Après la deuxième vague d’infections, qui a culminé en mai, la reprise s’accélère et la croissance du PIB devrait atteindre 9.4 % au cours de l’exercice budgétaire 2021-22, avant de refluer à 8.1 % en 2022-23 puis à 5 ½ pour cent en 2023-24. L’inflation est restée proche de la limite supérieure de la fourchette retenue comme objectif par la Banque de Réserve de l’Inde (RBI, Reserve Bank of India), mais elle devrait baisser à mesure que les perturbations des chaînes d’approvisionnement seront résolues. Les marchés financiers restent dynamiques et les entrées de capitaux soutiennent l’accumulation de réserves. Le principal risque à la baisse pesant sur les projections tient à l’apparition d’un nouveau variant du virus, en particulier s’il devait s’accompagner d’un relâchement des comportements, ainsi qu’à un environnement économique et financier mondial moins favorable.
Hitting particularly hard the informal sector, where much of the Indian population works, the pandemic reinforced the need for creation of jobs in the formal sector and reforms of health care, protection of vulnerable individuals, households and groups.
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La croissance économique est forte, mais des défis demeurent sur le plan social et celui de la gouvernance. Les revenus convergent rapidement vers les niveaux observés dans d'autres économies de marché émergentes. L’Inde est l'économie du G20 qui connaît la croissance la plus rapide depuis 2014. Si le PIB par habitant à PPA se situait encore à 56 % de la moyenne de l’ensemble constitué par le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, la Chine et l’Afrique du Sud (et à 17 % de la moyenne de l'OCDE) en 2018, le rythme de convergence s’est accéléré. L’Inde est devenue un acteur clé de l'économie mondiale, avec des performances exceptionnelles à l’exportation dans certains secteurs.