18/11/2011 - Compte tenu du ralentissement d’une économie tchèque tirée par les exportations, la mise en œuvre rapide de nouvelles réformes s’impose pour assurer une croissance globale viable à long terme et améliorer sa résilience face à des chocs d’origine externe, selon la dernière Étude économique de l’OCDE consacrée à la République tchèque.
Cette étude, présentée aujourd’hui à Prague par le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, et le Premier ministre tchèque, Petr Necas, montre que la reprise économique en cours a été plus lente que chez ses voisins, ce qui entrave son rythme de convergence dans les niveaux de revenus avec des pays européens plus prospères. La détérioration des performances commerciales et la contraction de la demande intérieure vont limiter la croissance économique à 1.6 % en 2012, contre 2.1 % cette année. Ces prévisions présentent des risques sensibles de détérioration liés à la persistance du ralentissement à l’échelle internationale et aux perspectives pour la zone euro.
Pour parer à ces risques et stimuler l’activité économique, l’OCDE encourage la République tchèque à maintenir la dynamique des réformes visant à encourager la compétitivité et la croissance à long terme. Le programme de réformes doit s’appuyer sur les efforts actuels pour améliorer l’environnement des affaires, renforcer le système éducatif, promouvoir l’innovation conformément à la Stratégie pour la compétitivité adoptée récemment.
« La croissance et l’amélioration du niveau de vie vont dépendre de la transition vers une économie plus novatrice, davantage fondée sur les compétences et plus efficace sur le plan énergétique », a déclaré M. Gurría ( lire l'intégralité du discours en anglais).
Un chapitre spécial de l’Étude souligne la nécessité de renforcer son dispositif budgétaire par la fixation d’un objectif d’endettement explicite et la création d’une instance indépendante chargée de contrôler et d’évaluer l’état des finances publiques. Le chapitre formule en outre des conseils pour la mise en place des réformes prévues des systèmes de santé et des retraites, y compris la création d’un nouveau régime volontaire à cotisations définies, nouveau pilier de l’assurance retraite.
L’OCDE préconise une transformation économique en vue d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il convient de renforcer les instruments du marché, d’harmoniser les taxes sur les combustibles fossiles et de rationaliser les mesures de soutien aux énergies renouvelables. Pour l’OCDE en effet, toutes ces mesures peuvent inciter davantage les producteurs et les consommateurs à changer leur façon d’utiliser l’énergie.
Davantage d’informations sur l’Étude économique consacrée à la République tchèque sont disponibles à l’adresse : www.oecd.org/eco/etudes/tcheque.
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