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Salle de presse

G20 : L’OCDE suivra la mise en œuvre des engagements en matière de croissance et d’égalité hommes-femmes

 

16/11/2014 - Les dirigeants des pays du G20 réunis au Sommet de Brisbane, en Australie, ont demandé à l’OCDE et au FMI de suivre les actions menées pour concrétiser leur engagement à stimuler la croissance économique et à créer des emplois.


Les dirigeants se sont engagés à dépasser de 2,1 % les prévisions actuelles de croissance du PIB mondial d’ici 2018 et ont approuvé le Plan d’action de Brisbane. À l’appui de cet objectif ambitieux, l’OCDE a analysé plus de 1 000 nouveaux engagements d’actions pris par les pays du G20 et a été invitée, aux côtés du FMI, à évaluer leur mise en application.


Le mécanisme de suivi vise à renforcer la crédibilité des décisions du G20. Le Premier ministre australien M. Tony Abbott, qui présidait le Sommet, a estimé que le suivi des stratégies de croissance élaborées par les pays du G20 « nous conduira à respecter nos engagements ».


Le Secrétaire général de l’OCDE M. Angel Gurría a déclaré : « Je me réjouis des réalisations du Sommet. L’objectif de 2 %, étayé par les stratégies nationales en faveur de la croissance, est un coup de maître de la présidence australienne du G20 qui soutiendra la création d’emplois et la résilience économique au niveau mondial. Nous nous emploierons à ce que cet objectif devienne une réalité. »


Dans leur communiqué (en anglais), les dirigeants des pays du G20 ont approuvé des engagements portant sur plusieurs volets tels que la création d’emplois, la réduction des inégalités hommes femmes, l’amélioration de la transparence fiscale, la lutte contre la corruption et l’appui aux échanges et à l’investissement. Les travaux d’analyse que l’OCDE consacre à ces questions viennent éclairer les décisions d’actions.


Les dirigeants se sont entendus pour réduire l’écart de taux d’activité entre hommes et femmes de 25 % d’ici 2025, ce qui permettrait à plus de 100 millions de femmes de rejoindre la population active, renforcerait la croissance mondiale et réduirait la pauvreté et les inégalités. Avec l’OIT, l’OCDE a été chargée de mettre en œuvre cet engagement qui contribuera à atteindre les objectifs de croissance.


Le G20 a également décidé de remédier aux failles du système fiscal et d’empêcher la fraude fiscale internationale.


« Les bénéfices devraient être imposés là où se déroulent les activités économiques qui les génèrent et là où a lieu la création de valeur », ont déclaré les dirigeants, saluant « les progrès significatifs accomplis dans le déploiement du Plan d’action G20/OCDE concernant l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) qui vise à moderniser les règles fiscales internationales. » Ils se sont engagés à mener à bien les actions restantes du Plan d’action d’ici 2015.


Lors de la réunion, M. Angel Gurría a déclaré : « Grâce à ces mesures, la fiscalité rattrape finalement son retard sur la mondialisation. »


Dans leur communiqué, les dirigeants ajoutent : « Pour empêcher la fraude fiscale internationale, nous entérinons la Norme mondiale commune de déclaration pour l’échange automatique de renseignements sur une base réciproque. Nous entamerons l’échange automatique de renseignements entre nous et avec d’autres pays en 2017 ou fin 2018, sous réserve d’avoir mené à bien les procédures législatives nécessaires. »


Pour plus de précisions sur les contributions de l’OCDE aux travaux du G20, merci de consulter : www.oecd.org/g20.


Pour plus d’informations sur le Sommet du G20 à Brisbane, voir : www.g20.org/

 

 

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