe cadre conceptuel des 4A
Les recherches universitaires menées par Meyer (2015[5]) et Grandin et al. (2022[6]) mettent en évidence une forte corrélation entre la conscience environnementale, la reconnaissance des enjeux environnementaux, les attitudes et les actions environnementales, d'une part, et le niveau de formation et le milieu socio-économique, d'autre part. Les individus ayant un niveau de formation plus élevé et issus de milieux socio-économiques plus favorisés ont tendance à être davantage pro-environnementaux dans chacune de ces quatre dimensions évoquées ci-dessus. Ce constat est également étayé par les travaux de Casaló et Escario (2018[7]).
Le cadre conceptuel de ces quatre dimensions offre une vision globale permettant d'évaluer les dimensions cognitives et comportementales qui façonnent l'interaction d'un individu avec l'environnement :
La conscience environnementale (« Awareness of environmental issues » en anglais) fait référence à la compréhension et à la perception qu'a un individu des situations environnementales, ainsi qu'à son anticipation des développements futurs.
La reconnaissance des enjeux environnementaux (« Acknowledgement of environmental issues » en anglais) fait référence à la norme sociétale ou à la reconnaissance des problèmes environnementaux qui façonnent les perspectives individuelles.
Les attitudes environnementales (« Attitudes towards environmental issues » en anglais) englobent les émotions et les convictions d'un individu, subordonnées à son système de valeurs, qui influencent son attitude à l'égard des questions environnementales.
L'action environnementale (« Action on environmental issues » en anglais) est l'expression des attitudes d'un individu à travers ses actions et ses comportements face aux enjeux environnementaux.
Ce chapitre s'appuie sur ce cadre conceptuel global afin d'explorer la position des individus à l'égard des questions environnementales et la manière dont elle se manifeste à travers ces quatre dimensions, sur la base de deux enquêtes principales. L'analyse de la conscience et des actions environnementales s'appuie sur les données de l'enquête PISA 2018 recueillies auprès d'élèves âgés de 15 ans, tandis que l'analyse des attitudes et de la reconnaissance en matière environnementale s'appuie sur les réponses des adultes à la huitième édition de l'Enquête sociale européenne (ESS), sur le Programme international d’enquêtes sociales (ISSP) et sur des enquêtes nationales.
L’Encadré A6.1 apporte un éclairage plus récent sur ces quatre dimensions du point de vue du comportement des ménages, sur la base des données de l'enquête EPIC (Environmental Policies and Individual Behaviour Change) 2022 de l'OCDE. En ce qui concerne l'interprétation de ces résultats, il convient de noter que les individus qui participent à ces enquêtes peuvent avoir tendance à minimiser leurs mauvais comportements et attitudes en matière d'environnement (Aydin et Kalburan, 2019[8]).
Conscience environnementale
Pour mesurer la conscience environnementale, il faut évaluer le niveau de connaissance d'un individu sur les données relatives au climat ou aux questions environnementales, et la façon dont il les perçoit. Les élèves qui ont des connaissances sur le changement climatique et le réchauffement de la planète ont tendance à être conscients de ces questions, ce qui constitue la première étape dans la promotion du pro-environnementalisme.
Des études indiquent que les élèves issus de milieux socio-économiques plus aisés se montrent plus conscients des enjeux environnementaux que ceux issus de milieux socio-économiques moins favorisés (Grandin et al., 2022[6]). L'enquête PISA 2018 a évalué cette conscience environnementale au moyen d'un module interrogeant les élèves sur leurs connaissances des enjeux liés au changement climatique et du réchauffement de la planète. Dans tous les pays qui ont participé à ce module, l'analyse s'aligne sur la littérature actuelle et montre que les élèves provenant de milieux favorisés sont plus conscients des enjeux environnementaux que les élèves issus de milieux plus défavorisés (Graphique A6.1).
Le Graphique A6.1 montre qu'en moyenne 88 % des élèves issus de milieux favorisés, sur la base de l'indice PISA de statut économique, social et culturel (SESC), sont conscients du changement climatique, contre seulement 68 % des élèves provenant de milieux défavorisés. Même s'il y a des variations entre les pays de l'OCDE pour les deux niveaux socio-économiques, cet écart manifeste observé dans tous les pays peut mettre en évidence des disparités dans les ressources éducatives et le manque de soutien en faveur de l'intégration de la sensibilisation à l'environnement dans les programmes d'études au niveau national. Dans près de la moitié des pays membres et partenaires de l'OCDE ayant participé à l'enquête PISA 2018, l'écart entre les élèves favorisés et défavorisés est de 21 points de pourcentage ou plus (Graphique A6.1).
Il y a, certes, un écart significatif dans la conscience environnementale selon le milieu socio-économique, mais il n'y a pas d'écart notable entre les sexes. En moyenne dans les pays membres et partenaires de l'OCDE, 79 % des garçons et 78 % des filles déclarent être conscients des enjeux du changement climatique dans une certaine mesure (Tableau A6.1).
Perception des enjeux environnementaux
Cette perception va au-delà de la conscience en intégrant les connaissances sur le changement climatique et l'environnement dans une perspective purement individuelle. Elle peut être évaluée en examinant la perception qu'ils ont des défis environnementaux et des actions qui permettraient de protéger l'environnement.
En moyenne dans les pays de l'OCDE ayant participé à la huitième édition de l'enquête ESS en 2016, 38 % des personnes non diplômées du deuxième cycle de l'enseignement secondaire reconnaissent que le changement climatique est principalement ou entièrement causé par l'activité humaine, contre 45 % des personnes diplômées du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire et 54 % des personnes diplômées de l'enseignement tertiaire. Dans presque tous les pays participants, les individus non diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont moins susceptibles que les individus ayant un niveau de formation plus élevé de reconnaître que le changement climatique est principalement ou entièrement dû à l'activité humaine. Dans tous ces pays, à l'exception de la Slovénie, les diplômés de l'enseignement tertiaire sont plus nombreux à reconnaître ce fait que les diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire. Parmi les pays utilisant des données qui proviennent d'enquêtes nationales ou de l'enquête ISSP, les adultes diplômés de l'enseignement tertiaire sont les plus susceptibles de reconnaître que le changement climatique est principalement ou entièrement causé par l'activité humaine aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, mais c'est l'inverse qui est observé en Corée, bien que la différence selon le niveau de formation soit relativement faible (Graphique A6.2).
Graphique A6.2. Pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique, selon le niveau de formation (2016)
Copier le lien de Graphique A6.2. Pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique, selon le niveau de formation (2016)25-64 ans, en pourcentage

1. L’année de référence n’est pas 2016. La question de l'enquête diffère également de celle utilisée dans l'enquête ESS. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique.
Voir le Tableau A6.2 pour les données et la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
En moyenne dans les pays de l'OCDE ayant participé à la huitième édition de l'enquête ESS, 53 % des 18-24 ans considèrent que le changement climatique est principalement ou entièrement causé par l'activité humaine, contre 46 % des 25-64 ans. Les pourcentages sont plus élevés chez les jeunes que chez les individus plus âgés dans presque tous les pays de l'OCDE, à l'exception de la Hongrie, d'Israël et de la Tchéquie. La différence entre les groupes d’âge est la plus prononcée en Norvège, où 57 % des 18-24 ans considèrent que le changement climatique est principalement ou entièrement dû à l'activité humaine, contre seulement 37 % des 25-64 ans (Tableau A6.2.
Attitudes environnementales
Il est important de mesurer les attitudes des individus à l'égard de l'environnement, car elles donnent un aperçu des sentiments et des convictions qui constituent le système de valeurs d'un individu. Les attitudes pro-environnementales, qui s'appuient sur la conscience environnementale et la reconnaissance des enjeux environnementaux, impliquent que les questions environnementales ont été intégrées dans le système de valeurs des individus, ce qui suggère qu'ils seraient plus enclins à prendre des mesures pour protéger l'environnement et adopter un mode de vie durable.
Le Graphique A6.3 indique dans quelle mesure les adultes sont motivés pour lutter contre le changement climatique dans les pays ayant participé à la huitième édition de l'enquête ESS ou, dans le cas des États-Unis, à l'enquête ISSP, sur la base du score de responsabilité qu'ils se sont eux-mêmes attribué. Un score de 0 correspond à l'absence de sentiment de responsabilité à l'égard de la lutte contre le changement climatique, tandis qu'un score de 10 correspond au sentiment de responsabilité le plus fort. Les adultes en France et en Suisse s'attribuent les scores les plus élevés, tandis que les adultes en Estonie, en Hongrie et en Tchéquie s'attribuent les scores les plus faibles (Tableau A6.3).
Plus le niveau de formation des individus est élevé, plus leur motivation à l'égard de la lutte contre le changement climatique est grande. Toutefois, les différences sont faibles et représentent moins de 2 points d'écart entre les personnes non diplômées du deuxième cycle de l'enseignement secondaire et celles diplômées de l'enseignement tertiaire. La Tchéquie est notamment le seul pays où les adultes diplômés de l'enseignement tertiaire s'attribuent un score inférieur à 4 points en ce qui concerne leur sentiment de responsabilité ; dans la plupart des pays, le score des adultes diplômés de l'enseignement tertiaire est supérieur à 6 points (Graphique A6.3).
Le score moyen des 25-64 ans dans les pays de l'OCDE est de 5.9 points, tandis que celui des 18-24 ans est légèrement inférieur, s'élevant à 5.7 points. Ce constat va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle les jeunes ont tendance à être davantage pro-environnementalistes. Même si, en moyenne, les jeunes ont une meilleure compréhension des causes humaines du changement climatique, ils se disent moins motivés pour contribuer à la recherche de solutions. Toutefois, dans certains pays comme l'Estonie, les 18-24 ans s'attribuent un meilleur score que leurs compatriotes plus âgés, leur score moyen s'élevant à 5 points, contre 4.4 points pour les 25-64 ans (Tableau A6.1).
Graphique A6.3. Scores moyens relatifs à la motivation des adultes à lutter contre le changement climatique, selon le niveau de formation (2016)
Copier le lien de Graphique A6.3. Scores moyens relatifs à la motivation des adultes à lutter contre le changement climatique, selon le niveau de formation (2016)25-64 ans, en pourcentage

Remarque : les scores vont de 0 à 10, 0 indiquant une absence totale de sentiment de responsabilité à l'égard de la lutte contre le changement climatique.
1. L’année de référence n’est pas 2016. La question de l'enquête diffère également de celle utilisée dans l'enquête ESS. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
Les pays sont classés par ordre décroissant du score moyen des adultes non-diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire.
Voir le Tableau A6.3 pour les données et la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Actions environnementales
Lorsque les individus prennent consciemment des mesures pour protéger l'environnement, cela signifie qu'ils sont conscients des défis posés par le changement climatique et le réchauffement de la planète, qu'ils perçoivent ces défis et qu'ils veulent contribuer à les relever.
Graphique A6.4. Engagement dans des actions pro-environnementales, selon le milieu socio‑économique des élèves (2018)
Copier le lien de Graphique A6.4. Engagement dans des actions pro-environnementales, selon le milieu socio‑économique des élèves (2018)Élèves âgés de 15 ans, Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2018 ; en pourcentage
Remarque : les élèves favorisés correspondent au quartile supérieur et les élèves défavorisés au quartile inférieur.
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d'élèves favorisés ayant déclaré s'être engagés dans des activités bénéfiques pour l'environnement.
Voir le Tableau A6.1 pour les données et la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
En moyenne dans les pays de l'OCDE ayant participé au module PISA sur le changement climatique, 40 % des élèves favorisés et 33 % des élèves défavorisés avaient entrepris au moins une action pour lutter contre le changement climatique (Graphique A6.4). Cette différence de 7 points de pourcentage entre les groupes socio-économiques est beaucoup plus faible que la différence de 20 points de pourcentage en matière de conscience environnementale et suggère que l'engagement dans l'action environnementale est assez faible dans tous les milieux socio-économiques. Agir pour s'attaquer à un problème demande de surmonter plus d'obstacles et de faire davantage d'efforts que la simple prise de conscience, ce qui rend plus difficile le passage à l'action. Comme l'affirment Hadler et ses collègues (2022[4]), il existe des écarts entre les attitudes et les comportements environnementaux, et entre les comportements environnementaux et l'impact écologique réel des actions concernées (voir l’Encadré A6.1). La compréhension des obstacles potentiels et de leurs implications dans le passage de la prise de conscience à l'action et l'aboutissement de l'action à un impact pourrait avoir un effet bénéfique en réduisant le décalage entre les intentions des individus et leur impact sur l'environnement grâce à l'éducation (OCDE, 2022[3]).
Encadré A6.1. Analyse des données sur les ménages issues de l'enquête EPIC (Environmental Policies and Individual Behaviour Change) de l'OCDE (2022)
Copier le lien de Encadré A6.1. Analyse des données sur les ménages issues de l'enquête EPIC (<em>Environmental Policies and Individual Behaviour Change</em>) de l'OCDE (2022)La consommation des ménages peut avoir un impact significatif sur l'environnement. L'enquête EPIC de l'OCDE sur les politiques environnementales et les changements de comportement individuels, menée dans neuf pays (Belgique, Canada, France, Israël, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Suisse et États-Unis), explore les facteurs qui influencent les décisions des ménages et les effets des politiques sur ces décisions selon les déclarations des répondants (OCDE, 2023[9]). L'enquête comprend des données sur la consommation d'énergie, les moyens de transport utilisés, la gestion des déchets et la consommation alimentaire. Les principales conclusions de l'analyse descriptive des données sont les suivantes :
Énergie : l'adoption d'énergies renouvelables et de technologies à faibles émissions de gaz à effets de serre est relativement faible, moins d'un tiers des ménages ayant installé des pompes à chaleur (30 %), des panneaux solaires (29 %) ou des batteries solaires (27 %), parmi ceux pour lesquels l'installation de tels équipements était possible.
Transport : en moyenne, 75 % des ménages déclarent qu'au moins un de leurs membres utilise régulièrement une voiture traditionnelle, tandis que 54 % des personnes interrogées indiquent qu'une amélioration des transports publics les inciterait à moins utiliser la voiture.
Consommation alimentaire : les principales priorités déclarées par les ménages pour l'achat d'aliments sont le caractère abordable (64 %), le goût (61 %), la fraîcheur (60 %) et la valeur nutritionnelle (54 %). Moins de 25 % indiquent que les incidences sur l'environnement sont une priorité.
Gestion des déchets : bien que 83 % des ménages utilisent des sacs de courses réutilisables, ils sont moins nombreux à acheter des articles d'occasion (37 %) ou à louer des équipements au lieu de les acheter (22 %). Les ménages bénéficiant de services de recyclage produisent de 26 à 42 % de déchets non recyclables en moins, et ceux pour qui les services d'élimination des déchets ne sont pas gratuits compostent 55 % de leurs déchets alimentaires, contre 35 % de ceux pour qui ils sont gratuits.
L'ensemble de données de l'enquête EPIC couvre plus de 17 000 répondants et fournit des informations sur les caractéristiques socio-économiques des ménages, ainsi que sur leurs connaissances et leurs actions en matière d'environnement, et sur les obstacles qu'ils rencontrent pour faire des choix plus durables. Désagréger les réponses à ces questions selon le niveau formation donne une indication de l'impact de l'éducation sur les connaissances et les convictions des individus en matière d'environnement, ainsi que sur leurs comportements liés à l'environnement1.
Le Graphique A6.5 montre que la proportion d'individus qui considèrent que le changement climatique ou d'autres questions environnementales sont importants pour eux est généralement plus élevée chez les diplômés de l'enseignement tertiaire. Cette observation vaut pour tous les pays à l'étude, bien que les différences entre les individus diplômés de l'enseignement tertiaire et ceux ayant un niveau de formation inférieur varient d'un pays à l'autre. C'est aux États-Unis que ces différences selon le niveau de formation sont les plus prononcées : la différence dans la proportion d'individus se déclarant préoccupés par l'environnement entre ceux qui sont diplômés de l'enseignement tertiaire et ceux qui ne le sont pas s'élevant à 18 points de pourcentage, puis vient le Royaume-Uni, où cette différence est de 14 points de pourcentage. Toutefois, des niveaux de formation plus élevés sont généralement associés à une conscience plus affûtée et une meilleure perception du changement climatique et d'autres enjeux environnementaux.
Outre les préoccupations environnementales, un certain nombre d'autres attitudes à l'égard de l'environnement peuvent être considérées comme importantes pour favoriser un comportement durable. Le Graphique A6.5 présente les réponses à trois questions supplémentaires sur les attitudes environnementales, à savoir si les individus sont prêts à faire des compromis dans leur mode de vie au profit de l'environnement, s'ils sont d'accord pour dire que l'action environnementale peut avoir des avantages économiques et s'ils ne sont pas d'accord pour laisser aux générations futures le soin de s'occuper des problèmes environnementaux. Conformément aux conclusions présentées ailleurs dans ce chapitre, le Graphique A6.6 indique que le fait d'être diplômé de l'enseignement tertiaire tend à être en corrélation avec des attitudes davantage pro-environnementales.
Il existe une nette différence entre les individus diplômés ou non de l'enseignement tertiaire en ce qui concerne leur volonté de faire des compromis sur leur mode de vie selon leurs déclarations dans tous les pays à l'étude, mais il convient de noter que cette différence peut également résulter de différences par rapport à d'autres facteurs tels que les niveaux de revenus (panel a). Le fait d'être diplômé de l'enseignement tertiaire semble également être associé à la conviction que les actions en faveur de l'environnement peuvent générer des avantages économiques (panel b). Toutefois, lorsqu'il s'agit de la responsabilité intergénérationnelle vis-à-vis de la protection de l'environnement, la situation est plus complexe (panel c). Dans la majorité des pays à l'étude, une plus grande proportion d'individus diplômés de l'enseignement tertiaire estime que ces problématiques ne devraient pas être laissées à la charge des générations futures. Cette tendance est inversée aux États-Unis, alors qu'il n'y a pas de différence significative selon le niveau de formation en France et au Royaume-Uni (panel c). De manière générale, les proportions dans le panel c sont relativement plus faibles que dans les panels a et b, ce qui indique des attitudes moins positives dans l'ensemble sur la question de ne pas laisser aux générations futures le soin de s'attaquer aux problèmes environnementaux, quel que soit le niveau de formation. Compte tenu de la nature urgente du changement climatique et des défis environnementaux, ces points de vue soulignent la nécessité que les individus de tous âges continuent à être informés sur la gestion durable afin de soutenir les approches intergénérationnelles de l'action climatique.
Graphique A6.5. Pourcentage d'adultes qui considèrent que le changement climatique et d'autres questions environnementales sont importants pour eux, selon le niveau de formation (2022)
Copier le lien de Graphique A6.5. Pourcentage d'adultes qui considèrent que le changement climatique et d'autres questions environnementales sont importants pour eux, selon le niveau de formation (2022)En pourcentage des personnes ayant répondu « importants » et « très importants », 25-54 ans
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d'individus âgés de 25 à 54 ans non diplômés de l'enseignement tertiaire qui ont répondu « importants » ou « très importants » à la question.
Voir le Tableau A6.4 en ligne pour les données et la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, consulter la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Graphique A6.6. Réponses aux questions sur l'environnement chez les 25-54 ans, selon le niveau de formation (2022)
Copier le lien de Graphique A6.6. Réponses aux questions sur l'environnement chez les 25-54 ans, selon le niveau de formation (2022)Panel a : Pourcentage de personnes ayant répondu « D'accord » ou « Tout à fait d'accord » à l'affirmation « Je suis prêt(e) à faire des compromis dans mon mode de vie actuel pour le bien de l'environnement »
Panel b : Pourcentage de personnes ayant répondu « D'accord » ou « Tout à fait d'accord » à l'affirmation « La protection de l'environnement peut stimuler l'économie »
Panel c : Pourcentage de personnes ayant répondu « D'accord » ou « Tout à fait d'accord » à l'affirmation « Les questions environnementales devraient être traitées principalement par les générations futures »
Remarque : les chiffres présentés dans ce rapport ne sont pas directement comparables à ceux du rapport original de l'enquête EPIC, car la catégorie « enseignement tertiaire » visée dans le présent rapport diffère de la catégorie « enseignement supérieur » visée dans le rapport original de l'enquête EPIC, et parce que les groupes d'âge analysés sont différents, la présente analyse se concentrant sur le groupe d'âge des 25-54 ans alors que l'enquête EPIC porte sur les individus âgés de 18 ans et plus. Consulter les sections « Définitions », « Méthodologie » et « Source » pour de plus amples informations et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Définitions
Copier le lien de DéfinitionsGroupe d'âge : bien qu'il soit fait explicitement référence aux 18-24 ans tout au long de ce chapitre, le terme adulte n'est utilisé que pour les 25-64 ans, ou pour les 25-54 ans lorsqu'il s'agit des données de l'enquête EPIC.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
Niveaux d’enseignement : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Statut socio-économique des élèves : l'indice PISA de statut économique, social et culturel (SESC) est une mesure composite qui combine en un seul score les ressources financières, sociales, culturelles et en capital humain dont bénéficient les élèves. Il est dérivé de trois variables liées au milieu familial : le niveau de formation le plus élevé des parents, leur statut professionnel le plus élevé et les biens du foyer, qui comprennent des éléments tels que les livres.
Méthodologie
Copier le lien de MéthodologieTableau A6.1 : la conscience environnementale correspond au pourcentage d'élèves qui ont déclaré avoir un bon niveau de connaissance sur le changement climatique et le réchauffement de la planète ; les actions pro-environnementales correspondent au pourcentage d'élèves qui ont déclaré s'être engagés dans des activités bénéfiques pour l'environnement ; et le statut socio-économique des élèves est mesuré par l'indice PISA de statut économique, social et culturel (SESC).
Les cinq actions visées par l'enquête PISA sont les suivantes :
Action 1 : je réduis ma consommation d'énergie à la maison (par exemple, en baissant le chauffage ou la climatisation ou en éteignant les lumières lorsque je quitte une pièce) afin de protéger l'environnement.
Action 2 : je choisis certains produits pour des raisons éthiques ou environnementales, même s'ils sont un peu plus chers.
Action 3 : je signe des pétitions environnementales ou sociales en ligne.
Action 4 : je boycotte des produits ou des entreprises pour des raisons politiques, éthiques ou environnementales.
Action 5 : je participe à des activités en faveur de la protection de l'environnement.
Alors que les actions 1 et 5 font référence à des comportements pro-environnementaux directs, les actions 2 à 4 peuvent être décrites plus généralement comme des actions liées à la défense de l'environnement. La distinction entre la nature de ces actions fait partie intégrante de la compréhension des écarts entre les attitudes, les actions et l'impact de ces actions.
Tableau A6.2 : données issues de la huitième édition de l'enquête sociale européenne (ESS) sur les individus qui attribuent le changement climatique principalement ou entièrement aux activités humaines en réponse à la question « Croyez-vous que le changement climatique est dû à des processus naturels, à l'activité humaine ou à une combinaison des deux ? ». Les options de réponse étaient les suivantes :
Dû entièrement à des processus naturels.
Dû principalement à des processus naturels.
Dû à peu près autant à des processus naturels qu'à l'activité humaine.
Dû principalement à l'activité humaine.
Dû entièrement à l'activité humaine.
Je ne pense pas qu'un changement climatique soit en train de se produire.
Refuse de répondre.
Ne sait pas.
Il convient de noter que les niveaux de perception des enjeux environnementaux, tels que déclarés par les répondants, sont inférieurs à ceux d'autres enquêtes récentes de l'OCDE sur le changement climatique (Dechezleprêtre et al., 2022[10]). Cet écart peut être en partie dû à l'évolution de l'opinion publique depuis 2016, ainsi qu'au fait que la perception des enjeux environnementaux dans ce cas inclut seulement les répondants qui pensent que le changement climatique est « entièrement » ou « principalement » causé par l'activité humaine, et non ceux qui pensent qu'il est dû à la fois à l'activité humaine et à des processus naturels.
Tableau A6.3 scores moyens des adultes ayant répondu dans le cadre de la huitième édition de l'enquête sociale européenne (ESS) à la question « Dans quelle mesure avez-vous le sentiment d'avoir personnellement pour responsabilité d'essayer de lutter contre le changement climatique ? ». Les personnes interrogées pouvaient s'attribuer une note de 0 (aucun sentiment de responsabilité) à 10 (sentiment important de responsabilité) reflétant leur sentiment de responsabilité personnelle. Les données du tableau montrent le score moyen fourni par les personnes interrogées.
Tableau A6.4 (en ligne) : données issues de l'enquête EPIC sur :
L'importance des questions environnementales : les données sont basées sur la question 23, « Dans quelle mesure chacun des sujets suivants est-il important pour vous personnellement ? ». La réponse sélectionnée pour le Tableau A6.4 (en ligne) est la suivante : « Le changement climatique ou d'autres questions environnementales ».
Les réponses aux questions sur l'environnement : les données sont basées sur la question 29, « Dans quelle mesure êtes-vous d'accord avec chacune des affirmations suivantes ? ». Les réponses suivantes ont été sélectionnées et analysées pour le Tableau A6.4 (en ligne) :
Je suis prêt(e) à faire des compromis dans mon mode de vie actuel pour le bien de l'environnement.
La protection de l'environnement peut stimuler l'économie.
Les questions environnementales devraient être traitées principalement par les générations futures.
Voir Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Source
Copier le lien de SourceLes données de l'enquête PISA proviennent du module spécifique de l'édition 2018. Les données de l'enquête ESS proviennent de la huitième édition. Les données du Programme international d'enquêtes sociales (ISSP) datent de 2020. Les données relatives à la Nouvelle-Zélande proviennent de l'enquête nationale de 2023 sur les questions, la conscience et l'action environnementales. Les données de l'enquête EPIC (Environmental Policies and Individual Behaviour Change) proviennent de la troisième édition. Voir Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Références
[8] Aydin, O. et C. Kalburan (2019), Measuring Environmental Attitudes and Behaviours Through Surveys, https://doi.org/10.33422/2nd.icmef.2019.11.727.
[7] Casaló, L. et J. Escario (2018), « Heterogeneity in the association between environmental attitudes and pro-environmental behavior: A multilevel regression approach », Journal of Cleaner Production, vol. 175, https://doi.org/10.1016/j.jclepro.2017.11.237.
[10] Dechezleprêtre, A. et al. (2022), « Fighting climate change: International attitudes toward climate policies », Documents de travail du Département des Affaires économiques de l’OCDE, n° 1714, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/3406f29a-en.
[6] Grandin, A. et al. (2022), « Socioeconomic status, time preferences and pro-environmentalism », Journal of Environmental Psychology, vol. 79, https://doi.org/10.1016/j.jenvp.2021.101720.
[4] Hadler, M. et al. (2022), « Measuring environmental attitudes and behaviors », dans Surveying Climate-Relevant Behavior, Palgrave Macmillan, https://doi.org/10.1007/978-3-030-85796-7_2.
[5] Meyer, A. (2015), « Does education increase pro-environmental behavior? Evidence from Europe », Ecological Economics, vol. 116, https://doi.org/10.1016/j.ecolecon.2015.04.018.
[1] Nusche, D., M. Fuster Rabella et S. Lauterbach (2024), « Rethinking education in the context of climate change: Leverage points for transformative change », Documents de travail de l’OCDE sur l’éducation, n° 307, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/f14c8a81-en.
[9] OCDE (2023), Comportement des ménages et environnement : Opérer des choix durables sur fond de crises interdépendantes, Études de l’OCDE sur la politique de l’environnement et le comportement des ménages, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/6892a2e0-fr.
[3] OCDE (2022), Are Students Ready to Take on Environmental Challenges?, PISA, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/8abe655c-en.
[2] Rodrigues, M. et al. (2019), Scaling Up Place-Based Strategies to Strengthen Community Early Childhood Systems, Spring Impact, https://www.springimpact.org/wp-content/uploads/2019/12/Exec-Summ_Scaling-up-place-based-strategies_Dec2019_FINAL.pdf.
Tableaux du chapitre A6
Copier le lien de Tableaux du chapitre A6Tableaux du chapitre A6. En quoi les retombées sociales sont-elles liées à l’éducation ?
Copier le lien de Tableaux du chapitre A6. En quoi les retombées sociales sont-elles liées à l’éducation ?
Pourcentage d'élèves déclarant être conscients du changement climatique et du réchauffement de la planète et avoir entrepris des actions en faveur de l'environnement, selon le milieu socio-économique et le sexe (2018) |
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Pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016) |
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Scores moyens relatifs à la motivation des adultes à lutter contre le changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016) |
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WEB Table A6.4 |
Importance of environmental issues and responses to environmental statements, by educational attainment (2022) |
Date butoir pour les données : 14 juin 2024. Les mises à jour peuvent être consultées en ligne (http://dx.doi.org/10.1787/eag-data-en).
Tableau A6.1. Pourcentage d'élèves déclarant être conscients du changement climatique et du réchauffement de la planète et avoir entrepris des actions en faveur de l'environnement, selon le milieu socio-économique et le sexe (2018)
Copier le lien de Tableau A6.1. Pourcentage d'élèves déclarant être conscients du changement climatique et du réchauffement de la planète et avoir entrepris des actions en faveur de l'environnement, selon le milieu socio-économique et le sexe (2018)Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2018, élèves âgés de 15 ans

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink et l’Encadré A6.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE/OIT/ISU (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A6.2. Pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016)
Copier le lien de Tableau A6.2. Pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016)Huitième édition de l’Enquête sociale européenne (ESS), Programme international d’enquêtes sociales (ISSP) 2020 et enquêtes nationales, 25-64 ans

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink et l’Encadré A6.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE/OIT/ISU (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A6.3. Scores moyens relatifs à la motivation des adultes à lutter contre le changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016)
Copier le lien de Tableau A6.3. Scores moyens relatifs à la motivation des adultes à lutter contre le changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016)Huitième édition de l’Enquête sociale européenne (ESS), Programme international d’enquêtes sociales (ISSP) 2020 et enquêtes nationales, 25-64 ans

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A6 pour le StatLink et l’Encadré A6.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE/OIT/ISU (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Encadré A6.2. Notes des tableaux du chapitre A6
Copier le lien de Encadré A6.2. Notes des tableaux du chapitre A6Tableau A6.1. Pourcentage d'élèves déclarant être conscients du changement climatique et du réchauffement de la planète et avoir entrepris des actions en faveur de l'environnement, selon le milieu socio-économique et le sexe (2018)
Remarque : la conscience environnementale désigne le fait d'avoir un bon niveau de connaissance sur le changement climatique et le réchauffement de la planète. Les actions environnementales désignent les activités bénéfiques pour l'environnement. Le statut socio-économique des élèves est mesuré à partir de l'indice PISA de statut économique, social et culturel (SESC). Les erreurs-types et la répartition des élèves par décile international de l'indice SESC peuvent être consultées en ligne. Les pays dont les données sont manquantes sont ceux qui n'ont pas participé au module PISA correspondant. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
Tableau A6.2. Pourcentage d'adultes reconnaissant que l'activité humaine est à l'origine du changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016)
Remarque : voir la section « Méthodologie » pour de plus amples informations sur les questions posées dans les différentes enquêtes. Il convient d'être prudent lorsque l'on compare des données provenant de différentes sources et d'enquêtes effectuées sur différentes années. Les colonnes présentant les données par groupe d'âge peuvent être consultées en ligne (voir le StatLink sous les Tableaux du chapitre A6).
1. L’année de référence n’est pas 2016, mais 2023 pour la Nouvelle-Zélande ; 2020 pour la Corée et les États-Unis.
2. La Nouvelle-Zélande ne dispose pas de données comparables pour les questions concernées, mais dispose d'informations issues d'enquêtes pour les questions connexes. Elle dispose de données sur le pourcentage d'adultes qui considèrent le changement climatique comme important et sur les motivations à réduire l'impact environnemental, qui diffèrent des mesures exactes de l'enquête sociale européenne (voir Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes [https://doi.org/10.1787/e7d20315-en]). En outre, les données de la Nouvelle-Zélande ne peuvent pas être entièrement mises en correspondance avec les catégories de la CITE, seuls les totaux étant fournis.
Tableau A6.3 Scores moyens relatifs à la motivation des adultes à lutter contre le changement climatique, selon le niveau de formation, le sexe, le pays de naissance et le groupe d'âge (2016)
Remarque : voir la section « Méthodologie » pour de plus amples informations sur les questions posées dans les différentes enquêtes. Les scores vont de 0 à 10, 0 indiquant une absence totale de sentiment de responsabilité à l'égard de la lutte contre le changement climatique. Les colonnes présentant les données par groupe d'âge peuvent être consultées en ligne (voir le StatLink sous les Tableaux du chapitre A6).
1. L’année de référence n’est pas 2016, mais 2020 pour les États-Unis.
Les symboles représentant les données manquantes et les abréviations figurent dans le Guide du lecteur.