La croissance du PIB devrait s’établir à 2.1 % en 2025 puis à 2.3 % en 2026, après un net rebond de l’activité au dernier trimestre de 2024. La consommation privée restera solide, grâce à la croissance des salaires réels, dopée par le recul de l’inflation, qui soutient le revenu disponible réel des ménages. La baisse des taux d’intérêt stimulera les secteurs de la finance et de la construction. Les risques sont globalement équilibrés. Les secteurs de la construction et de la finance pourraient se redresser plus rapidement que prévu. La baisse de l’activité dans la zone euro et le renforcement des barrières commerciales pourraient freiner la reprise.
La politique budgétaire devrait rester prudente pendant toute la phase de suppression progressive de la totalité des aides énergétiques. Une réforme globale des retraites, visant à augmenter les cotisations, à relever l’âge effectif de la retraite et à ajuster les prestations, s’impose afin de garantir la viabilité du système pour les générations futures. Compte tenu des contraintes de capacité croissantes, il est nécessaire d’opérer une transition entre un modèle de croissance fondé sur une augmentation rapide de la population active et un modèle axé sur l’innovation et les compétences, tout en poursuivant les investissements publics dans les transports et les mesures d’atténuation du changement climatique. Il faudrait s’attaquer au problème de l’accessibilité financière du logement en menant des réformes visant à réduire les obstacles structurels au développement de l’offre.