La pandémie de COVID-19 transforme notre façon d’envisager l’économie et la société. Les choix faits aujourd’hui par les gouvernements détermineront la réussite de la transition vers un avenir plus vert, plus inclusif et plus résilient. Ils donnent l’occasion de tracer une voie permettant à tout un chacun d’aborder le futur avec confiance.
La guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine continue de peser sur l’économie mondiale. Malgré des signes récents d’amélioration, la reprise devrait être modérée au cours des deux prochaines années. Les perspectives restent fragiles et les risques de révision à la baisse prédominent.
L’inflation globale diminue, mais l’inflation sous-jacente demeure élevée, sous l’effet des fortes hausses des prix des services, de l’augmentation des marges dans certains secteurs et des pressions à la hausse exercées sur les coûts par la situation tendue des marchés du travail.
L’inflation devrait se modérer progressivement en 2023 et 2024, mais rester supérieure aux objectifs des banques centrales jusqu’au second semestre de 2024 dans la plupart des pays. Dans les économies du G20, l’inflation globale devrait reculer de 8.1 % en 2022 à 4.5 % en 2024. Dans les économies avancées du G20, l’inflation sous-jacente devrait s’établir en moyenne à 4.0 % en 2023 et à 2.5 % en 2024.
Le recours à la télémédecine était limité dans la plupart des pays de l'OCDE avant la pandémie de COVID-19, du fait des contraintes réglementaires et des réticences des patients et des prestataires de soins. En 2020, les pouvoirs publics ont agi pour encourager le recours à la télémédecine, notamment en modifiant les systèmes de paiement des prestataires. Le nombre de téléconsultations s’est envolé, jouant un rôle déterminant dans le maintien de l’accès aux soins, mais il n’a qu’en partie compensé la contraction des soins en personne.
Aujourd’hui, on constate encore d’importantes différences entre les pays de l'OCDE concernant l’organisation, la réglementation et le financement des soins à distance, ainsi que l’ampleur du recours à la télémédecine. Seulement 17 pays considèrent que les dispositions réglementaires qui encadrent la télémédecine sont claires. Les incertitudes qui en résultent peuvent compliquer l’offre de soins à distance. Que peuvent faire les pouvoirs publics ?
La pandémie de COVID-19 a entraîné une diminution de l’espérance de vie de plus d’un an en 2021, soit la plus forte baisse observée dans l’UE depuis la Seconde Guerre mondiale. Conséquences sur la santé mentale et physique des jeunes, retard dans le traitement du cancer... Quel est l’état des lieux de la santé en Europe après la pandémie ?
La base de données sur la santé représente la source statistique la plus vaste pour comparer les systèmes de santé des pays de l'OCDE. Cet outil essentiel permet de réaliser des analyses comparatives des divers systèmes de santé à l'échelle internationale.
La crise du COVID-19 a révélé l’urgence d’investir dans les systèmes de santé afin de protéger la santé des populations, de consolider les fondements des systèmes de santé et de soutenir les professionnels de santé travaillant en première ligne. Dans quels domaines faut-il investir en priorité pour renforcer la résilience des systèmes de santé, et quels en seront les coûts ?
Ce numéro présente les Perspectives économiques intermédiaires de l'OCDE. La question de l'égalité des genres y est également à l'honneur. Santé, numérique et fiscalité sont ensuite au menu. Enfin, cette édition évoque l'étude économique du Canada puis célèbre la Journée internationale de la Francophonie.
Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) en littératie et numératie auront d’importantes répercussions sur l’emploi et l’éducation. Mieux comprendre l’évolution des capacités de l’IA permettra aux responsables publics de réformer leurs systèmes d’enseignement afin de préparer au mieux les élèves à l’avenir qui les attend.
Le secteur du tourisme a été heurté de plein fouet par la crise liée au COVID-19, puis par les retombées économiques de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Quels sont les principaux défis et perspectives pour le secteur ? Ce rapport présente des recommandations pour renforcer la résilience de l’écosystème touristique et promouvoir une reprise verte du secteur.
Le financement des données et de la statistique a chuté️ de près de 16 % en 2020, une baisse record depuis la définition des Objectifs de développement durable. Il est urgent de financer de meilleures données pour le développement, selon l’édition 2022 du Rapport de PARIS21 sur le soutien des partenaires à la statistique.
Malgré les signes récents d’amélioration, les perspectives de l’économie mondiale restent fragiles à la suite de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine.
Le COVID-19 a mis en évidence les fractures existantes de la mobilité sociale. Qu'est-ce que c'est, et pourquoi est-ce important ? Quelles politiques publiques peuvent promouvoir la mobilité sociale ? Découvrez le nouveau portail de l'OCDE pour en savoir plus.
Les cinq premières années de la vie sont porteuses de grandes possibilités, mais s'accompagnent aussi de grands risques. L'éducation peut être le socle d'un avenir plus résilient. Quelles mesures faut-il adopter ?
Les mutations profondes et rapides que connaît le monde du travail sous l’effet des transformations numérique et verte et du vieillissement démographique sont associées à une plus grande précarité de l’emploi. Cela représente un coût potentiel pour les entreprises, les travailleurs et la société.
En 2019, la durée moyenne d’occupation d’un emploi avait diminué de neuf mois en l’espace de sept ans, et ce recul a été constaté chez toutes les classes d’âge. Les changements d’emploi se font en outre plus fréquents, puisqu’un actif sur cinq en connaît un tous les ans. Pour les travailleurs âgés, cela représente un plus grand défi encore.
Davantage de personnes se maintiennent en activité plus longtemps tandis qu’on observe de graves pénuries de main-d’œuvre et de compétences – un phénomène qui paraît s’être accentué avec le COVID-19. Il est donc d’autant plus nécessaire de comprendre comment utiliser à meilleur escient les compétences d’une main-d’œuvre multigénérationnelle, notamment par un effort sur la rétention de la main-d’œuvre.
Investir dans l’économie fait partie de l’activité des prestataires de retraites – d’importants capitaux sont déjà placés sous la forme d’actions et d’obligations de société. Cela étant, malgré des perspectives d’investissement à long terme, la part des capitaux des prestataires de retraites placée en actifs de long terme moins liquides tels que des infrastructures (infrastructures de transport, infrastructures énergétiques ou liées aux services collectifs de distribution, réseaux de communication, équipements collectifs...) a toujours été faible. Les actions et titres de dette d’infrastructures non cotées, par exemple, représentaient seulement 1.3 % du montant total des actifs des organismes de retraite gérés en 2017.
En 2020, sous l’effet du choc qu’a représenté le COVID-19, la contribution directe moyenne du tourisme au PIB a reculé de 1.9 point de pourcentage en moyenne dans les pays de l’OCDE par rapport aux chiffres enregistrés avant la pandémie, pour s’établir à 2.8 %. En moyenne, le secteur a représenté 20.5 % des exportations de services de la zone OCDE.
Le tourisme crée des emplois, favorise le développement régional et est essentiel aux populations locales. Les pays où le secteur du tourisme occupait une place importante avant la pandémie, comme l’Islande (8.1 % du PIB), le Mexique (8.0 %) et le Portugal (8.1 %), ont enregistré quelques-unes des plus fortes baisses de la contribution directe du tourisme au PIB, et de leur PIB global.
La pandémie de COVID-19 a remis en question un grand nombre d’idées sur notre façon de travailler et d’apprendre. Les fermetures forcées des établissements d’enseignement nous ont amenés à repenser dans un cadre plus vaste les différentes fonctions de l’éducation au XXIe siècle, ainsi que les défis auxquels elle fait face.
Les mesures prises par les pouvoirs publics face à la crise liée au COVID-19 visaient essentiellement à moderniser les infrastructures scolaires et à renforcer les compétences en matière de technologies de l’information. En plus de mieux préparer l’école aux crises futures, ces évolutions pourraient nous aider à envisager sous un angle nouveau les possibilités offertes par la technologie à l’appui de l’éducation. Les décideurs doivent toutefois trouver les moyens d’améliorer l’accès aux nouvelles technologies des élèves issus de milieux modestes, qui seraient moins susceptibles d’avoir des tablettes et des ordinateurs à disposition.
L’OCDE lance avec fierté son tout nouveau Tableau de bord sur la reprise post-COVID-19. Cet outil a été élaboré à la demande des ministres de l'OCDE afin d’aider les pays à reconstruire en mieux dans le sillage de la pandémie de COVID-19.
Les efforts des pays amènent-ils une reprise solide, inclusive, écologique et résiliente ? Le tableau de bord de l’OCDE explore dans quelle mesure c’est le cas à travers 20 indicateurs accessibles et fiables.
Kadie Ward
Commissaire et directrice générale de l'administration de la Commission de l'équité salariale de l'Ontario
Gilles Boëtsch et Aliou Guissé
Co-Directeurs de l’Observatoire Hommes-Milieux Téssékéré
Jacques Priol
Président et fondateur du cabinet CIVITEO (France)
Christine Leconte
Présidente du Conseil national de l’ordre des architectes
Sylvain Grisot
Urbaniste et fondateur de dixit.net
Le Forum de l’OCDE est un espace de dialogue qui permet l’expression d’idées et de points de vue différents sur la façon d’assurer une reprise résiliente et de sortir plus forts de la pandémie de COVID-19.
Vous souhaitez partager vos commentaires ? Rejoignez la conversation.