Le modèle des flux de l’aide se présente comme suit : fragmenté entre de trop nombreux donneurs, ayant chacun leurs propres processus et priorités et travaillant ensemble souvent sur la base de relations qui se chevauchent. Nos données montrent que seule une part infime du volume de l'aide réelle (5%) est traitée par la moitié de toutes les relations d'aide. Non seulement ce modèle est difficile à comprendre et à coordonner, mais il crée également des frais de transaction et des charges administratives pour les pays bénéficiaires.
Télécharger les données sur la fragmentation mondiale (2007 à 2009) :
- Par région (499 kb)
- Par groupe de revenu (485 kb)
Télécharger les données sur la fragmentation par pays (2009):
- Pays de A à F (994 kb)
- Pays de G à N (1 184 kb)
- Pays de O à Z (1 039 kb)
Sur la base des objectifs clés énoncés dans le Programme d’action d’Accra en vue de réduire la fragmentation et d’améliorer la division du travail, nous œuvrons pour aider les donneurs et les bénéficiaires à comprendre où la fragmentation se produit et à investir là où les besoins d’aide se font le plus sentir.
En outre, nous publions nos résultats clés sur la fragmentation de l'aide dans un rapport annuel, intitulé « Rapport sur la division du travail ».
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Rapport 2011 de l’OCDE sur la division du travail : Aborder la fragmentation de l’aide entre pays (anglais) (pdf, 2.8 MB)
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Rapport 2009 de l’OCDE sur la division du travail : Aborder la fragmentation et la concentration de l’aide entre pays (anglais) (pdf, 2.3 MB)
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À partir de nos travaux sur la fragmentation de l’aide, nous effectuons une analyse plus minutieuse pour déterminer où les activités d’aide se chevauchent et où elles font défaut. Les pays où ces activités se superposent sont communément appelées « les chouchous de l’aide » tandis que les pays où celles-ci sont absentes sont dénommées « les orphelines de l’aide ».
Quelle est la définition exacte d’un « orphelin de l’aide » ? Quels sont les pays qui peuvent être considérés comme des « orphelins de l’aide » ? Et que peut-on faire pour remédier à la situation et leur apporter le soutien dont ils ont besoin ? Les réponses à ces questions s’inscrivent toujours dans un débat international permanent.
Nous apportons notre analyse pour participer à ce débat. Notre contribution principale consiste à élaborer une méthodologie permettant d’identifier les pays « orphelins de l’aide ».
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Les orphelins de l'aide : qui en est responsable ? Note d'information (anglais) (pdf)
Le modèle de répartition de l’aide entre pays n’est pas suffisamment coordonné. Chaque donneur (public ou privé) décide des programmes nationaux qu’il souhaite appuyer et dans quelle mesure, à partir d’un ensemble unique de valeurs, d’objectifs et de critères, déterminé par des contextes et des relations historiques spécifiques. L’absence d’informations en temps opportun sur les intentions prospectives des autres donneurs gêne la capacité de chacun à ajuster en conséquence leurs propres plans. En outre, l’obligation de rendre compte aux contribuables ou aux conseils d’administration s’attache rarement à corriger les actions des autres, qu’elles soient prévisibles ou non : chaque donneur a ses propres priorités et son propre cadre d’incitation. |
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