Ce rapport présente les données collectées pour les pays couverts par l’IPAC, collectivement « les pays de l’OCDE et (les) partenaires (de l’OCDE) » (qui comprennent les pays candidats à l’adhésion, à l’exception de la Thaïlande), une distinction explicite étant généralement opérée entre les deux groupes de pays. Cependant, certains indicateurs ne sont pas disponibles pour tous les pays ou pour toutes les années étudiées. Le cas échéant, soit l’existence de ces lacunes est indiquée dans le texte, soit le rapport fournit des estimations de sorte à présenter des agrégats complets. Les estimations de l’IPAC sont préliminaires et des travaux sont en cours sur des méthodes statistiques appropriées pour combler les déficits de données. Par exemple, les données manquantes concernant les émissions annuelles de gaz à effet de serre des pays partenaires de l’OCDE ont été estimées. Des informations détaillées quant à la disponibilité des données et les méthodologies appliquées sont fournies dans les notes et en annexe.
Les données de l’Observateur reposent sur un ensemble d’indicateurs mis au point suivant des méthodologies qui ont été déclassifiées par les membres suivant le processus usuel de l’OCDE ; ils sont actualisés chaque année. Pour garantir un suivi cohérent et méthodique, la structure de l’Observateur, qui s’inspire du modèle d’indicateur environnemental « pression‑état-réponse » (OCDE, 2023[1]), est toujours la même à l’exception de légères variations de certains indicateurs spécifiques ou de leur représentation graphique ; ceci permet de mettre en relief toute question ou tendance émergente.
Les principales différences par rapport à l’édition 2023 de l’Observateur ont trait au fait que, dans l’édition 2024, les données sur les émissions de GES et sur les cibles couvrent l’ensemble de la planète et non seulement les pays couverts par l’IPAC. Les données sont ainsi cohérentes avec les estimations du GIEC et du PNUE (PNUE, 2024[2]). Quelques changements ont également été effectués dans la présentation des données relatives aux aléas climatiques, pour lesquelles des cartes illustrent la situation dans différentes régions. Certaines représentations graphiques du chapitre 3 ont été ajoutées pour faire ressortir l’évolution des tendances et seules les données portant sur des groupes de pays sont présentées. Pour finir, les précisions relatives à la méthodologie employée pour estimer les émissions de GES agrégées sont présentées dans l’annexe, laquelle contient un tableau détaillé des émissions de GES et des cibles. Les conclusions et nouvelles tendances de l’année sont reprises dans les Messages clés et dans le Résumé.
À l’avenir, l’IPAC poursuivra ses efforts pour constituer des jeux de données étendus pour tous les pays couverts et affiner et développer ses indicateurs associés à cette perspective analytique plus large. Le Programme aidera ainsi les pays à prendre des décisions éclairées face à l’urgence climatique dans le contexte de leurs approches stratégiques, de leur cadre institutionnel et de leurs réalités économiques et sociales propres.