La croissance de l'Afrique du Sud a été modérée au cours de la dernière décennie et la relance de l'emploi est une priorité. Des politiques macroéconomiques prudentes sont une condition préalable à la croissance. Sur le plan budgétaire, la viabilité de la dette bénéficierait d'un renforcement des règles en matière de dépenses et d'un élargissement de l'assiette fiscale, ainsi que d'une meilleure allocation des dépenses publiques, notamment grâce à une augmentation des investissements publics. Sur le plan monétaire, un objectif d'inflation plus bas pourrait mieux soutenir la croissance. Pour stimuler durablement la croissance et l'emploi, des réformes structurelles de grande envergure seraient nécessaires. La réduction de la réglementation peut stimuler le dynamisme des entreprises, tandis que l'amélioration des transports publics pourrait mieux relier les personnes aux emplois. Malgré les récentes améliorations, les contraintes liées à l'approvisionnement en électricité restent un obstacle majeur à la croissance à long terme. Pour stimuler l'offre, il faudrait augmenter la production d'énergie renouvelable grâce à un marché de gros concurrentiel, étendre le réseau de transport et faciliter la distribution d'électricité. Enfin, l'Afrique du Sud doit relever des défis pour respecter ses engagements en matière de climat, et il sera essentiel d'augmenter progressivement le prix net effectif du carbone.
CHAPITRES THEMATIQUES : RENFORCER LA CRÉATION D'EMPLOIS ET L'INTÉGRATION DE LA MAIN-D'ŒUVRE DANS UNE ÉCONOMIE EN MUTATION, SOUTENIR L'ATTÉNUATION ET L'ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE, RÉFORMER LE SECTEUR DE L'ÉLECTRICITÉ EN AFRIQUE DU SUD.