Le Japon est le donneur le plus généreux du CAD, en volume, mais ne se classe qu’à la 19ème place parmi les 21 Membres du comité par son rapport APD/PNB. Comparativement à celui des autres Membres, son programme d’aide fait une large place aux prêts, privilégie l’Asie et les pays à revenu intermédiaire et accorde une grande importance aux infrastructures économiques par rapport aux secteurs sociaux.
Le Japon s’applique résolument à améliorer son programme d’aide ; à cet effet, il a engagé une réforme administrative, entrepris d’expérimenter la nouvelle stratégie internationale en matière de développement, adopté une approche ciblée par pays et pris des mesures visant à rehausser la qualité, la transparence et l’efficience de son aide.
Le CAD se félicite de cette évolution tout en recommandant au Japon de s’employer également à : - renforcer les effectifs affectés au programme d’aide et décentraliser l’administration de ce dernier ; - associer davantage les ONG à l’action engagée ; - se préoccuper plus systématiquement des problèmes transversaux tels que la lutte contre la pauvreté, l’égalité homme-femme et la bonne gestion des affaires publiques ; - tenir compte dans la conception et l’évaluation des projets des questions d’efficacité par rapport au coût, de viabilité et d’adéquation technologique ainsi que des retombées socio-économiques ; - resserrer le dialogue avec les pays bénéficiaires.
Des examens en matière de coopération pour le développement sont prévus pour l’an 2000 pour les Membres suivants du CAD : France, Nouvelle-Zélande, Italie, Suède, Suisse et Portugal.
Examens en matière de coopération pour le développement : Japon 1999
Rapport
Examens en matière de coopération pour le développement

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Résumé
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13 janvier 1999
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1 septembre 2021