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Défis technologiques et sociétales à long-terme

La Bioéconomie à l'horizon 2030 : quel programme d'action ?

 

La bioéconomie à l'horizon 2030 - Résultats et Conclusions (en anglais)

Résumé | Résumé des chapitres | Table des matières

Préface Comment obtenir cette publication

ISBN : 978-92-64-03853-0

Pages : 322

 

 

La Bioéconomie à l'horizon 2030 : quel programme d'action ?

Programme de l'OCDE sur l'avenir

 

Cette page est accessible à l'adresse : http://www.oecd.org/prospective/bioeconomie/2030

 

 

Les sciences biologiques apportent une valeur ajoutée à de très nombreux biens et services qui sont génériquement réunis sous le terme de « bioéconomie ». Dans une perspective économique plus large, la bioéconomie se réfère à un ensemble d’activités économiques liées à l’innovation, au développement, à la production et à l’utilisation de produits et de procédés biologiques. Les progrès dans le domaine de la bioéconomie peuvent aboutir à des avancées socioéconomiques majeures, dans les pays de l’OCDE comme dans les pays non membres, et contribuer à améliorer la santé, les rendements agricoles, les processus industriels et la protection de l’environnement. Mais le pari de la bioéconomie n’est pas gagné pour autant. Pour mobiliser tout son potentiel et tirer pleinement profit de la révolution biotechnologique, les gouvernements seront appelés à mener une politique coordonnée aussi bien au niveau national qu’international.


La bioéconomie à l’horizon 2030 : Quel programme d’action ? s’ouvre par une approche factuelle de la technologie, qui met l’accent sur les applications des biotechnologies dans la fabrication de matières premières, dans le domaine de la santé et dans l’industrie. L’ouvrage décrit l’état actuel des biotechnologies et, en s’appuyant sur l’étude quantitative des données privées et publiques concernant les innovations en cours et les dépenses de recherche et développement, il établit une analyse perspective des évolutions possibles dans le domaine des biotechnologies d’ici 2015. Sous un angle institutionnel, l’étude s’intéresse aux rôles que jouent le financement de la recherche et développement, les ressources humaines, la propriété intellectuelle et la réglementation dans la mise en place d’une bioéconomie. Elle se penche également sur les évolutions futures susceptibles d’influer sur les nouveaux modèles économiques. Des scénarios fictifs à l’horizon 2030 visent à encourager une réflexion sur la façon dont les divers choix de politiques et les avancées technologiques interagissent dans la transition vers une bioéconomie. Enfin, l’ouvrage passe en revue les différentes options politiques qui permettraient de tirer parti des avantages sociaux, environnementaux et économiques d’une bioéconomie.

 

Le projet "La bioéconomie à l’horizon 2030" a été mis en place par le Programme de l’OCDE sur l’avenir en coopération avec d’autres unités spécialisées de l’OCDE, des administrations des pays de l’OCDE et de partenaires extérieurs. Une série de documents préparés dans le cadre du projet, y compris des scénarios et des rapports abordant des sujets tels que les modèles économiques, les droits de propriété intellectuelle et la réglementation, sont disponibles ici.


Résumé des chapitres

 

Chapitre 1 - Définir la bioéconomie

Les pays de l’OCDE, tout comme les pays en développement, vont être confrontés à une série de défis sociaux, économiques et environnementaux dans les deux décennies à venir. Portée par la hausse des revenus, en particulier dans les pays en développement, la demande de soins médicaux, de produits agricoles, de produits de l’exploitation forestière et de produits de la pêche va augmenter. Dans le même temps, bien des écosystèmes autour desquels se structurent les sociétés humaines de par le monde sont surexploités et ne sont pas durables. Le changement climatique pourrait amplifier ces problèmes environnementaux en exerçant un effet néfaste sur les ressources hydriques et en augmentant la fréquence des sécheresses.
Les biotechnologies offrent des solutions techniques qui permettent de résoudre nombre de problèmes de santé et de ressources auxquels le monde est confronté. L’application de ces biotechnologies à la production primaire, à la santé et à l’industrie est susceptible de donner naissance à une « bioéconomie », c’est-à-dire à un système dans lequel les biotechnologies assureront une part substantielle de la production économique. À l’horizon 2030, la bioéconomie s’appuiera probablement sur trois piliers : une connaissance approfondie des gènes et des processus cellulaires complexes, la biomasse renouvelable et l’intégration sectorielle des applications biotechnologiques. Cet ouvrage examine les preuves factuelles et les caractéristiques de l’innovation biotechnologique pour donner une idée de ce que pourrait être la bioéconomie à l’horizon 2030. Il présente par ailleurs un cadre d’action pour aider à mettre les biotechnologies au service des défis actuels et futurs. haut de page

 

Chapitre 2 - Quels seront les stimulants externes de la bioéconomie d’ici 2030 ??

Plusieurs facteurs stimuleront la bioéconomie en créant les conditions propices à l’investissement. L’un des plus importants sera l’augmentation de la population et du revenu par habitant, en particulier dans les pays en développement. Ces pays assureront 97 % d’une croissance démographique qui devrait porter la population mondiale à 8.3 milliards d’individus en 2030. Le PIB devrait croître de 4.6 % par an dans les pays en développement, et de 2.3 % dans les pays de l’OCDE. Cette croissance de la population et des revenus, combinée aux progrès rapides des performances éducatives en Chine et en Inde, permet de penser non seulement que la bioéconomie sera mondiale, mais que les principaux marchés biotechnologiques tant pour la production primaire (agriculture, sylviculture et pêche) que pour l’industrie pourraient se situer dans les pays en développement. L’augmentation de la demande énergétique, surtout si elle est associée à des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pourrait créer d’importants marchés pour les biocombustibles et les biocarburants.
Le vieillissement prévu de la population, aussi bien en Chine que dans les pays de l’OCDE, augmentera les besoins de solutions thérapeutiques faisant parfois appel aux biotechnologies pour traiter les maladies chroniques et neurodégénératives. De nombreux pays et prestataires de soins médicaux s’efforceront d’inverser la tendance actuelle à l’augmentation rapide du coût de la santé. Les biotechnologies offrent des solutions pour réduire les coûts de la R-D pharmaceutique et de la fabrication des médicaments. Par ailleurs, elles pourraient renforcer l’efficience thérapeutique en faisant en sorte que les traitements onéreux procurent une amélioration adéquate et significative de la santé et de la qualité de vie. haut de page

 

Chapitre 3 - La bioéconomie aujourd’hui : état des lieux

À l’heure actuelle, les biotechnologies sont utilisées dans les secteurs de la production primaire, de la santé et de l’industrie. Les plates-formes technologiques, telles que la modification par génie génétique, le séquençage de l’ADN, la bioinformatique et le génie métabolique, ont des utilisations commerciales dans plusieurs domaines d’application. Dans la production primaire, les biotechnologies sont surtout employées pour la sélection végétale et animale, le diagnostic et quelques applications de médecine vétérinaire. Dans le secteur de la santé, leurs principales applications concernent la thérapeutique, le diagnostic, la pharmacogénétique visant l’amélioration des pratiques de prescription, les aliments fonctionnels et les nutraceutiques, ainsi que certains dispositifs médicaux. Dans l’industrie, les procédés biotechnologiques sont appliqués à la production de produits chimiques, de plastiques et d’enzymes, ou au secteur de l’environnement notamment dans les techniques de biodépollution et les biocapteurs, les méthodes visant à réduire les effets ou les coûts environnementaux de l’extraction des ressources naturelles, et la production de biocarburants. Plusieurs applications biotechnologiques, comme les produits biopharmaceutiques, les diagnostics in vitro, certaines cultures OGM, et les enzymes, sont déjà relativement « matures ». Mais nombreuses sont celles dont la viabilité commerciale est tributaire des aides publiques (biocarburants et bioprospection minière, par exemple) ou qui en sont encore au stade expérimental, comme la médecine régénérative et les thérapies basées sur la technique de l’ARN interférent. haut de page

 

Chapitre 4 - La bioéconomie à l’horizon 2015

Quels sont les types d’applications biotechnologiques susceptibles d’avoir atteint le stade de la commercialisation en 2015 ? Dans les secteurs de l’agriculture et de la santé, les prescriptions réglementaires fournissent des données pouvant servir à estimer les variétés végétales et les traitements médicaux issus du génie génétique qui seront alors disponibles. Dans les autres domaines d’application, les données sont beaucoup plus rares et les estimations se fondent sur les tendances passées en matière de découvertes scientifiques, de production ou d’emploi.
Sur la base de ces tendances, de données sur les essais au champ de plantes transgéniques, et d’informations fournies par les entreprises, on estime qu’en 2015, environ la moitié de la production mondiale de grandes cultures alimentaires, fourragères et industrielles sera assurée par des variétés mises au point à l’aide d’une ou de plusieurs biotechnologies. Parmi celles-ci figureront non seulement la modification par génie génétique, mais aussi l’intragenèse, la recombinaison aléatoire de gènes et la sélection assistée par marqueurs (SAM). Un nombre croissant de cultures commercialisées disposeront de plusieurs caractères agronomiques et qualitatifs nouveaux. Des biotechnologies seront mises en œuvre sans transgenèse pour améliorer le cheptel laitier et le cheptel à viande. Mais on utilisera de plus en plus la modification par génie génétique pour créer des variétés animales capables de produire des molécules pharmaceutiques à haute valeur ajoutée ou des composés intéressants dans leur lait. Dans le secteur de la santé, les connaissances biotechnologiques joueront un rôle dans le développement de tous les types de traitements. La distinction entre le secteur pharmaceutique et le secteur biotechnologique ne sera plus pertinente. La pharmacogénétique évoluera à un rythme accéléré, influençant la conception des essais cliniques et des pratiques de prescription. La part des produits biochimiques (autres que pharmaceutiques) dans l’ensemble de la production chimique pourrait passer de 1.8 % en 2005 à 12-20 % en 2015. Dans le secteur des biocarburants, la production de bioéthanol à partir d’amidon pourrait être en partie abandonnée au profit de carburants à plus forte teneur énergétique issus de la canne à sucre, ou de bioéthanol obtenu à partir de matières premières lignocellulosiques telles que graminées ou bois. haut de page

 

Chapitre 5 - Les déterminants institutionnels et sociaux de la Bioéconomie

La bioéconomie émergente sera influencée par l’aide publique à la recherche, la réglementation, les droits de propriété intellectuelle et les comportements sociaux. En 2005, les dépenses publiques de R-D consacrées aux biotechnologies, tous types confondus, se sont élevées à 28.7 milliards USD, chiffre à comparer aux dépenses correspondantes du secteur privé qui se sont élevées à 21.5 milliards USD en 2003. Le secteur public est un acteur majeur dans les biotechnologies appliquées à la santé et il assure une part notable de la recherche dans la production primaire avec 20 % des essais en champ de cultures transgéniques réalisés par des universités ou des instituts de recherche publics entre 1989 et 2007. Dans le domaine des biotechnologies industrielles, exception faite des biocarburants, les données sur l’aide publique à la recherche ne sont pas disponibles. Dans ce domaine, l’aide va essentiellement à des installations pilotes plutôt qu’à la R-D.
La réglementation, qui vise à garantir la sûreté et l’efficacité des produits biotechnologiques, influe sur les types de recherche commercialement viables et sur les coûts de la recherche. Les coûts réglementaires stricto sensu sont les plus élevés pour les cultures transgéniques (de 0.4 à 13.5 millions USD par variété) et pour la dissémination de microorganismes génétiquement modifiés dans l’environnement (environ 3 millions USD par dissémination). Le moratoire de fait de l’Union européenne sur la production industrielle de plantes transgéniques a freiné la recherche sur les OGM en Europe. Dans le secteur de la santé, les orientations futures de la réglementation ne sont pas claires, pressions économiques et possibilités technologiques exerçant des forces dans des directions différentes. Les droits de propriété intellectuelle pourraient être davantage utilisés pour encourager le partage des connaissances au moyen de mécanismes collaboratifs comme les « pools de brevets » ou les consortiums de recherche. Quant aux comportements sociaux à l’égard des biotechnologies, ils continueront d’influer sur les opportunités de marché, mais l’opinion publique peut changer, par exemple si les produits biotechnologiques procurent des avantages substantiels aux consommateurs ou à l’environnement. haut de page


Chapitre 6 - Les modèles économiques de la bioéconomie

Des stimulants sociaux, économiques et technologiques créeront de nouveaux débouchés pour les biotechnologies, qui nécessiteront de nouveaux types de modèles économiques. Les principaux modèles à l’œuvre jusqu’ici ont été celui de la petite entreprise spécialisée en biotechnologie qui se consacre à la recherche et vend son savoir aux grandes entreprises, et celui de la grande entreprise intégrée qui mène des activités de R-D puis fabrique et commercialise des produits. C’est ainsi que se structure le secteur de la santé. Dans le domaine de la production primaire, les technologies de modification génique ont créé des économies de gamme et d’échelle qui ont accéléré les concentrations d’entreprises. Parmi les petites entreprises spécialisées en biotechnologie, rares sont celles qui se sont intéressées aux biotechnologies industrielles, dans la mesure où la rentabilité de ces activités dépend de la capacité de montée en puissance de la production, capacité qui suppose des connaissances techniques spécialisées et de lourds investissements.
Ce chapitre décrit deux modèles économiques susceptibles d’émerger à l’avenir : un modèle collaboratif consistant à partager les connaissances et réduire les coûts de la recherche ; et un modèle intégrateur permettant de créer et pérenniser des marchés. Le modèle collaboratif peut concerner tous les domaines applicatifs. Son adoption, conjuguée aux nouveaux débouchés des cultures non alimentaires destinées à la production de biomasse, pourrait revitaliser l’action des entreprises spécialisées en biotechnologie dans la production primaire et l’industrie. Le modèle intégrateur, lui, pourrait se développer dans les biotechnologies de la santé pour gérer la complexité de la médecine prédictive et préventive grâce aux biomarqueurs, mais aussi la pharmacogénétique, le resserrement du marché de nombreux médicaments et l’analyse de bases de données médicales complexes. haut de page

 

Chapitre 7 -  La bioéconomie en 2030

A quoi la bioéconomie pourrait-elle ressembler en 2030 ? Le présent chapitre décrit une bioéconomie « probable » à cette date, ainsi que deux scénarios fictionnels qui envisagent l’effet des interactions entre différents facteurs sur les futurs possibles. La bioéconomie « probable » s’appuie sur les types de produits susceptibles d’arriver sur le marché d’ici 2015. Dans la zone de l’OCDE, les biotechnologies pourraient assurer 2.7 % du PIB en 2030, leur apport économique se manifestant surtout dans l’industrie et la production primaire. La contribution des biotechnologies pourrait même être encore plus grande dans les pays en développement, compte tenu de l’importance de ces deux secteurs dans leur économie.
Les scénarios présentés envisagent un monde de plus en plus multipolaire, dans lequel aucun pays ou région ne domine les affaires mondiales à lui seul. Ils prévoient des événements plausibles, susceptibles d’influencer la bioéconomie naissante. Les résultats montrent que l’avenir est influencé par la qualité de la gouvernance, dont relève la coopération internationale, et par la compétitivité technologique. Des obstacles scientifiques difficiles à surmonter et une mauvaise conception de la réglementation risquent de limiter la capacité des biotechnologies industrielles à concurrencer d’autres options. Par exemple, une diminution rapide du coût de l’électricité renouvelable conjuguée à des percées technologiques dans le domaine des batteries pourrait donner naissance à des véhicules électriques plus performants que les systèmes de transport utilisant les biocarburants. Le potentiel de certaines biotechnologies pourrait ne pas être réalisé du fait des réactions de la population. Il en va ainsi de la médecine prédictive et préventive, dont les progrès peuvent être limités par la résistance du public à des systèmes de soins intrusifs et mal maitrisés. haut de page

 

Chapitre 8 - Quelles options privilegier pour promouvoir la bioéconomie 

Les avantages économiques et sociaux de la bioéconomie dépendront de la pertinence des décisions prises. La palette des mesures à prendre est fonction de l’impact économique potentiel des innovations biotechnologiques sur l’économie au sens large. Chaque type d’innovation peut avoir des effets incrémentaux, disruptifs ou radicaux. Bien souvent, mais pas toujours, les innovations incrémentales s’intègrent bien dans les structures économiques et réglementaires existantes. Les innovations de rupture et radicales, quant à elles, peuvent entraîner la disparition d’entreprises ou de structures industrielles, engendrant ainsi des défis plus sérieux, mais elles peuvent aussi procurer des gains de productivité substantiels. Ce chapitre recense les options envisageables pour relever les défis de l’application des biotechnologies dans les secteurs de la production primaire, de l’industrie et de la santé. Il examine aussi les questions communes de propriété intellectuelle ainsi que de retombées et d’intégration des connaissances, évalue les enjeux globaux et étudie les types de mesures à mettre en œuvre à court et à long terme.
La production primaire engendre toute une série de défis. Entre autres exemples, il faut simplifier la réglementation, encourager le recours aux biotechnologies pour améliorer la valeur nutritive des cultures vivrières de base dans les pays en développement, garantir la liberté du commerce des produits agricoles et gérer une baisse de la viabilité économique des ressources forestières  boréales destinées aux produits à faible valeur marchande comme le papier et la pâte à papier. Dans le secteur de la santé, les défis principaux consistent à mieux concilier les incitations privées à développer de nouvelles thérapies avec les objectifs de la santé publique et à assurer une transition vers la médecine régénérative et la médecine prédictive et préventive qui, toutes deux, pourraient perturber les systèmes de santé actuels. Dans l’industrie, les biotechnologies sont confrontées à un avenir à facettes multiples en raison de la concurrence aussi bien externe qu’interne. Il faudra que la politique mise en œuvre puisse s’adapter avec souplesse aux nouvelles opportunités et permette d’échapper à des solutions technologiques moins efficaces. haut de page

 

Chapitre 9 -  Conclusions : cap sur la bioéconomie

Pour tirer tout le parti possible de la bioéconomie, il faudra mettre en œuvre une politique spécifique ciblée qui exigera un leadership, principalement de la part des pouvoirs publics, mais aussi des entreprises de premier plan, pour définir des objectifs d’application des biotechnologies à la production primaire, à l’industrie et à la santé, pour mettre en place les conditions structurelles du succès, comme la conclusion d’accords régionaux et internationaux, et pour concevoir des mécanismes qui garantiront une adaptation souple de cette politique aux nouvelles opportunités. A cet effet, il faudra relever neuf grands défis qui sont récapitulés dans ce chapitre. haut de page


 


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