Le PUMA s'attache en particulier aux principaux
aspects de la bonne gouvernance, à savoir :
- L'obligation de rendre compte :
les administrations publiques sont capables et
désireuses de montrer en quoi leur action et leurs
décisions sont conformesà des objectifs précis
et convenus.
- La transparence : l'action, les
décisions et la prise de décision des
administrations publiques sont, dans une certaine mesure,
ouvertes à l'examen des autres secteurs de
l'administration, du Parlement, de la société
civile et parfois d'institutions et d'autorités
extérieures.
- L'efficience et efficacité :
les administrations publiques s'attachentà une
production de qualité, notamment dans les services
rendus aux citoyens, et veillent à ce que leurs
prestations répondent à l'intention des
responsables de l'action publique.
- La réceptivité : les
autorités publiques ont les moyens et la
flexibilité voulus pour répondre rapidementà
l'évolution de la société, tiennent compte des
attentes de la société civile lorsqu'elles
définissent l'intérêt général et
elles sont prêtesà faire l'examen critique du
rôle de l'Etat.
- La prospective : les
autorités publiques sont en mesure d'anticiper les
problèmes qui se poseront à partir des données
disponibles et des tendances observées, ainsi que
d'élaborer des politiques qui tiennent compte de
l'évolution des coûts et des changements
prévisibles (démographiques, économiques,
environnementaux, par exemple).
- La primauté du droit : les
autorités publiques font appliquer les lois, la
réglementation et les codes en toute égalité
et en toute transparence.