19/10/2011 - Le Mexique a progressé, mais doit accorder une plus grande priorité à la répression pénale des actes de corruption et veiller à ce que les autorités chargées de l’application du Code pénal soient dotées de toutes les ressources et compétences dont elles ont besoin pour enquêter sérieusementsur toutes les allégations de corruption, selon un nouveau rapport de l’OCDE.
Le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption vient juste d’achever l’examen de la mise en œuvre, par le Mexique, de la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales et des instruments connexes.
Le Groupe de travail recommande en outre au Mexique :
Le Groupe de travail relève également les aspects positifs de la mise en œuvre, par le Mexique, de la Convention de l’OCDE, notamment les efforts et l’engagement à haut-niveau qu’il déploie pour sensibiliser le secteur privé aux risques de corruption transnationale. Le gouvernement mexicain fait preuve d’une direction digne d’éloges dans la lutte contre le blanchiment de capitaux lié à la corruption dans le cadre du Groupe d’action financière (GAFI).
Le Groupe de travail – composé de 34 pays de l’OCDE et de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, du Brésil, de la Bulgarie et de la Russie – a adopté le rapport au titre de la troisième phase d’examen du Mexique. Ce rapport, qui peut être téléchargé à l’adresse suivante www.ocde.org/daf/anticorruption, recense toutes les recommandations du Groupe de travail [pages 36-39] et présente une vue d’ensemble du dispositif juridique et d’action publique mis en place par le Mexique pour lutter contre la corruption d’agents publics étrangers.
Comme d’autres membres du Groupe de travail de l’OCDE, le Mexique présentera dans les deux ans un rapport écrit qui servira de socle à l’évaluation, qui sera rendue publique, de la mise en œuvre par le pays des recommandations formulées au titre de la Phase 3.
Pour de plus amples informations, les journalistes sont invités à contacter Mary Crane-Charef, Chargée de communications, Division de lutte contre la corruption de l’OCDE, courriel : Mary.Crane-Charef@OCDE.org ; téléphone (33) 1 45 24 97 04.
Pour de plus amples informations sur les travaux de l’OCDE consacrés à la lutte contre la corruption, veuillez consulter la page suivante : www.OCDE.org/daf/anticorruption.
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