La présente note se penche sur les performances de l'OCDE en matière de prévisions pour la période 2007-12. Elle s’intéresse aux enseignements qui peuvent être tirés des différentes erreurs de prévision de croissance d’un pays à l’autre et aux changements que l’expérience de la crise a provoqués en termes de modèles et de méthodes de prévision. Prévisions de l’OCDE pendant et après la crise financière: un post mortem (pdf), Note de politique économique No. 23 Communiqué : La crise économique est porteuse d’enseignements qui vont modifier l’approche en matière de prévisions, selon l’OCDE. |
Les erreurs concernant la France ont été plus faibles que dans les autres pays du G7
Erreur dans la prévision de croissance du PIB•
Note: Errors are calculated as actual growth less projected growth at each forecast horizon, where actual growth is the published outturn as at May the following year. A negative (positive) error indicates over(under)-prediction.
Principales conclusions
• La croissance du PIB a en moyenne été surestimée durant la période 2007-2012, reflétant des erreurs non seulement au plus fort de la crise financière, mais aussi pendant la reprise qui a suivi.
• Les erreurs de prévision ont été plus importantes dans les pays les plus ouverts aux événements extérieurs et donc exposés aux chocs en provenance d’autres économies.
• Les erreurs de prévision concernant la période 2007-2012 ont été plus importantes pour les pays dans lesquels la réglementation des marchés du travail et des produits était plus stricte avant la crise.
• Une fois la reprise amorcée, la croissance a été plus fragile que prévu dans les pays où les banques avaient de faibles ratios de fonds propres avant la crise.
• Les pays dans lesquels l’assainissement budgétaire a été plus vigoureux que prévu sont aussi ceux où la croissance a été inférieure aux prévisions, mais ce constat ne vaut que pour certaines années, et seulement lorsque la Grèce est prise en compte. L’hypothèse réitérée selon laquelle la crise de la zone euro allait s’estomper au fil du temps et les écarts de rendement des obligations souveraines se resserrer a constitué une source d’erreur plus importante.
• Le bilan dressé à la suite de la crise a entraîné plusieurs changements dans les méthodes d’établissement et de communication des prévisions, à l’OCDE comme dans les autres institutions de prévision.
>> Nouvelles approches face aux défis économiques (NAEC)
>> Notes de politique économique
>> Documents de travail du département économique
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