30/11/2006 - Plus de la moitié des habitants de la zone OCDE vivent dans les villes. Dans de nombreux pays, la ville principale concentre près de 50 % de la production et des emplois. Si la plupart des villes enregistrent une croissance économique, un investissement étranger et une productivité du travail plus élevés que le reste du pays, elles sont aussi plus polluées, davantage en proie à la criminalité et socialement plus diversifiées. Un nouveau rapport de l’OCDE intitulé Villes, compétitivité et mondialisation propose des études de cas et des recommandations d’action susceptibles d’aider les villes – souvent les moteurs de l’économie nationale – à prospérer. L’ouvrage fournit également une solide base statistique sur les principales villes de la planète.
Le rapport passe en revue les 78 premières régions métropolitaines de la zone OCDE, de Tokyo (avec près de 35 millions d’habitants) à Auckland (1,5 million environ). La moyenne des villes considérées dépasse tout juste les 5 millions d’habitants. Parmi les 25 villes les plus riches, au regard du PIB par habitant, 22 se trouvent aux États-Unis ; les trois autres sont Londres (13e), Paris (18e) et Dublin (23e).
Les villes prospères attirent les jeunes talents très qualifiés, sont des centres propices à l’innovation et l’entrepreneuriat, et présentent un fort intérêt pour l’implantation de sièges mondiaux et régionaux. La proximité des universités et des sites de recherche et de production fait que les nouveaux produits sont mis au point et commercialisés d’abord en ville. Les dépôts de brevets proviennent ainsi à plus de 80 % du milieu urbain.
Mais la ville n’est toutefois pas toujours synonyme de réussite. Elle peut en effet enregistrer de mauvaises performances: Berlin, Fukuoka, Lille, Naples et Pittsburgh affichent ainsi des performances inférieures à la moyenne nationale en termes de revenu, de productivité, de compétences et d’emploi. Et certains éléments semblent indiquer que les mégalopoles – celles qui comptent plus de 7 millions d’habitants, comme Séoul, Mexico, Istanbul et Tokyo – ne jouissent plus des économies d’échelle qui, normalement, sont associées à l’environnement urbain.
Villes, compétitivité et mondialisation soutient l’idée qu’il n’existe pas de politique unique pour la ville. Mais le rapport fait des recommandations personnalisables selon les besoins :
Un vidéo (en anglais) est disponible à: www.oecd.org/audiovideo/cities
Les journalistes peuvent se procurer un exemplaire du rapport auprès de la Division des relations avec les médias de l'OCDE (tél. + 331 45 24 97 00). Le rapport est en vente en format papier ou en format électronique via la Librairie en ligne de l'OCDE. Les abonnés et les lecteurs des institutions abonnées peuvent consulter l'étude via SourceOCDE.
Pour des informations complémentaires sur le développement régional, urbain et rural, consultez: www.oecd.org/regional-fr
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