À l’heure où beaucoup s’inquiètent du financement des Objectifs du
Millénaire pour le développement (OMD), les engagements récemment pris par
les pays donneurs d’augmenter le volume de l’aide arrivent à point nommé. À elle
seule, l’aide ne sera cependant pas suffisante : il faudra de nouveaux acteurs et de
nouvelles sources de financement. De nombreux pays en développement en
bénéficient déjà, d’où de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis
pour les gouvernements de ces pays et pour les donneurs.
Ce Cahier de politique économique analyse les tendances du financement du
développement en s’appuyant sur l’expérience du secteur de la santé au Ghana.
De nouvelles sources de financement constituent désormais des alternatives
crédibles à l’Aide publique au développement (APD), même pour les « chouchous
des bailleurs », pays où l’aide représente un pourcentage élevé du PIB. Cela a des
implications politiques importantes. En effet, si ces nouvelles sources de
financement ont accru l’enveloppe financière globale, elles posent aussi des défis
en matière de suivi et de coordination. Comme le montre l’expérience du Ghana,
les pays en développement ont besoin de systèmes d’information plus performants
pour prévoir les différents flux et les planifier. Pour accroître l’efficacité du
financement, il leur faut également des mécanismes de coordination incluant les
nouveaux bailleurs de fonds...
Les nouveaux acteurs du financement de la santé
quel impact pour un chouchou des bailleurs ?
Document d’orientation
Cahiers de politique économique du Centre de Développement de l'OCDE

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Résumé
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Document d’orientation1 août 2008
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