Examen de l’OCDE sur la résilience des chaînes d’approvisionnement

Les risques qui pèsent sur les chaînes d’approvisionnement ne connaissent pas de frontières. La coordination avec d’autres pays et avec le secteur privé contribue à harmoniser les réglementations, à assurer la continuité et à harmoniser les réponses. La création de dispositifs structurés, tels que des partenariats et des biens industriels communs, peut aider à gérer plus efficacement les défis systémiques.

Des services de transport, logistiques, financiers et numériques efficaces sont essentiels au bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement mondiales. Supprimer les obstacles à l’accès au marché et améliorer l’interopérabilité réglementaire peut permettre de réduire les coûts, d’améliorer la flexibilité et de renforcer les chaînes d’approvisionnement sans en accroître la complexité.

Les outils numériques facilitent la traçabilité et améliorent l’état de préparation et la réactivité des chaînes d’approvisionnement. Les pouvoirs publics peuvent renforcer la résilience en abaissant les droits de douane sur les biens liés aux TIC (technologies de l'information et de la communication), en facilitant la circulation des données et en coopérant dans le domaine de la réglementation numérique. Concilier sécurité des données et efficacité commerciale permet de rendre les chaînes d’approvisionnements agiles et adaptables.

Les chaînes d’approvisionnement résilientes doivent également être durables et économiquement viables. Les décideurs publics devraient concevoir des cadres permettant d’aligner ces objectifs tout en exploitant les synergies et en gérant les arbitrages. Des orientations claires, la baisse des coûts de mise en conformité et une réglementation inclusive peuvent aider les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), à s’adapter sans perdre en résilience.