Sans nouvelles politiques d'ici à 2050, la pollution atmosphérique devrait devenir la principale cause environnementale de décès prématurés à l’échelle mondiale dans le scénario Baseline.

Les concentrations de polluants atmosphériques dans certaines villes, en particulier en Asie, sont déjà bien supérieures aux niveaux préconisés par l’Organisation mondiale de la santé. En 2050, le nombre global de décès prématurés associés à l'exposiion aux particules devrait plus que doubler pour atteindre 3.6 millions par an, la plupart de ces décès se produisant en Chine et en Inde. Compte tenu de leur vieillissement démographique et de leurs populations urbanisées, les pays de l'OCDE vont enregistrer l’un des plus forts taux de premature death rates from ground-level ozone, après l’Inde.

La charge de morbidité relative à l’exposition aux produits chimiques dangereux est importante, et pèse plus lourd sur les pays non membres de l'OCDE où les mesures en matière de sécurité chimique sont encore insuffisantes. Pourtant, les pays non membres de l'OCDE devraient accroître considérablement la production de substances chimiques, les BRIICS dépassant les pays de l'OCDE en termes de ventes mondiales en 2050 d’après le scénario de référence.

Si les gouvernements des pays de l'OCDE affichent des progrès dans l’évaluation de l’exposition humaine aux substances chimiques, les effets sanitaires des substances chimiques restent mal connus.

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Décès prématurés dans le monde liés à certains risques environnementaux: scénario de référence, 2010‑2050

* Note : mortalité infantile seulement.

Source: scénario de référence des Perspectives de l’environnement de l’OCDE; résultats du modèle IMAGE.

Visualiser les Key Findings on Health and Environment

• Interview de Nathalie Delrue de l'OCDE pour "Les respirations"

Dans la presse

• Meeting of OECD Environment Ministers (française, anglaise, allemande, espagnole, italienne, japonaise)

• , 29-30 mars 2012, Paris