Parmi les 25-34 ans (cette tranche d'âge correspond aux jeunes adultes), le pourcentage de ceux qui n'ont pas de diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire a nettement diminué dans presque tous les pays dont les données sont disponibles depuis 2016 ; le Costa Rica, le Mexique, le Portugal et la Türkiye ont enregistré des baisses à deux chiffres. Autrement dit, beaucoup plus de jeunes adultes auront la possibilité de faire valoir leurs compétences sur le marché du travail.
En moyenne, dans les pays de l'OCDE, le pourcentage de femmes au moins titulaires d'une licence (ou diplôme équivalent) a presque doublé en une génération : il est passé de 24 % chez les 55-64 ans à 47 % chez les 25-34 ans, ce qui témoigne d'une hausse significative du niveau de formation.
En moyenne, les adultes nés à l'étranger sont plus nombreux que les adultes nés dans le pays à ne pas disposer d'un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou d'un diplôme de l'enseignement tertiaire. Ces écarts s'élèvent respectivement, en moyenne, à 4 et 3 points de pourcentage. Il faut, toutefois, nuancer ce constat. Dans certains pays, ce sont les adultes nés à l'étranger qui disposent d'un bagage académique nettement supérieur à celui des adultes nés dans le pays.
Regards sur l'éducation 2024

Chapitre A1. Quel est le niveau de formation des adultes ?
Copier le lien de Chapitre A1. Quel est le niveau de formation des adultes ?Faits marquants
Copier le lien de Faits marquantsContexte
L’indicateur du niveau de formation correspond au pourcentage de la population au plus diplômé d’un certain niveau d’enseignement. Il est souvent utilisé comme indicateur du capital humain, même si les compétences que les diplômés ont acquises pendant leurs études ne sont pas nécessairement celles que les employeurs recherchent. De nombreuses professions réglementées, que ce soit par leur ordre ou corporation ou la législation nationale (comme la profession de médecin), peuvent uniquement être exercées par des personnes disposant d'un diplôme officiellement reconnu. Il reste que les employeurs tendent à considérer les diplômes, même dans les professions où ils ne sont pas obligatoires, comme les preuves les plus probantes des types de connaissances et compétences que les candidats qu’ils envisagent d’engager ont acquises dans le cadre institutionnel. Ces diplômes sont d’une importance particulière pour les jeunes diplômés, mais ils conditionnent souvent toute la vie active.
Des niveaux de formation plus élevés sont associés à des retombées financières (voir le chapitre A4), professionnelles (voir le chapitre A3) et sociales positives (voir le chapitre A6) pour les diplômés. Le niveau de formation a beau être révélateur du parcours scolaire dans le cadre institutionnel et non des acquis en tant que tels, le fait qu’il soit élevé est en forte corrélation avec une littératie et une numératie supérieures (OCDE, 2020[1]). Les individus très instruits sont également plus enclins à continuer d’apprendre tout au long de leur vie (voir le chapitre A5).
Les avantages de l’élévation du niveau de formation incitent fortement à faire des études supérieures. Les pouvoirs publics ont adopté des politiques visant à améliorer l’accès à l’éducation du fait de ces avantages sociétaux et financiers dans de nombreux pays. Ces éléments conjugués ont donné lieu à une forte élévation du niveau de formation dans les pays membres et partenaires de l’OCDE ces dernières décennies.
Les écarts en matière de niveau de formation entre les adultes nés dans le pays et ceux nés à l'étranger devraient servir de base aux politiques relatives au capital humain. Par exemple, les différences entre les deux groupes pourraient souligner la nécessité de mettre en place des programmes formels et/ou non formels de formation pour adultes (voir le chapitre A5). La publication Perspectives des migrations internationales 2022 (OCDE, 2022[2]) souligne qu'il faut en faire davantage pour faciliter l’accès des adultes issus de l’immigration à l’éducation lorsque c’est nécessaire. Dans les pays de l’OCDE qui offrent un grand nombre d’emplois hautement qualifiés, un faible niveau d’études peut constituer un obstacle important à l’intégration.
Il est également important d'analyser comment la situation géographique d'un pays ou sa proximité avec d'autres pays influe sur la démographie de sa population née à l'étranger. À titre d'exemple, une grande partie des nouveaux flux migratoires dans les pays européens de l'OCDE proviennent d'Europe même, d'après les statistiques de l'OCDE sur les migrations internationales (OCDE, 2022[3]). En outre, des différences dans la taille et les caractéristiques de la population née à l'étranger d'un pays donné, ainsi que sa taille par rapport à la population totale peuvent expliquer les écarts évoqués ci-dessus, mais d'autres facteurs peuvent également intervenir.
Autres faits marquants
Même si les jeunes adultes sont plus nombreux qu'auparavant à obtenir un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, on observe une légère diminution du pourcentage de ceux pour qui il s'agit du niveau de formation le plus élevé, dans la mesure où ils sont de plus en plus nombreux à poursuivre des études tertiaires.
Les jeunes femmes sont systématiquement plus nombreuses que les jeunes hommes à obtenir un diplôme dans l'enseignement tertiaire dans tous les pays de l'OCDE, à l'exception du Mexique. L'écart a, néanmoins, tendance à se réduire dans certains pays.
Les données à l'échelle nationale occultent souvent des différences régionales majeures. Le pourcentage de non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie dans une mesure égale ou supérieure à 30 points de pourcentage entre la région la mieux lotie et la région la plus mal lotie au Brésil, au Canada, en Colombie, en Espagne, au Mexique, au Portugal et en République de Türkiye (ci-après dénommée « Türkiye »).
Graphique A1.1. Évolution du pourcentage des 25-34 ans qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire (2016 et 2023)
Copier le lien de Graphique A1.1. Évolution du pourcentage des 25-34 ans qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire (2016 et 2023)En pourcentage
1. La moyenne de l'OCDE est dérivée de la moyenne non pondérée de tous les pays dont les données sont disponibles et comparables pour les deux années de référence.
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage de 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en 2023.
Voir le Tableau A1.2 pour les données et la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Analyse
Copier le lien de AnalyseLe niveau de formation est un atout du fait non seulement de sa valeur intrinsèque, mais aussi de sa fonction de « carte de visite » révélatrice des connaissances et compétences acquises. En moyenne, 41 % des adultes (les 25-64 ans) sont diplômés de l’enseignement tertiaire, 40 % le sont au plus du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 19 % ne le sont pas du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE. Les écarts sont toutefois sensibles entre les pays : plus de 50 % des adultes ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire au Costa Rica, au Mexique et en Türkiye, alors que ce pourcentage est de 6 % en Pologne, en République slovaque et en Tchéquie. À l'autre extrémité du spectre, dans les pays de l'OCDE, la proportion d'adultes diplômés de l'enseignement tertiaire varie de moins de 25 % en Italie et au Mexique à plus de 60 % au Canada (Tableau A1.1).
Parmi les 25-34 ans, le pourcentage de ceux qui n'ont pas de diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire a nettement diminué dans presque tous les pays dont les données sont disponibles depuis 2016 ; le Costa Rica, le Mexique, le Portugal et la Türkiye ont enregistré des baisses à deux chiffres. En outre, la proportion de jeunes adultes n'ayant qu'un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire a diminué, tandis que le pourcentage des 25-34 ans diplômés de l'enseignement tertiaire a augmenté (Tableau A1.2).
Effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire
Les adultes n'ayant pas de diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont confrontés à de graves difficultés sur le marché du travail, qui se traduisent par des taux de chômage supérieurs et des salaires plus faibles, en moyenne, par rapport aux adultes ayant un niveau de formation plus élevé (voir les chapitres A3 et A4). Dans la mesure où le monde de l'éducation est en pleine évolution, il pourrait être nécessaire de mettre l'accent sur l'apprentissage tout au long de la vie et sur la formation continue afin de garantir que tous les individus puissent continuer de s'adapter à l'évolution rapide du marché de l'emploi (voir le chapitre A5).
Entre 2016 et 2023, les jeunes adultes (25-34 ans) des pays de l'OCDE ont amélioré leurs résultats scolaires et académiques, et ce sur l'ensemble du spectre des niveaux de formation. Parmi les pays de l'OCDE disposant de données comparables pour les deux années de référence, on observe une baisse de 3 points de pourcentage chez les jeunes adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l'enseignement secondaire, avec une baisse de plus de 10 points de pourcentage au Costa Rica, au Mexique, au Portugal et en Türkiye. En 2023, le pourcentage de 25-34 ans qui ne sont pas au moins diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’élève à 1 % seulement en Corée. Par ailleurs, les pays où le pourcentage de jeunes adultes n'ayant pas terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire était déjà faible ont également enregistré des améliorations. Par exemple, ce pourcentage aux États-Unis est passé de 9 % en 2016 à 6 % en 2023 (Tableau A1.2).
Dans les pays de l'OCDE disposant de données comparables pour les deux années, il ressort de cela que les statistiques sont similaires pour les jeunes hommes et les jeunes femmes. Dans les deux cas, le pourcentage des 25-34 ans non diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire a diminué, en moyenne, de 3 %. Le Costa Rica et le Portugal ont fait des progrès records en la matière. Le pourcentage de jeunes hommes non-diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire a baissé de 13 points de pourcentage entre 2016 et 2023. La Türkiye a enregistré des améliorations substantielles chez les jeunes femmes non diplômées du deuxième cycle de l'enseignement secondaire : leur proportion est passée de 49 % à 31 % au cours de la même période (Tableau A1.2).
Malgré cette tendance positive et encourageante, certains pays sont toujours confrontés à des proportions élevées de jeunes adultes qui ne disposent pas d'un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire. L’effectif de jeunes non diplômés de ce niveau est le plus élevé au Costa Rica (41 % d’hommes et 36 % de femmes) et au Mexique (42 % d’hommes et de femmes). En Argentine, 40 % des élèves scolarisés dans l'enseignement secondaire quittent l'école dans diplôme. Ce pourcentage concerne autant les filles que les garçons. De pareils taux de décrochage scolaire sont souvent liés à des lacunes scolaires qui se manifestent dès la petite enfance et se traduisent ensuite par le redoublement dans les années d'études ultérieures. Le développement de l'éducation de la petite enfance permettrait également à un plus grand nombre de femmes de poursuivre des études ou d'être actives sur le marché du travail, augmentant ainsi leurs revenus et multipliant les perspectives de vie dont elles pourraient profiter (OCDE, 2019[4]).
Par contraste, le Canada, la Corée, les États-Unis, l'Irlande et la Pologne affichaient en 2023 le plus faible pourcentage de jeunes adultes non diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire. Celui-ci s'élevait au maximum à 5 % (Tableau A1.2).
Niveau de formation égal au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou à l’enseignement post-secondaire non tertiaire
Les jeunes adultes sont, certes, plus nombreux que jamais à obtenir au minimum un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, mais le pourcentage de jeunes adultes dont le diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire est le plus élevé a légèrement diminué, car ils sont effectivement plus nombreux à obtenir un diplôme de l'enseignement tertiaire. En 2023, 39 % en moyenne des 25-34 ans étaient titulaires d'un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou post-secondaire non tertiaire dans les pays de l'OCDE dont les données sont comparables pour les deux années de référence, soit une baisse de 2 points de pourcentage par rapport à 2016. En moyenne dans les pays de l'OCDE disposant de données comparables pour 2016 et 2023, le pourcentage de jeunes hommes diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire a diminué de 1 point de pourcentage pour atteindre 44 % tandis que celui des jeunes femmes a baissé de 2 points de pourcentage et se situe à 34 % (Tableau A1.1).
Niveau de formation égal à l’enseignement tertiaire
La licence (ou diplôme équivalent) est le niveau de formation tertiaire le plus courant chez tous les adultes (25-64 ans) diplômés de l'enseignement tertiaire, mais dans certains pays, le master (ou diplôme équivalent) est plus répandu. Cette situation peut s'expliquer par la tradition bien ancrée des premiers cursus longs ou par la mise en œuvre du processus de Bologne qui a permis de requalifier certains diplômes de licence en master (ou diplôme équivalent). En moyenne, 7 % des 25-64 ans sont au plus diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court dans les pays de l’OCDE ; ce niveau de formation est donc moins répandu, mais on note des variations d'un pays à l'autre. Le pourcentage de jeunes diplômés de ce niveau d’enseignement est inférieur à 1 % en Grèce, en Italie, au Mexique, en Pologne, au Portugal, en République slovaque et en Tchéquie, mais supérieur à 20 % au Canada. En Autriche et au Canada, les diplômés de l'enseignement tertiaire de cycle court sont majoritaires parmi l'ensemble de l'effectif diplômé de l'enseignement tertiaire (Tableau A1.1).
Graphique A1.2. Pourcentage de femmes au moins titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent parmi l’ensemble des femmes, selon le groupe d’âge (2023)
Copier le lien de Graphique A1.2. Pourcentage de femmes au moins titulaires d'une licence ou d'un diplôme équivalent parmi l’ensemble des femmes, selon le groupe d’âge (2023)En pourcentage
1. L’année de référence n’est pas 2023. Consulter l'Outil d'exploration des données de l’OCDE pour plus de détails (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
2. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage de femmes de 25-34 ans disposant d'au moins un diplôme de licence, ou équivalent parmi la population féminine des 25-34 ans.
Voir l’Outil d'exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s) pour les données et la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Le pourcentage de jeunes adultes (25-34 ans) diplômés de l'enseignement tertiaire a augmenté, en moyenne, de 5 points de pourcentage entre 2016 et 2023 dans les pays de l'OCDE dont les données sont comparables pour les deux années de référence. Des progressions considérables - 10 points de pourcentage ou plus au Chili, en Espagne, en Irlande et en Türkiye - mettent en évidence une nouvelle dynamique dans certains systèmes d'éducation. Cette évolution peut être le reflet d'une mutation vers une économie fondée sur la connaissance, économie qui exige des qualifications plus élevées (Tableau A1.2).
Les 25-34 ans de sexe féminin sont systématiquement toujours plus nombreuses que leurs homologues de sexe masculin à obtenir un diplôme dans l'enseignement tertiaire dans tous les pays de l'OCDE, à l'exception du Mexique. En moyenne, dans les pays de l'OCDE, 54 % des jeunes femmes sont diplômées de l'enseignement tertiaire, contre 41 % des jeunes hommes. Même si l'écart entre les sexes s'est creusé en moyenne de 1 point pourcentage en faveur des femmes entre 2016 et 2023 dans les pays de l'OCDE dont les données sont comparables, il s'est réduit d'au moins 3 points de pourcentage au Costa Rica, en Finlande, en Irlande et au Portugal (Tableau A1.2).
Les jeunes femmes (à savoir les 25-34 ans) sont plus nombreuses aujourd'hui que leurs aînées à être au moins titulaires d'une licence (ou diplôme équivalent) dans la plupart des pays. En moyenne, dans les pays de l'OCDE, 24 % des femmes entre 55 et 64 ans sont titulaires en 2023 au moins d'une licence contre 47 % dans la génération plus jeune (les 25-34 ans) (Tableau A1.2). Plusieurs éléments sont potentiellement à l'origine de cette hausse significative. On songe aux politiques publiques visant à promouvoir l'enseignement supérieur auprès du grand public et plus spécifiquement auprès des femmes, à une démocratisation de l'accès aux établissements d'enseignement, à la reconnaissance par la société de la valeur ajoutée que représente un diplôme de l'enseignement supérieur ou encore aux évolutions sociétales qui ont permis à un plus grand nombre de femmes de poursuivre des études supérieures.
L'évolution du côté de la gent féminine est particulièrement frappante en Corée, en Grèce, au Luxembourg et en Pologne, où plus de la moitié des 25-34 ans ont au moins une licence (ou diplôme équivalent), contre moins de 25 % chez les 55-64 ans, ce qui témoigne d'un progrès générationnel considérable en termes de niveau de formation. À l'autre extrémité du tableau, les différences générationnelles entre femmes sont minimes en Afrique du Sud, tandis que l'Argentine est le seul pays où le pourcentage des 55-64 ans titulaires d'au moins une licence est supérieur à celui des 25-34 ans (Tableau A1.2).
La même évolution a été observée chez les hommes, mais de manière moins prononcée : 23 % des 55-64 ans ont au moins une licence (ou diplôme équivalent), contre 35 % des hommes de 25-34 ans (OCDE, 2024[5]). Toutefois, ce tableau général occulte les disparités hommes-femmes dans les domaines d'études : les femmes restent souvent majoritaires dans les domaines de la santé et du bien-être, mais sont sous-représentées dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STIM) (OCDE, 2022[6]). Néanmoins, la valorisation des secteurs traditionnellement dominés par les femmes diplômées, tels que la santé et l'éducation, et l'évolution des normes sociétales relatives aux rôles masculins et féminins pourraient inciter les femmes à poursuivre des études supérieures dans des domaines traditionnellement masculins, tels que l'ingénierie, qui ont toujours été associés à des taux d'emploi et à des salaires relativement élevés. Les politiques doivent évoluer non seulement pour conserver les avancées au bénéfice des femmes, mais aussi pour combler de nouvelles disparités potentielles au détriment des hommes (OCDE, 2024[7]).
L'élévation du niveau de formation d'une génération à l'autre pourrait indiquer une mobilité sociale accrue, qui permet aux membres des générations plus jeunes d'accéder à de meilleures opportunités d'emploi et d'atteindre potentiellement un statut socio-économique plus élevé que celui de leurs parents (voir Encadré A1.1).
Niveau de formation et statut au regard de l'immigration
Dans les pays de l'OCDE, les adultes nés à l'étranger représentent en moyenne 18 % des 25-64 ans ; cette proportion varie de 1 % au Mexique et en République slovaque à 62 % au Luxembourg. La prise en compte par les pays du capital humain que représente ce groupe démographique est cruciale. Toutefois, au sein des pays de l'OCDE, le niveau de formation n'est pas nécessairement le même entre les adultes nés dans le pays et ceux nés à l'étranger. Si l'on considère le pourcentage d'adultes nés dans le pays et d'adultes nés à l'étranger qui ont fait des études, on constate qu'en moyenne, 19 % des adultes nés dans le pays ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, contre 23 % des adultes nés à l'étranger (soit une différence de 4 points de pourcentage). Concernant l'effectif diplômé du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire, on compte 42 % d'adultes nés dans le pays et 35 % d'adultes nés à l'étranger. En revanche, il y a 39 % de diplômés de l'enseignement tertiaire chez les adultes nés dans le pays contre 42 % chez les adultes nés à l'étranger (Tableau A1.3
Graphique A1.3. Pourcentage d'adultes nés à l'étranger dans la population adulte, selon le niveau de formation (2023)
Copier le lien de Graphique A1.3. Pourcentage d'adultes nés à l'étranger dans la population adulte, selon le niveau de formation (2023)25-64 ans, en pourcentage
Lecture du graphique : en Suisse, 75 % des 25-64 ans qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont nés à l'étranger.
Remarque : le pourcentage entre parenthèses représente la proportion d'adultes nés à l'étranger.
1. L’année de référence n’est pas 2023. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
2. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25-64 ans se classent dans cette catégorie).
Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d'adultes non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui sont nés à l'étranger.
Voir le Tableau A1.3 et l'Outil d'exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s) pour les données et la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Si l'on se penche sur le pourcentage d'adultes nés à l'étranger dans la population qui a fait des études, le Tableau A1.3 révèle que dans de nombreux pays membres de l’OCDE, partenaires ou candidats à l’adhésion dont les données sont disponibles, le pourcentage d'adultes nés à l'étranger qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire est plus élevé que parmi les adultes disposant d'un niveau de formation plus élevé. Dans les pays de l'OCDE, les adultes nés à l'étranger représentent en moyenne 24 % des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, 15 % des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 19 % des diplômés de l’enseignement tertiaire (Graphique A1.3).
L'interprétation du pourcentage d'adultes nés à l'étranger dans la population adulte ayant un niveau de formation donné doit tenir compte de la proportion de la population immigrée et de la répartition des niveaux de formation dans chaque pays. Par exemple, la Suisse compte un pourcentage relativement important d'adultes nés à l'étranger (38 %), mais ceux-ci représentent un pourcentage encore plus important des adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l'enseignement secondaire, soit 75 %, contre seulement 14 % de l'ensemble des adultes (nés à l'étranger et dans le pays) dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l'enseignement secondaire. Par contraste, au Luxembourg, les adultes nés à l'étranger affichent un niveau de formation élevé. Ils sont 70 % à disposer d'un diplôme de l'enseignement tertiaire contre seulement 50 % de l'ensemble des adultes (nés à l'étranger et dans le pays) (Graphique A1.3 et Tableau A1.1).
L'influence de l'âge d'arrivée dans le pays sur le niveau de formation varie entre les pays de l'OCDE. En Australie, en Autriche, en Estonie, en Lituanie, au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Suisse, le pourcentage d'adultes nés à l'étranger et diplômés de l'enseignement tertiaire qui sont arrivés après l'âge de 15 ans est supérieur de plus de 10 points de pourcentage à celui de leurs pairs arrivés avant l'âge de 15 ans. Par contraste, la situation en Hongrie, en République slovaque et en Tchéquie est inverse à hauteur de 10 points de pourcentage : les adultes arrivés plus jeunes sont plus nombreux à être diplômés de l'enseignement tertiaire (Tableau A1.3). Ces variations résultent d'un certain nombre de facteurs, notamment les effets de cohorte, les différentes politiques nationales d'immigration, l'attrait relatif de chaque pays et la structure des catégories d’entrée dans le pays. Il est important de noter que les jeunes migrants qui arrivent en bas âge arrivent habituellement avec leur famille et s'intègrent généralement dans le système scolaire du pays d'accueil, tandis que les jeunes adultes arrivent seuls et ne poursuivent souvent pas leur scolarité dans le pays d'accueil.
Dans les pays de l'OCDE, on constate que le pourcentage d'adultes diplômés de l'enseignement tertiaire parmi les adultes nés dans le pays et les adultes nés à l'étranger correspond généralement à la répartition globale du niveau de formation d'un pays. Par exemple, au Canada, le pourcentage d'adultes diplômés de l'enseignement tertiaire est particulièrement élevé chez les adultes nés dans le pays (59 %) et il est encore plus élevé chez les adultes nés à l'étranger (73 %), quel que soit leur âge à l'arrivée. L'Italie, en revanche, est un cas particulier : le pourcentage d'adultes diplômés de l'enseignement tertiaire est toujours peu élevé, quel que soit le pays de naissance, puisqu'ils sont 23 % à être nés dans le pays et 14 % à l'étranger (Tableau A1.3). De la même manière, dans les pays où la proportion d'adultes n'ayant pas terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire est importante, la même tendance se dessine tant pour la population née dans le pays que celle née à l'étranger. Cette situation s'explique en partie par les différences entre les politiques d'immigration, mais d'autres facteurs peuvent également jouer un rôle. Certains systèmes d'éducation offrent des possibilités de poursuivre un enseignement tertiaire ou mettent l'accent sur l'apprentissage tout au long de la vie. Dans d'autres pays, c'est le marché du travail qui exige une main-d'œuvre plus ou moins qualifiée. Néanmoins, les adultes nés à l'étranger sont souvent confrontés à des obstacles tels que la reconnaissance de leurs diplômes, leurs compétences linguistiques et l'intégration sur le marché de l'emploi du pays d'accueil. Tous ces éléments sont susceptibles d'avoir un impact sur leurs résultats scolaires et académiques.
Encadré A1.1. Mobilité intergénérationnelle et niveau de formation
Copier le lien de Encadré A1.1. Mobilité intergénérationnelle et niveau de formationOn considère souvent que l'école concourt à l'égalité des chances, mais il faut bien reconnaître que le niveau de formation se transmet souvent de génération en génération, avec le risque que les inégalités se perpétuent. Pour promouvoir l'inclusion sociale et améliorer les résultats socio-économiques actuels et futurs, il est essentiel que les pays veillent à ce que tous les jeunes bénéficient d'un accès équitable à une éducation de qualité. De fait, les enfants élevés dans un foyer peu instruit ne reçoivent généralement qu'un soutien financier limité pour poursuivre des études (Breen et Jonsson, 2005[8]). La stimulation intellectuelle peut leur faire défaut, tout comme le soutien des parents pour ce qui concerne l’accès à des ressources et activités éducatives épanouissantes. Ces facteurs sont susceptibles d'entraver leur scolarité (Cunha et Heckman, 2007[9]). Cette situation s'aggrave quand le système d'éducation n'est pas à même de soutenir les élèves provenant de milieux défavorisés. À court terme, poursuivre des études peut s'assimiler à une perte de revenus professionnels (voir le chapitre A4), ce qui en soi peut constituer un obstacle supplémentaire pour les individus issus de milieux moins privilégiés. Ils se retrouvent donc parfois contraints d'arrêter leurs études de manière prématurée. En matière d'éducation, la mobilité ascendante chez les enfants issus de familles à faible revenu est nettement moins prévalente que chez leurs condisciples provenant de familles à revenu élevé, même après contrôle des aptitudes scolaires (Chetty et al., 2020[10]) et malgré un meilleur accès à l'éducation, les avantages relatifs des enfants issus de milieux socio-économiques plus favorisés n'ont pas diminué de manière significative au fil du temps (Pfeffer et Hertel, 2015[11]).
La mobilité intergénérationnelle dans l'éducation est étroitement liée à l'équité, car elle reflète la mesure dans laquelle une société offre des chances égales aux individus, indépendamment de leur milieu familial. Une mobilité intergénérationnelle élevée est le signe d'une société plus équitable où les individus peuvent réaliser leur potentiel en fonction de leurs capacités plutôt que de leur statut socio-économique à la naissance. À l'inverse, une faible mobilité témoigne d'inégalités persistantes qui limitent les possibilités offertes aux individus issus de milieux défavorisés (Blanden et MacMillan, 2016[12]) (Valentini, 2024[13]).
La mobilité intergénérationnelle dans l'éducation peut être analysée de deux manières :
Premièrement, en comparant simplement le niveau de formation des adultes à celui de leurs parents (Tableau A1.4, disponible en ligne, et Graphique A1.4). Cette première méthode permet d'avoir une vue d'ensemble de l'évolution du niveau de formation d'une génération à l'autre et de mettre en évidence les tendances générales en matière d'accès à l'éducation et de résultats scolaires et académiques. Il est important de relever que l'analyse concerne de larges groupes d'âge (les 25-64 ans et leurs parents) et que l'évolution au fil du temps reflète également les changements survenus entre les deux générations dans le contexte économique, social et culturel.
Deuxièmement, en analysant le niveau de formation des adultes en fonction de celui de leurs parents (Tableau A1.4, disponible en ligne, et Graphique A1.4). Cette deuxième méthode s'intéresse à des sous-groupes spécifiques au sein de la population, en comparant les résultats scolaires d'adultes dont les parents ont un niveau de formation similaire. Par exemple, elle analyse le pourcentage d'adultes diplômés de l'enseignement tertiaire dont les parents ont le même niveau de formation par rapport à ceux dont les parents sont diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire. Cette approche permet de déterminer dans quelle mesure l'éducation des parents influence les résultats scolaires des enfants, en mettant en évidence la persistance ou non des inégalités en matière d'éducation d'une génération à l'autre.
Le Graphique A1.4 présente les principales tendances observées dans les pays où un niveau de formation élevé chez les adultes s’accompagne également d'un niveau d'éducation élevé dans la génération des parents de ces adultes et vice versa. Ce graphique indique également une tendance générale à l'élévation du niveau de formation, à la fois chez les adultes dont au moins un parent est diplômé de l'enseignement tertiaire et chez ceux dont aucun des parents n'a terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire.
Des pays comme l'Estonie, la Norvège et la Suède affichent une forte corrélation entre le niveau de formation des parents et celui de leurs enfants. Dans ces pays, le pourcentage d'adultes diplômés de l'enseignement tertiaire dont les parents ont un diplôme du même niveau est élevé, ce qui indique que le niveau de formation a tendance à se transmettre d'une génération à l'autre. À l'inverse, la Croatie, la Roumanie et la Türkiye ont moins de diplômés de l'enseignement tertiaire dans l'ensemble et la transmission intergénérationnelle est moins marquée, ce qui donne à penser que le faible niveau de formation est plus courant et peut-être plus difficile à surmonter dans ces pays-là.
Dans d'autres pays, la tendance est contraire. Parmi les exemples notables, il convient de mentionner l'Espagne et la Slovénie, où le pourcentage de diplômés de l'enseignement tertiaire a doublé d'une génération à l'autre.
Dans des pays comme la Norvège, la Pologne et la Suisse, le pourcentage d'adultes n'ayant pas terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire est plus faible, et ces adultes ont tendance à avoir des parents dont le niveau de formation est similaire. Autrement dit, la transmission intergénérationnelle est également présente dans le bas de l'échelle des niveaux de formation.
Graphique A1.4. Niveau de formation des adultes et de leurs parents, par niveau de formation (2021)
Copier le lien de Graphique A1.4. Niveau de formation des adultes et de leurs parents, par niveau de formation (2021)Pourcentage des 25-64 ans et pourcentage de leurs parents disposant d'un niveau de formation donné, en pourcentage
Remarque : le niveau de formation des parents correspond au niveau de formation le plus élevé atteint par au moins l’un des parents.
1. L’année de référence n’est pas 2021. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.
Voir le Tableau A1.4, en ligne, pour les données et la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink. Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
L'analyse du niveau de formation conditionnel revient à se pencher sur le niveau de formation des adultes par rapport à celui de leurs parents afin d'identifier les caractéristiques de la transmission intergénérationnelle, de la mobilité ascendante et descendante.
Transmission intergénérationnelle : un niveau de formation élevé chez les enfants à l'image de celui de leurs parents indique une transmission forte, ou une mobilité limitée.
Mobilité ascendante : un nombre important d'enfants dont le niveau de formation est supérieur à celui de leurs parents traduit une mobilité ascendante et reflète un meilleur accès aux possibilités d’apprentissage.
Mobilité descendante : les enfants ont un niveau de formation inférieur à celui de leurs parents. Cette situation est le signe d'une mobilité descendante et reflète la présence d'obstacles au développement de l'éducation.
L'élévation des niveaux de formation au fil du temps complique la mesure de la mobilité ascendante. À mesure qu'un nombre croissant d'individus acquièrent des niveaux de formation plus élevés, les critères de la mobilité ascendante changent. Il peut donc s'avérer plus compliqué d'identifier les véritables progrès en matière de mobilité éducative et sociale dans la mesure où les critères d'évaluation du succès s'élèvent sans cesse. Par conséquent, même si davantage d'individus obtiennent un diplôme d'un niveau élevé, les avantages relatifs en lien avec le milieu familial peuvent encore persister, ce qui complique les efforts visant à évaluer les véritables progrès en matière d'équité dans l'éducation.
Le Tableau A1.4 (disponible en ligne) présente une ventilation détaillée de la mobilité intergénérationnelle dans l'éducation en mettant en relief le niveau de formation des 25-64 ans en fonction du niveau de formation de leurs parents.
Dans l'ensemble, le niveau de formation se maintient d'une génération à l'autre et le potentiel de mobilité ascendante dépend du niveau de formation des parents. En moyenne, 30 % des adultes dont les parents n'ont pas terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire n'y parviennent pas eux-mêmes, tandis que 70 % ont obtenu un diplôme de niveau supérieur. Parmi les adultes dont au moins un parent est diplômé du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, 53 % ont obtenu le même diplôme, tandis que 39 % ont terminé des études dans l'enseignement tertiaire. Enfin, 72 % des adultes dont les parents sont titulaires d'un diplôme de l'enseignement tertiaire sont parvenus au même niveau de formation.
Dans la plupart des pays, le fait d'avoir au moins un parent diplômé de l'enseignement tertiaire augmente nettement la probabilité de faire de même. En Pologne, par exemple, 80 % des adultes dont au moins un parent possède un diplôme de l'enseignement tertiaire suivent le même parcours académique, contre seulement 9 % dont les parents n'ont pas terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire.
Dans des pays comme le Portugal et la Türkiye, un pourcentage important d'adultes dont les parents n'ont pas terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire ont eux-mêmes un niveau d'éducation inférieur ce niveau de formation (50 % au Portugal et 61 % en Türkiye). Ces données révèlent une constance en matière de niveau de formation entre générations.
Les pays nordiques, tels que la Finlande, la Norvège et la Suède, affichent des niveaux relativement élevés de mobilité ascendante dans l'éducation. En Finlande et en Suède, par exemple, 30 % des adultes dont les parents ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ont terminé une formation dans l'enseignement tertiaire. Ces données laissent entendre que des politiques sociales et des systèmes de soutien efficaces facilitent la mobilité ascendante dans ces pays. En Irlande et en Espagne, respectivement 38 % et 31 % des adultes dont les parents ont terminé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont diplômés de l'enseignement tertiaire, ce qui indique une mobilité ascendante modérée, qui est vraisemblablement facilitée par des parcours éducatifs plus facilement accessibles.
La mobilité descendante est moins répandue, mais reste néanmoins notable dans certains contextes. Au Danemark et en Norvège, par exemple, 17 % des adultes dont les parents sont diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ne le sont pas eux-mêmes. En outre, en Estonie et en Finlande, 40 % ou plus des adultes ayant au moins un parent diplômé de l'enseignement tertiaire n'ont pas de diplôme de ce niveau de formation.
Variation infranationale du niveau de formation
Les données nationales occultent souvent des différences régionales. En Colombie par exemple, le pourcentage des 25-64 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie de 19 % dans le district de Bogotá à 57 % dans le département du Caqueta, soit une différence de presque 40 points de pourcentage. Le pourcentage de non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie dans une mesure égale ou supérieure à 30 points de pourcentage entre la région la mieux lotie et la région la plus mal lotie au Canada, au Portugal et en Türkiye (OCDE, 2024[14]).
Les régions où se trouve la capitale ont tendance à présenter un pourcentage moins élevé d'adultes ayant un niveau d'éducation inférieur que les autres régions du pays. C’est le cas à la fois de l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et de l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Les pourcentages de ces deux catégories sont les moins élevés dans la région de la capitale dans 15 pays dont les données sont disponibles. En revanche, en Belgique, c'est dans la Région de Bruxelles-Capitale que l'on trouve la plus grande proportion d'adultes n'ayant pas atteint le deuxième cycle de l'enseignement secondaire (21 %). Dans la ville de Mexico, 31 % des adultes sont diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire, ce qui représente la part la plus élevée de toutes les régions du pays ( (OCDE, 2024[14]).
Dans la plupart des pays de l’OCDE, le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire varie fortement entre les entités infranationales. Le pourcentage de 25-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire passe souvent du simple au double entre les régions dans les pays dont les données sont disponibles. Il varie par exemple entre 21 % à Ceuta et 56 % au Pays basque en Espagne, mais des différences du même ordre s’observent dans de nombreux autres pays. Le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court est en revanche relativement uniforme dans les entités infranationales (Graphique A1.5). De tous les pays dont les données sont disponibles, c’est aux États-Unis que le pourcentage de 25-64 ans diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court varie le plus entre les entités infranationales : la différence atteint 14 points de pourcentage de différence, en l’espèce entre le District de Columbia (3 %) et le Dakota du Nord (17 %). La différence représente au plus 5 points de pourcentage en Australie, au Chili, au Costa Rica, en Israël et en Nouvelle-Zélande (OCDE, 2024[14]).
Dans de nombreux pays, la région de la capitale se distingue non seulement par un pourcentage moindre d’adultes peu instruits, mais souvent aussi par un pourcentage extrêmement élevé d’adultes très instruits. Cette spécificité s’explique en partie par le nombre élevé de diplômés de l’enseignement tertiaire qui travaillent dans les administrations nationales, dont le siège se situe dans la capitale. Elle est toutefois avant tout à imputer au fait que la capitale est souvent la plus grande ville du pays. Le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire tend à être plus élevé en milieu urbain, où les universités sont pour la plupart implantées, qu’en milieu rural.
Cette variation infranationale a d’importantes implications pour l’action publique. Dans le même pays, des travailleurs qualifiés peuvent être par exemple en pénurie dans certaines régions, mais au chômage dans d’autres. C’est la raison pour laquelle il est important d’aller au-delà des moyennes nationales et de concevoir des politiques qui peuvent s’adapter en fonction de la situation dans les régions.
Lors de l’interprétation des résultats des entités infranationales, il y a lieu de garder présent à l’esprit le fait que la taille de la population et la superficie de ces entités varient parfois sensiblement. Au Canada par exemple, il y a 40 673 habitants au Nunavut, contre 15 millions en Ontario, selon les chiffres de 2022 (OCDE, 2024[15]).
Graphique A1.5. Pourcentage d'adultes diplômés du tertiaire, par entité infranationale (2023)
Copier le lien de Graphique A1.5. Pourcentage d'adultes diplômés du tertiaire, par entité infranationale (2023)

Source :
Note : l’année de référence n’est pas 2023 mais 2022 pour le Canada, le Chili, la Colombie et Israël, 2021 pour l’Australie, 2020 pour le Japon, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis et 2015 pour le Brésil.
Voir la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink.
Source : OCDE (2024[14]), Éducation et compétences - Statistiques infranationales d'éducation, Outil d'exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/3q). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Définitions
Copier le lien de DéfinitionsGroupes d'âge : le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans ; et l’expression « jeunes (adultes) », la population âgée de 25 à 34 ans.
Pays de naissance : les individus nés dans le pays correspondent à ceux qui sont nés dans le pays dans lequel ils ont répondu à l'enquête tandis que les individus nés à l'étranger correspondent à ceux qui sont nés en dehors du pays dans lequel ils ont répondu à l'enquête.
Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.
La transmission intergénérationnelle dans l'éducation correspond à l'influence du niveau de formation des parents sur celui de leurs enfants. Par exemple, le niveau de formation élevé des enfants reflète celui de leurs parents. La mobilité ascendante dans l'éducation se réfère aux enfants qui ont un niveau de formation supérieur à celui de leurs parents. La mobilité descendante dans l'éducation se réfère aux enfants qui ont un niveau de formation inférieur à celui de leurs parents.
Niveaux d’enseignement : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.
Méthodologie
Copier le lien de MéthodologieLes niveaux de formation sont établis à partir des données annuelles sur le pourcentage de la population adulte (les 25-64 ans) diplômé d’un niveau spécifique d’enseignement dans chaque groupe d’âge.
Dans les statistiques de l’OCDE, les qualifications obtenues à l’issue de formations relevant du niveau 3 de la CITE 2011 dont la durée est insuffisante pour que les individus concernés puissent être considérés comme diplômés du niveau 3 de la CITE 2011 sont classées au niveau 2 de la CITE 2011 (voir le Guide du lecteur). Dans les pays qui ont pu démontrer l’équivalence, en termes de valeur sur le marché du travail, entre les titres sanctionnant officiellement des formations intermédiaires relevant du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (par exemple, le fait d’obtenir le General Certificate of Secondary Education [GCSE] par matière, au Royaume-Uni) et le diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, les diplômés de ces formations intermédiaires sont inclus dans la catégorie des diplômés du niveau 3 de la CITE 2011 dans les tableaux sur les trois niveaux de formation agrégés (UNESCO-ISU, 2012[16]).
La plupart des pays de l’OCDE classent les non-scolarisés au niveau 0 de la CITE 2011. Les moyennes relatives à l’effectif non diplômé de l’enseignement primaire en subissent donc vraisemblablement l’influence.
Pour de plus amples informations, consulter le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation (OCDE, 2018[17]) et pour les notes spécifiques aux pays, Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Source
Copier le lien de SourceDans la plupart des pays, les chiffres sur le niveau de formation proviennent des bases de données de l’OCDE qui ont été compilées à partir d’enquêtes nationales sur la population active par le Réseau LSO (Network on Labour Market and Social Outcomes of Learning) de l’OCDE, chargé d’élaborer les données relatives aux retombées de l’éducation sur l’économie, le marché du travail et la société. Les données relatives au niveau de formation proviennent de la base de données de l’Organisation internationale du travail (OIT) en Argentine, en Inde, en Indonésie et en République populaire de Chine.
Les données sur la mobilité intergénérationnelle dans l'éducation présentées dans l’Encadré A1.1 proviennent du module ad hoc de l'Enquête européenne sur les forces de travail (UE-EFT) de 2021 qui porte sur 'la situation des immigrés et de leurs descendants directs sur le marché du travail', qui a également compilé des données sur le niveau de formation des parents (Eurostat, 2024[18]). Les données concernant le Royaume-Uni et la Türkiye proviennent respectivement de l'Enquête sur l’éducation des adultes de l'UE de 2016 et 2022 (Eurostat, 2024[19]).
Les données infranationales de certains indicateurs sont disponibles dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE sur l’éducation et les compétences (indicateurs infranationaux sur l’éducation) (OCDE, 2024[14]).
Références
[12] Blanden, J. et L. MacMillan (2016), « Educational Inequality, Educational Expansion and Intergenerational Mobility », Journal of Social Policy, vol. 45/4, pp. 589-614, https://doi.org/10.1017/S004727941600026X.
[8] Breen, R. et J. Jonsson (2005), « Inequality of opportunity in comparative perspective: Recent research on educational attainment and social mobility », Annual Review of Sociology, vol. 31/Volume 31, 2005, pp. 223-243, https://doi.org/10.1146/annurev.soc.31.041304.122232.
[10] Chetty, R. et al. (2020), « The Opportunity Atlas: Mapping the Childhood Roots of Social Mobility * », https://doi.org/10.3386/w25147 (consulté le 21 mai 2024).
[9] Cunha, F. et J. Heckman (2007), « The Technology of Skill Formation Session : The Economics of Human Development The Technology of Skill Formation », American Economics Review2, vol. 97/2, https://doi.org/10.1257/aer.97.2.31.
[19] Eurostat (2024), Enquête sur l’éducation des adultes, https://ec.europa.eu/eurostat/web/microdata/adult-education-survey (consulté le 28 juin 2024).
[18] Eurostat (2024), Enquête sur les forces de travail, https://ec.europa.eu/eurostat/data/database?node_code=lfso_21 (consulté le 28 juin 2024).
[7] OCDE (2024), Education at a Glance Database, OCDE, Paris, https://data-explorer.oecd.org/.
[14] OCDE (2024), Éducation et compétences - Statistiques infranationales d’éducation, OCDE, Paris, http://data-explorer.oecd.org/s/3q (consulté le 31 May 2024).
[5] OCDE (2024), Explorateur de données de l’OCDE, http://data-explorer.oecd.org/s/4s.
[15] OCDE (2024), Statistiques démographiques-Statistiques infranationales d’éducation, http://data-explorer.oecd.org/s/4k.
[3] OCDE (2022), « OECD International Migration Database and labour market outcomes of immigrants », https://web-archive.oecd.org/temp/2024-01-09/200995-keystat.htm.
[2] OCDE (2022), Perspectives des migrations internationales 2022, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/7244fc44-fr.
[6] OCDE (2022), Regards sur l’éducation 2022: Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/8b532813-fr.
[1] OCDE (2020), L’importance des compétences : Résultats supplémentaires de l’évaluation des compétences des adultes, Études de l’OCDE sur les compétences, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/176f15d3-fr.
[4] OCDE (2019), Études économiques de l’OCDE : Argentine 2019 (version abrégée), Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/1579d544-fr.
[17] OCDE (2018), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264305380-fr.
[11] Pfeffer, F. et F. Hertel (2015), « How Has Educational Expansion Shaped Social Mobility Trends in the United States? », Social Forces, vol. 94/1, pp. 143-180, https://doi.org/10.1093/sf/sov045.
[16] UNESCO-ISU (2012), Classification Internationale Type de l’Éducation (CITE) 2011, UNESCO-ISU, Montreal, https://uis.unesco.org/sites/default/files/documents/international-standard-classification-of-education-isced-2011-fr.pdf.
[13] Valentini, E. (2024), « Patterns of Intergenerational Educational (Im)Mobility », Economies, vol. 12/6, p. 126, https://doi.org/10.3390/economies12060126.
Tableaux du chapitre A1
Copier le lien de Tableaux du chapitre A1Tableaux du chapitre A1. Quel est le niveau de formation des adultes ?
Copier le lien de Tableaux du chapitre A1. Quel est le niveau de formation des adultes ?
Niveau de formation des 25-64 ans (2023) |
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Évolution du niveau de formation des 25-34 ans, selon le sexe (2016 et 2023) |
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Niveau de formation des adultes nés dans le pays et des adultes nés à l'étranger, selon l'âge d'arrivée dans le pays et le sexe (2023) |
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WEB Table A1.4 |
Adults’ and their parents’ educational attainment (2021) |
Date butoir pour les données : 14 juin 2024. Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Tableau A1.1. Niveau de formation des 25-64 ans (2023)
Copier le lien de Tableau A1.1. Niveau de formation des 25-64 ans (2023)Pourcentage de 25-64 ans par niveau de formation (niveau le plus élevé atteint)

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink et l’Encadré A1.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE/OIT/ISU (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A1.2. Évolution du niveau de formation des 25-34 ans, selon le sexe (2016 et 2023)
Copier le lien de Tableau A1.2. Évolution du niveau de formation des 25-34 ans, selon le sexe (2016 et 2023)Pourcentage de 25-34 ans par niveau de formation (niveau le plus élevé atteint)

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink et l’Encadré A1.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE/OIT/ISU (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Tableau A1.3. Niveau de formation des adultes nés dans le pays et des adultes nés à l'étranger, selon l'âge d'arrivée dans le pays et le sexe (2023)
Copier le lien de Tableau A1.3. Niveau de formation des adultes nés dans le pays et des adultes nés à l'étranger, selon l'âge d'arrivée dans le pays et le sexe (2023)Pourcentage de 25-64 ans par niveau de formation (niveau le plus élevé atteint)

Remarque : voir la section Tableaux du chapitre A1 pour le StatLink et l’Encadré A1.2 pour les notes relatives à ce tableau.
Source : OCDE/OIT/ISU (2024). OCDE/OIT/ISU (2024). Pour de plus amples informations, voir la section « Source » et Education at a Glance 2024 Sources, Methodologies and Technical Notes (https://doi.org/10.1787/e7d20315-en).
Encadré A1.2. Notes des tableaux du chapitre A1
Copier le lien de Encadré A1.2. Notes des tableaux du chapitre A1Tableau A1.1. Niveau de formation des 25-64 ans (2023)
Remarque : les données sont basées sur la CITE 2011 dans la plupart des pays. En Argentine et en Inde, les données se basent sur la CITE 97. La somme des moyennes n’équivaut pas nécessairement à 100 % du fait du manque de données sur certains niveaux d’enseignement dans plusieurs pays. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations.
1. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili et l'Indonésie et 2020 pour la Chine.
2. Sont inclus dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés de formations intermédiaires de ce niveau d’enseignement.
Tableau A1.2. Évolution du niveau de formation des 25-34 ans, selon le sexe (2016 et 2023)
Remarque : les données sont basées sur la CITE 2011 dans la plupart des pays. En Argentine et en Inde, les données se basent sur la CITE 97. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations. Les colonnes indiquant le total des hommes et des femmes peuvent être consultées en ligne.
1. L’année de référence n’est pas 2016, mais 2015 pour le Chili et la Roumanie et 2014 pour l'Argentine.
2. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili et l'Indonésie.
3. Sont inclus dans les diplômés de l’enseignement tertiaire des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (moins de 5 % des adultes se classent dans cette catégorie).
4. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25‑64 ans se classent dans cette catégorie).
Tableau A1.3. Niveau de formation des adultes nés dans le pays et des adultes nés à l'étranger, selon l'âge d'arrivée dans le pays et le sexe (2023)
Lecture du tableau : les données des colonnes 9, 24 et 39 indiquent qu'en Australie, parmi les adultes nés dans le pays, 19 % ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire, 40 % sont diplômés de ce niveau ou de l'enseignement post-secondaire non tertiaire et 41 % sont diplômés de l'enseignement tertiaire.
Remarque : la somme des pourcentages d'adultes nés dans le pays et d'adultes nés à l'étranger n’équivaut pas nécessairement à 100 % pour certains pays en raison de données manquantes sur le pays de naissance. Consulter les sections « Définitions » et « Méthodologie » pour de plus amples informations. Les colonnes indiquant la ventilation par sexe peuvent être consultées en ligne.
1. L’année de référence n’est pas 2023, mais 2022 pour le Chili, et 2017 pour l'Irlande.
2. Sont inclus dans les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire des diplômés d’un nombre suffisant de cursus qui, pris séparément, les classeraient dans une catégorie intermédiaire (11 % des 25‑64 ans se classent dans cette catégorie).
Ces données et d’autres données désagrégées peuvent être consultées dans l’Outil d’exploration des données de l’OCDE (http://data-explorer.oecd.org/s/4s).
Les symboles représentant les données manquantes et les abréviations figurent dans le Guide du lecteur.